Israël est un Etat raciste, démontre la FIDH : qui va la traîner devant les tribunaux pour antisémitisme ?
Si vous avez le malheur de faire partie des 20 % d’Israéliens d’origine arabe, quels sont vos droits ? Vous n’en avez pas beaucoup, parce qu’Israël est un Etat qui pratique de « nombreuses discriminations raciales », « tant légalisées qu’empiriques, sans aucun fondement de quelque nature que ce soit », à l’égard de ces citoyens, affirme la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) dans un rapport*, publié en 2001, qui reste malheureusement tout à fait actuel, la situation n’ayant fait qu’empirer au cours de la dernière période. Les faits établis au cours de cette mission d’enquête sont-ils compatibles avec les relations qu’entretiennent nos dirigeants politiques avec un Etat ouvertement raciste ? Nous posons la question.
Dans ce rapport de 31 pages, intitulé "Mission d’enquête sur le statut des citoyens arabes israéliens", Claude Katz et Olivier de Shutter, qui ont étudié la question sur le terrain, analysent tour à tour la situation sur les plans civique, économique, social, politique et en concluent qu’il ne fait pas bon être d’origine palestinienne en Israël. Vous êtes considérés comme des "ennemis de l’intérieur" dans un pays ou le seul ciment de cohésion est la "menace arabe extérieure", écrivent-ils, en concluant que « le projet politique - l’instauration d’un Etat juif - est porteur d’une discrimination à l’égard de la population non juive."
LE DIKTAT DE LA RELIGION JUIVE
Dans ce pays, présenté comme moderne et démocratique par la plupart de nos médias, ils rappellent tout d’abord que le principe du Droit du sang prime sur le Droit du sol. L’Etat tient à jour un registre de la population mentionnant si les citoyens sont juifs ou pas. Et sur la carte d’identité de chaque Israélien figure s’il est juif, arabe, druze ou circassien. Et si vous n’êtes pas juif, vous ne pouvez faire valoir vos fêtes, votre langue, votre culte ou votre culture comme un juif peut le faire. Le juge Barak, président de la Cour Suprême d’Israël, stipule clairement "Un Etat juif est un Etat dans lequel les valeurs d’Israël, la Torah, l’héritage juif, et les valeurs de la Halakha juive sont les fondements de ses valeurs".
Au point que les citoyens israéliens juifs eux-mêmes ne jouissent pas de la liberté de conscience religieuse, relève la mission d’enquête. Ils sont obligés de se soumettre à la religion juive, religion d’Etat. Un mariage qui n’est pas un mariage religieux n’est pas reconnu. Même chose pour le divorce, contrôlé par les religieux, (avec ce que cela implique comme avantages pour le sexe masculin) .Le mariage civil n’existe pas pour des juifs. Si vous n’êtes pas croyant ou bien que vous souhaitez épouser quelqu’un qui ne peut apporter la preuve de sa judaïcité, vous ne pouvez tout simplement pas vous marier. Et puisqu’on entend souvent parler ces derniers temps de la position de la femme dans l’Islam pour s’apitoyer sur son sort, les auteurs du rapport soulignent que la loi juive (Halakha) confine la femme dans une position nettement inférieure - les femmes ne peuvent occuper une fonction judiciaire dans l’univers religieux, elles ne peuvent être entendues comme témoins, le mari peut imposer une séparation à ses conditions.
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DIFFICILEMENT ACCESSIBLE AUX NON JUIFS
L’accès à l’enseignement supérieur est rendu difficile à tous ceux qui ne maîtrisent pas parfaitement l’hébreu. "Alors que les Arabes représentent un cinquième de la population de l’Etat, aucune université arabe n’existe en Israël, et dans les 7 universités existantes, aucun cours n’est dispensé en arabe", note le rapport de la FIDH. Cet obstacle linguistique, ainsi que la moins bonne qualité de l’enseignement primaire et secondaire dispensé aux enfants de la minorité arabe en Israël, en raison des moyens nettement plus faibles accordés par le gouvernement aux municipalités arabes, expliquent qu’il n’y ait que 6% d’étudiants arabes dans les universités israéliennes. Sans parler du coût des études : il faut payer plus de 4 000 dollars de frais d’inscription par an quand on ne bénéficie pas des bourses qui sont réservées à ceux qui effectuent leur service militaire.
DISCRIMINATION A L’EMBAUCHE
Elle est générale, dans le public comme dans le privé. Si on prend la fonction publique israélienne, le pourcentage va de 0 % à quelque 4 % de salariés de la minorité arabe :
- au Ministère des Transports, 6 employés sur 640 sont des Israéliens d’origine arabe, soit 0,9%
- au Ministère de l’industrie et du Commerce, 4 sur 520, soit 0,76 %
- au sein de l’administration du Ministère des médias et des communications :.... 0 sur 180, soit, comme chacun aura pu le calculer 0 %
- la compagnie nationale d’électricité comptait en 1998, 6 employés israéliens arabes sur 13 000 !
Quant au secteur privé, ce n’est pas mieux. La mission d’enquête fait état d’une "forte ségrégation au détriment des Arabes". La moitié des entreprises industrielles n’emploieraient aucun employé arabe. En fait la force de travail arabe se retrouve essentiellement dans des emplois précaires et moins bien rémunérés, aux niveaux les plus bas de la hiérarchie. "A la discrimination dans l’accès à l’emploi s’ajoute une discrimination dans la rémunération", souligne le rapport de la FIDH.
Le rapport de la FIDH note que "la permanence d’un racisme anti-arabe" est un facteur explicatif important. Selon des sondages réalisés dans les années 1990, "un tiers des jeunes de la population juive s’affirment racistes ou déclarent détester les Arabes, et se disent prêts à soutenir l’interdiction de toute représentation de la minorité arabe à la Knesset. Parmi la population juive en général, il se trouvait en 1994 (une année plutôt placée sous le signe de l’optimisme, suite à Oslo, NDLR ) 60,1 % de personnes pour s’affirmer opposées à toute législation qui prohiberait l’interdiction de la discrimination envers les Arabes dans le domaine de l’emploi et du travail ; et 68, 2 % des Juifs déclarent qu’ils trouveraient inacceptable de se trouver sous la direction d’un Arabe dans le cadre de leur profession". Un sondage d’opinion conduit fin 1997, c’est-à-dire encore pendant la période des accords d’Oslo et avant la deuxième intifada, conclut que 60 % des citoyens d’Israël ne seraient pas prêts à louer un appartement à un locataire arabe (Yediot Aharonot, 16 décembre 1997).
"La faiblesse de la protection juridique contre les discriminations permet à ces attitudes de prospérer, pour l’essentiel, dans l’impunité", indiquent les auteurs du rapport, qui rappellent que "le recours très largement répandu au service militaire comme critère d’embauche y compris dans des emplois pour lequel il est manifestement sans pertinence", fournit un bon prétexte à cette discrimination dans l’emploi.
L’IMPOSSIBLE ACCESSION A LA PROPRIETE IMMOBILIERE
"Ce dont nous sommes témoins est une politique délibérée et coordonnée, au niveau étatique, de colonisation des terres à l’intérieur du territoire étatique, au détriment de la population arabe qui y demeure", indiquent les rapporteurs. En Israël, 93 % de la terre est propriété d’Etat, une propriété gérée par des organisations sionistes. "C’est la source, souligne le rapport, de la discrimination massive dont les citoyens arabes sont victimes dans l’accès à la propriété immobilière. Cette discrimination se fonde d’ailleurs sur une expropriation massive des résidents arabes de la Palestine mandataire. Celle-ci s’est traduite en particulier, sur le plan juridique, par l’adoption de la "Absentee Property Law" en 1950, législation qui a décrété comme "absents" l’ensemble des Palestiniens ayant quitté Israël lors de la guerre de 1948, y compris lorsque ce déplacement n’a duré que quelques jours et qu’il a eu lieu à l’intérieur des frontières de l’Etat d’Israël telles qu’arrêtées au 19 mai 1948". Après cette loi sont venues s’en ajouter d’autres, motivant pour des raisons de sécurité, pour un usage militaire, à des fins de développement, pour l’établissement de colonies de peuplement juives, permettant d’opérer des expropriations de terres appartenant à des Palestiniens au bénéfice de l’Etat hébreu. Plus généralement, le rapport parle d’une "politique d’aménagement du territoire, qui opère un confinement délibéré des populations arabes et qui favorise ouvertement les candidats juifs à l’acquisition de terres sur les candidats arabes". Il fait remarquer au passage que "cela explique le nombre de constructions illégales en Israël, toujours menacées de démolitions". Menaces le plus souvent mises à exécution.
DISCRIMINATIONS SOCIALES ET ECONOMIQUES
Leurs sources principales sont liées au fait que celui ou celle qui n’a pas fait son service militaire au sein des "Forces de défense Israéliennes", ne peut bénéficier de la plupart des avantages sociaux accordés aux autres. Les Palestiniens étant dispensés de faire un service militaire qui les obligerait à brimer notamment les Palestiniens des territoires occupés, ils sont du même coup privés de tous les avantages sociaux liés à l’accomplissement du service militaire, et ces avantages sont très importants : accès au crédit en matière de logement, dispense partielle de frais d’inscription aux formations professionnelles organisées par l’Etat, bourses d’enseignement, de créations d’entreprises, logements d’étudiants... "Or, tant que l’Etat d’Israël entretiendra des relations conflictuelles avec ses voisins arabes de la région du Proche-Orient et tant que le conflit israélo-palestinien n’aura pas trouvé d’issue, il demeurera inconcevable que les Palestiniens intègrent les forces armées israéliennes", remarque justement la FIDH. Le rapport relève au demeurant que les étudiants haredim (juifs orthodoxes) des écoles religieuses, qui sont également exemptés de service militaire, ne se voient pas pour autant privés de tous ces avantages.
DISCRIMINATION SYSTEMATIQUE VIS A VIS DES MUNICIPALITES ARABES
Plus généralement, la mission d’enquête souligne la faiblesse des moyens accordés par l’Etat israélien aux municipalités arabes, qui ne peuvent de ce fait offrir des services de base à leurs résidents, ce qui se répercute particulièrement dans les domaines de l’enseignement et des soins de santé.
(Rappelons que les citoyens arabes d’Israël résident soit dans des localités non reconnues par les autorités israéliennes et ne sont donc pas inclus dans les statistiques, soit dans des localités arabes, soit plus rarement dans des municipalités à dominante juive)
On estime que les municipalités arabes reconnues reçoivent 3 à 4 fois moins de crédits d’équipement que les localités juives. Elles souffrent donc de chômage et de sous-développement chroniques, mais ne figurent pas pour autant parmi les "zones de développement prioritaire" en faveur desquelles les gouvernements israéliens successifs ont consenti leurs principaux investissements.
Cette " discrimination systématique à l’encontre des municipalités arabes", ne date pas d’aujourd’hui, peut-on lire dans le rapport. Elle est "structurelle" et aggravée par le fait que les entreprises s’installent rarement dans les municipalités arabes, et que l’ensemble des taxes locales permettant de financer les services municipaux sont donc à la charge d’une population plus défavorisée économiquement. La FIDH donne l’exemple de Nazareth, ville divisée en deux secteurs, juif et arabe. "Dans le secteur juif, 70 % des taxes collectées viennent des sociétés, contre 12 % dans le secteur arabe du fait de discrimination".
LA SOI DISANT EGALITE DE VOTE
Mais chacun a le droit de vote, en Israël, entend-on régulièrement. Oui, à condition de préciser comme le fait la mission d’enquête que le système politique israélien exclut de la compétition électorale toute formation dont le programme met en cause le caractère juif de l’Etat d’Israël, c’est à dire qui conteste que l’’Etat d’Israël est "l’Etat des Juifs" (article 5 de la loi sur les partis politiques et article 7 de la Loi fondamentale sur la Knesset). Préconiser par exemple le droit au retour des Palestiniens de 1948, alors que les Juifs du monde entier ont le droit de venir vivre en Israël, ce qui s’appelle la "Loi du retour", est par exemple impossible pour une formation politique au parlement israélien
LA LOI DU RETOUR A SENS UNIQUE
"Parmi les discriminations directes, les plus notables résultent de la Loi du retour - alors que toute personne de religion juive peut immigrer en Israël, l’immigration d’Arabes est rendue particulièrement difficile, y compris dans le cadre du regroupement familial -, de l’accès aux juridictions civiles dans les contentieux liés au statut personnel, et de la délégation à des organisations sionistes de la gestion de la terre qui est la propriété de l’Etat d’Israël".
LE SORT CATASTROPHIQUE DES POPULATIONS BEDOUINES
Le rapport consacre un chapitre au sort particulièrement dur réservé par l’Etat d’Israël à la minorité bédouine. Les Bédouins du Neguev représentent une population d’environ 130.000 personnes confinée depuis 1953 dans la région à l’est de la ligne Beersheva-Hura-Hébron et auxquelles la terre a été confisquée sous prétexte qu’elle n’était pas cultivée, et sans tenir compte du fait qu’elle servait de pâture aux élevages. Les Bédouins ont donc été traités comme des "absents", dont il devenait légal de confisquer la terre. Les tentes bédouines n’ont pas reçu le statut de "villages" et le mode de vie pastoral n’a pas été reconnu dans la législation israélienne.
A compter de 1967, le gouvernement israélien a opéré un regroupement forcé des Bédouins dans des concentrations urbaines ("townships") pour libérer de la place à la colonisation par des populations juives. Ce qui permettait du même coup, note la Arab Association for Human Rights (HRA) de fournir une main-d’oeuvre à bon marché à l’économie juive. Actuellement 7 localités de peuplement de Bédouins sont reconnues par les autorités israéliennes, soit 58.000 personnes regroupés par le gouvernement qui leur accorde parcimonieusement quelques services sociaux de base, tandis qu’environ 78.000 autres Bédouins vivent dans des villages "non reconnus". Les enquêteurs de la FIDH notent que les Bédouins qui ont accepté les regroupements le payent cher à tous points de vue, et notamment en termes de déstructuration familiale. Non seulement l’extrême pauvreté est de mise dans ces townships, où il n’y a aucune activité industrielle, où le chômage est étendu, où les femmes n’ont plus de rôle en l’absence d’un mode de vie pastoral, où la perte d’identité en milieu urbain est flagrante, et où ont été regroupées des familles de tribus différentes pour mieux susciter les antagonismes. Qui plus est, ces localités se voient refuser les droits politiques les plus élémentaires puisqu’elles n’ont même pas le droit d’élire leurs propres conseils municipaux. Pour 5 de ces localités c’est le gouvernement israélien qui désigne les membres du conseil municipal !
Quant à la cinquantaine de villages "non reconnus", privés de la moindre infrastructure, ils vivent dans "l’extrême dénuement", sans école, sans dispensaire, sans égouts, sans route permettant le passage de transports collectifs.( 5 cliniques ont été construites récemment suite à des recours judiciaires introduits par l’association Adalah). Ceci contrairement aux collectivités juives qui se sont installées dans le Neguev, note le rapport qui réfute du même coup l’argument de la "difficulté d’accès de la région".
La connexion à un réseau téléphonique ou à un réseau de distribution d’eau ou d’électricité leur est interdite. Ils n’ont droit qu’à un générateur local qui ne leur fournit de l’eau et de l’électricité que quelques heures par jour. Quand ils construisent des habitations, elles sont jugées illégales et détruites, ou menacées de destruction, ce qui maintient la population dans un état d’insécurité permanent. Ils se voient refuser l’accès aux écoles des villages juifs opulents qui se sont installés sur les terres voisines et qui n’attendent que le moment où ils partiront pour prendre leur place. Ils n’ont par ailleurs aucun droit de vote, même au niveau municipal, puisqu’ils n’ont pas de résidence officiellement reconnue.
Les recommandations du Comité des droits de l’Homme des Nations Unies sur "l’égalité de traitement qui devrait être accordée aux communautés bédouines et aux implantations juives de la région" sont jusqu’à présent restées lettre morte déplore le rapport. Et rien dans les programmes israéliens sur 20 ans ne permet de prévoir une amélioration de leur situation, estiment ses auteurs.
"ETAT JUIF" : UN CONCEPT QUI RIME NECESSAIREMENT AVEC DISCRIMINATION
En conclusion, tout en estimant qu’il ne lui revient pas de se prononcer sur "le projet politique fondateur de l’Etat d’Israël", la mission "constate que ce projet politique - l’instauration d’un ’Etat juif - est porteur d’une discrimination à l’égard de la population non juive."
Elle qualifie les discriminations énumérées de "violation à la déclaration universelle des droits de l’homme, au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, et à la Convention internationale pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale".
Ces violations ont été condamnées par les Nations Unies, rappelle la mission, mais les enquêteurs ne sont guère optimistes quant à une éventuelle amélioration de la situation.
Tout d’abord, expliquent-ils, parce que le gouvernement israélien a envenimé la situation en réprimant brutalement les citoyens arabes israéliens lorsqu’ils ont manifesté pacifiquement leur solidarité avec les Palestiniens des territoires occupés : "La mission condamne l’attitude répressive et brutale des autorités israéliennes en octobre 2000 lors des manifestations de la population arabe exprimant dans un cadre légaliste sa solidarité naturelle avec la révolte des Palestiniens vivant dans les territoires occupés. Cette répression a engendré une grave crise de confiance des citoyens arabes d’Israël à l’égard des institutions de leur Etat."
Ensuite la mission estime que "la question du statut des citoyens arabes israéliens et de leur intégration dans l’Etat d’Israël, ne pourra recevoir de solution pleinement satisfaisante sans la résolution définitive du conflit israélo-palestinien et sans une réflexion fondamentale sur la définition d’Israël comme Etat juif". Deux problèmes qui loin d’être réglés, n’ont guère évolué depuis que les auteurs ont terminé leur rapport.
Quant aux recommandations adressées par la FIDH à Israël concernant l’alignement du statut des citoyens non Juifs sur celui des citoyens juifs ou la suppression des mentions d’appartenance nationale sur les cartes d’identité, on ne manquerait pas de les qualifier aujourd’hui d’antisémites. On est actuellement traîné devant les tribunaux français pour moins que cela, comme a pu le constater récemment Edgar Morin qui a été condamné pour incitation à la haine raciale, à la demande du gouvernement français, pour des propos beaucoup moins sévères et explicites que ceux publiés par la FIDH dans ce rapport public.
* Rapport hors série de la lettre mensuelle de la FIDH (juillet 2001). "Mission d’enquête sur le statut des citoyens arabes et israéliens. Des étrangers de l’intérieur : le statut de la minorité palestinienne d’Israël", par Claude Katz, secrétaire général de la FIDH et Olivier de Schutter, Secrétaire général de la Ligue des Droits de l’Homme (Belgique francophone).
maxulaprates - Page 11
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C'est la Fédération Internationale des Droits de l'Homme qui le dit :
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كيف نشفى من حب تونس
كيف نشفى من حب تونس
(...)
كيف نشفى من حب تونس الذي فينا مجرى النفس
لقد راينا في تونس من الالفة و الحنان والسند السمح ما لم نره في اي مكان اخر
لذلك نخرج منها كما لم نخرج من اي مكان اخر
نقفز من حضنهاالى موطئ القدم الاول
في ساحة الوطن الخلفية
بعدما تجلت لنا فيها
في البشر و الشجر و الحجر
صور ارواحنا المعلقة كعاملات النحل على ازهار السياج البعيد(...)
فهل نقول لك شكرا
لم اسمع عاشقين يقولان شكرا
و لكن شكرا لك لانك انت من انت
حافظي على نفسك يا تونس
سنلتقي غدا على ارض اختك فلسطين(...)
محمود درويش
***
تونس و درويش
درويش و تونس قصة عشق ازلية احبها و احبته تبنته و تبناها كانت له الدفء فكان لها الوفاء
لذلك قال ما قال يوم حان موعد عودة الفلسطينين الى ارضهم الاولى و الاخيرة فكانت مشاعر درويش تتراقص بين سعادة العودة و الم المغادرة***
و اليوم يرحل محمود درويش من جديد و لكن الى الموطن الاخر
***
الى اسير السرائر و خبير العلي على المخافر
اليك ايا قليم الانامل و عصي المخابر
الى دفقك الثائر على الكبائرالى و على رسلك تخطو المهجة
والدفاتر
وفاء وفاء و ذكرى تكسو المقلة
كما هاذي الستائرسود خضر بيض حمر كما حبري و وعد الدمعة
كما حزني و قطر الشمعةغمس اليم السواد و شوق ديوان واعد
غمز اخير مسالم و حرق ايمان دائمدعا الطبيب السماء و دوى الدواء في القليب
والتوى المحمود مبتسما للحكيم
و انتشى القلب مكتنزا دقات الرحيلدقت الدقيقة و حام الحمام
قامت ليلى من سباتها
عزفت على السماء زغاريدها
و استلمت قلم فحيل الشعراء
نزلت سهلا ايا هديل اليمام و رفعت جبلا على سهول باذن الجليل -
Citations de Henry David THOREAU
Henry David Thoreau
Philosophe américain
[Philosophie]
Né à Concord, Massachusetts le 17 juillet 1817
Décédé à Concord, Massachusetts le 06 mai 1862« En tuant le temps on blesse l’éternité »
Henry David ThoreauLes citations d'Henry David Thoreau
«Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde, pour se trouver soi-même.»
[ Henry David Thoreau ]
«Les hommes sont nés pour réussir et non pour échouer.»
[ Henry David Thoreau ]
«Nous sommes des mannequins montés sur une carcasse creuse et nous avons le foie à la place du coeur.»
[ Henry David Thoreau ]
«Le poème de la création ne s’arrête jamais ; mais rares sont les oreilles capables de le capter.»
[ Henry David Thoreau ]
«Ce qu’il y a de plus singulier dans la vie de l’homme, ce n’est pas sa soumission mais son opposition aux instincts. Il aspire à une vie surnaturelle.»
[ Henry David Thoreau ]
«Le gouvernement le meilleur est celui qui gouverne le moins.»
[ Henry David Thoreau ]
«Le talent ne fait qu’indiquer la profondeur du caractère dans une certaine direction.»
[ Henry David Thoreau ] - Journal
«La nature à chaque instant s'occupe de votre bien-être. Elle n'a pas d'autre fin. Ne lui résistez pas.»
[ Henry David Thoreau ]
«Si un chien court après vous, sifflez-le. Sachez contredire et vous confondrez les philosophes.»
[ Henry David Thoreau ] - Journal
«Nous ne saurions nous passer de nos péchés, ils sont la grande route de la vertu.»
[ Henry David Thoreau ]
«La plupart des gens désirent bien plus avoir des vêtements à la mode, ou du moins propres et sans raccommodages, que d'avoir la conscience nette.»
[ Henry David Thoreau ] - Walden ou la vie dans les bois
«Les faits les plus intéressants et les plus beaux sont en eux-mêmes poésie.»
[ Henry David Thoreau ]
«Ce qu’il y a devant nous et ce que nous laissons derrière, ceci est peu de chose comparativement à ce qui est en nous. Et lorsque nous amenons dans le monde ce qui dormait en nous, des miracles se produisent.»
[ Henry David Thoreau ]
«Ceux que nous aimons, nous pouvons les haïr. Les autres nous sont indifférents.»
[ Henry David Thoreau ] - Journal
«Je voulais vivre intensement et sucer la moelle de la vie. Et ne pas, quand je viendrai à mourir, découvrir que je n'aurai pas vécu.»
[ Henry David Thoreau ]
«La poésie n'est autre chose que la santé du discours.»
[ Henry David Thoreau ] - Journal
«C'est la présence qui fait le silence d'une chambre.»
[ Henry David Thoreau ] - Journal
«Il n’y a qu’un remède à l’amour : aimer davantage.»
[ Henry David Thoreau ] - Journal
«Tu dois vivre dans le présent, te lancer au-devant de chaque vague, trouver ton éternité à chaque instant.»
[ Henry David Thoreau ]
«Le monde n'est pas moins beau pour n'être vu qu'à travers une fente ou le trou d'une planche.»
[ Henry David Thoreau ] - Journal
«Etre philosophe, c'est résoudre quelques-uns des problèmes de la vie non seulement en théorie, mais en pratique.»
[ Henry David Thoreau ] - Walden
«Je préférerais m'asseoir sur un potiron et le posséder bien à moi que d'être à plusieurs sur un coussin de velours.»
[ Henry David Thoreau ] - Walden
«Chaque génération se moque des vieilles modes, mais suit religieusement les nouvelles.»
[ Henry David Thoreau ]
«Comment les jeunes pourraient mieux apprendre à vivre qu’en s’y essayant ?»
[ Henry David Thoreau ]
«Nous devons être d'abord des hommes et ensuite seulement des sujets.»
[ Henry David Thoreau ] - La désobéissance civile
«L'oppresseur ne se rend pas compte du mal qu'implique l'oppression tant que l'opprimé l'accepte.»
[ Henry David Thoreau ] - La désobéissance civile
«La perdrix aime les pois, mais pas ceux qui l'accompagnent dans la casserole.»
[ Henry David Thoreau ] - Marcher
«Rien n'est autant à craindre que la crainte elle-même.»
[ Henry David Thoreau ]
«Ce qu'on appelle résignation n'est autre que du désespoir confirmé.»
[ Henry David Thoreau ]
«ll est aussi difficile de se voir soi-même que de regarder en arrière sans se retourner.»
[ Henry David Thoreau ]
«Le son de la pompe qui grince est aussi nécessaire que la musique des sphères.»
[ Henry David Thoreau ] - Journal
«Jamais la loi n'a rendu les hommes plus justes d'une seule once, mais, en raison du respect qu'ils lui portent.»
[ Henry David Thoreau ] - Résistance au gouvernement civil
«Deux personnes sont nécessaires pour dire la vérité, une pour parler et l'autre pour écouter.»
[ Henry David Thoreau ]
«L'état n'a jamais mieux aidé une personne à entreprendre quelque chose qu'en étant hors de son chemin.»
[ Henry David Thoreau ]
«Si vous avez construit des châteaux dans les nuages, votre travail n'est pas vain ; c'est là qu'ils doivent être. À présent, donnez-leurs des fondations.»
[ Henry David Thoreau ]
«Le chercheur de tare en trouvera même au paradis.»
[ Henry David Thoreau ]
«Il est plus désirable de cultiver le respect du bien que le respect de la loi.»
[ Henry David Thoreau ] - La désobéissance civile
«Le critiqueur trouverait à redire même au paradis.»
[ Henry David Thoreau ]
«La morale, ce n'est pas seulement être bon, mais aussi être bon à quelque chose.»
[ Henry David Thoreau ]
«En tuant le temps on blesse l’éternité.»
[ Henry David Thoreau ] - Excursions -
Savoir raison garder
Certes la prestation étoilée samedi dernier ne fut guère rassurante ; même qu’elle s’inscrivait sur une triste liste de contreperformances en déplacements africains ..
Mais à notre avis il ne faut pas s’alarmer outre mesure .. l’Etoile est bien là .. debout et bien armée ..
Car après tout, n’est il pas des plus normal que l’équipe qui renouvelle son effectif et son staff connaisse une nouvelle phase de rodage au plus haut niveau ? j’en connais des « grandes » équipes qui tiendraient difficilement après autant de changements .. demandez à nos amis sfaxiens ..
N’est il pas possible de connaître un jour sans au football ? surtout quand on joue sur un terrain des plus rudes en Afrique et contre une bonne équipe et un mauvais arbitre ?
Si l’on y ajoute les complications des blessures et de la fameuse « liste africaine » .. la défaite de samedi soir ne choquerait plus tellement ..
Toutefois, ces alibis ne doivent pas non plus cacher des lacunes et des limites palpables ..
L’effectif de l’Etoile est certes riche, mais aucunement rodé ni homogène .. on cherche encore et toujours un noyau dur pour asseoir la machine ..
La seule bonne nouvelle est sans doute la bonne prestation d’un Balbouli bien en verve et déjà présent et concentré ..
En feuilletant les forums des étoilistes ce matin, je ne me suis pas étonné de voir, déjà, des critiques contre DeCastel, contre Moez Driss et contre un certain nombre de joueurs ..
Je crois que c’est trop de passion .. trop de démesure .. je pense qu’il serait bien plus judicieux de se rapprocher de l’équipe, de la connaître, de la supporter et de laisser les gens travailler ..
Et en définitive par grosses déceptions, comme par grandes victoires .. il faut assurément savoir raison garder.
A suivre ..
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la beauté conjuguée avec le rythme
Magnifique soirée hier au Théâtre Municipal de Tunis ..
Une belle ballade libano-cubaine .. une voix suave .. un rythme fou .. et une affluence à la hauteur du spectacle ..
La belle Hanine Abou Chakra et ses « diables » cubains ont réussit à allumer la soirée .. au point que le public ait refusé de repartir .. obligeant les cubains, il est vrai très flattés et donc volontaires, à rallonger la soirée pendant de longues minutes ..
Même si il s’agit là d’un montage fait par un producteur libanais .. et malgré l’absence de production originale et la domination des reprises « revisitées » .. le mélange était tellement bien réussi que le spectacle a connu un grand succès ..
Franchement c’est à voir et revoir .. -
just for fun : - betisier du tribunal -
AVOCAT: Qu'a donné le prélèvement de tissu vaginal ?
TEMOIN: Des traces de sperme.
AVOCAT: Du sperme masculin?
TEMOIN: C'est le seul que je connaisse.
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Citation:
AVOCAT: Avez-vous couché avec lui à New York ?
TEMOIN: Je refuse de répondre à cette question.
AVOCAT: Avez-vous couché avec lui à Chicago ?
TEMOIN: Je refuse de répondre à cette question.
AVOCAT: Avez-vous couché avec lui à Miami ?
TEMOIN: Non.
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Q: Quel est le jour de votre anniversaire ?
R: 15 juillet.
Q: Quelle année ?
R: Chaque année
Q: Dans quoi étiez-vous au moment de l'impact ?
R: Un sweat-shirt Gucci et des Reeboks.
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Q: Cette maladie, affecte-t-elle vraiment votre mémoire ?
R: Oui.
Q: Et de quelle manière cela affecte-t-il votre mémoire ?
R: J'ai oublié.
Q: Vous avez oublié. Pouvez-vous nous donner un exemple de ce que vous avez oublié ?
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Q: Quelle fut la première chose que votre mari vous a dite quand il s'est réveillé ce matin-là ?
R: Il a dit " Où suis-je Cathy ? "
Q: Et pourquoi cela vous a-t-il mis en colère ?
R: Mon nom est Susan.
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Q: Et à quel endroit a eu lieu l'accident ?
R: Approximativement au kilomètre 499.
Q: Et où se trouve le kilomètre 499 ?
R: Probablement entre les kilomètres 498 et 500.
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Q: Le plus jeune fils, celui de 20 ans, quel âge a-t-il ?
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Q: Étiez-vous présent quand votre photo a été prise ?
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Q: Était-ce vous ou votre plus jeune frère qui fut tué durant la guerre?
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Q: Vous a-t-il tué ?
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Q: À quelle distance étaient les véhicules au moment de la collision ?
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Q: Vous étiez là jusqu'à ce que vous partiez, est-ce exact ?
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Q: Combien de fois vous êtes-vous suicidé ?
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Q: Docteur, combien d'autopsies avez-vous effectuées sur des morts ?
R: Toutes mes autopsies on été effectuées sur des morts.
Q: Toutes vos réponses doivent être orales. À quelle école êtes-vous allé ?
R: Orale.
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Q: Vous souvenez-vous à quelle heure vous avez examiné le corps ?
R: L'autopsie a commencé vers 20h30.
Q: Et M. Dennington était mort à cette heure ?
R: Non, il était assis sur la table à se demander pourquoi je faisais une autopsie
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Q: Docteur, avant de faire votre autopsie, avez-vous vérifié le pouls ?
R: Non.
Q: Avez-vous vérifié la pression sanguine ?
R: Non.
Q: Avez-vous vérifié s'il respirait ?
R: Non.
Q: Alors, il est possible que le patient ait été vivant quand vous avez commencé l'autopsie ?
R: Non.
Q: Comment pouvez-vous en être certain, Docteur ?
R: Parce que son cerveau était sur mon bureau dans un bocal.
Q: Mais le patient ne pouvait-il quand même pas être encore en vie ?
R: Il est possible qu'il ait été encore en vie et en train d'exercer le métier d'avocat quelque part.merci à Boch !
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Blaguons un peu : Pub..
La maison Lefort fabrique des clous depuis plusieurs générations. Les ventes sont en baisse et le patron engage une publicitaire jeune et dynamique pour lui faire une publicité pour la télévision.
Après 2 semaines de travail, le visionnage a lieu:
La caméra suit un chemin, arrive en haut d'une colline puis fait un zoom arrière. Finalement, on aperçoit le Christ sur la croix en train d'agoniser et apparaît le slogan: "Avec les clous Lefort, ça tient très fort".
Choqué par ce qu'il vient de voir, le patron explique à la publicitaire que l'image de Jésus sur la croix est trop violente et qu'elle doit revoir sa copie.
2 semaines passent et le visionnage reprend:
La caméra suit un chemin, arrive en haut d'une colline puis fait un zoom arrière et termine sur un plan fixe d'une croix au sommet de la colline mais sans Jésus cette fois. Puis le slogan apparaît: "Avec les clous Lefort, il tiendrait encore". -
choisi pour vous : "Déconstruction d’une histoire mythique"
ceci est un article intéressant paru sur les colonnes du "Monde Diplomatique" .. l'intérêt de ce texte réside surtout dans le fait qu'il ait été écrit pat un certain Shlomo SAND, historien, professeur à l’université de Tel-Aviv, auteur de Comment le peuple juif fut inventé, à paraître chez Fayard en septembre.
voici l'article :
Comment fut inventé le peuple juif
Les Juifs forment-ils un peuple ? A cette question ancienne, un historien israélien apporte une réponse nouvelle. Contrairement à l’idée reçue, la diaspora ne naquit pas de l’expulsion des Hébreux de Palestine, mais de conversions successives en Afrique du Nord, en Europe du Sud et au Proche-Orient. Voilà qui ébranle un des fondements de la pensée sioniste, celui qui voudrait que les Juifs soient les descendants du royaume de David et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars.
Par Shlomo Sand
Tout Israélien sait, sans l’ombre d’un doute, que le peuple juif existe depuis qu’il a reçu la Torah (1) dans le Sinaï, et qu’il en est le descendant direct et exclusif. Chacun se persuade que ce peuple, sorti d’Egypte, s’est fixé sur la « terre promise », où fut édifié le glorieux royaume de David et de Salomon, partagé ensuite en royaumes de Juda et d’Israël. De même, nul n’ignore qu’il a connu l’exil à deux reprises : après la destruction du premier temple, au VIe siècle avant J.-C., puis à la suite de celle du second temple, en l’an 70 après J.C.
S’ensuivit pour lui une errance de près de deux mille ans : ses tribulations le menèrent au Yémen, au Maroc, en Espagne, en Allemagne, en Pologne et jusqu’au fin fond de la Russie, mais il parvint toujours à préserver les liens du sang entre ses communautés éloignées. Ainsi, son unicité ne fut pas altérée. A la fin du XIXe siècle, les conditions mûrirent pour son retour dans l’antique patrie. Sans le génocide nazi, des millions de Juifs auraient naturellement repeuplé Eretz Israël (« la terre d’Israël ») puisqu’ils en rêvaient depuis vingt siècles.
Vierge, la Palestine attendait que son peuple originel vienne la faire refleurir. Car elle lui appartenait, et non à cette minorité arabe, dépourvue d’histoire, arrivée là par hasard. Justes étaient donc les guerres menées par le peuple errant pour reprendre possession de sa terre ; et criminelle l’opposition violente de la population locale.
D’où vient cette interprétation de l’histoire juive ? Elle est l’œuvre, depuis la seconde moitié du XIXe siècle, de talentueux reconstructeurs du passé, dont l’imagination fertile a inventé, sur la base de morceaux de mémoire religieuse, juive et chrétienne, un enchaînement généalogique continu pour le peuple juif. L’abondante historiographie du judaïsme comporte, certes, une pluralité d’approches. Mais les polémiques en son sein n’ont jamais remis en cause les conceptions essentialistes élaborées principalement à la fin du XIXe siècle et au début du XXe.
Lorsque apparaissaient des découvertes susceptibles de contredire l’image du passé linéaire, elles ne bénéficiaient quasiment d’aucun écho. L’impératif national, telle une mâchoire solidement refermée, bloquait toute espèce de contradiction et de déviation par rapport au récit dominant. Les instances spécifiques de production de la connaissance sur le passé juif — les départements exclusivement consacrés à l’« histoire du peuple juif », séparés des départements d’histoire (appelée en Israël « histoire générale ») — ont largement contribué à cette curieuse hémiplégie. Même le débat, de caractère juridique, sur « qui est juif ? » n’a pas préoccupé ces historiens : pour eux, est juif tout descendant du peuple contraint à l’exil il y a deux mille ans.
Ces chercheurs « autorisés » du passé ne participèrent pas non plus à la controverse des « nouveaux historiens », engagée à la fin des années 1980. La plupart des acteurs de ce débat public, en nombre limité, venaient d’autres disciplines ou bien d’horizons extra-universitaires : sociologues, orientalistes, linguistes, géographes, spécialistes en science politique, chercheurs en littérature, archéologues formulèrent des réflexions nouvelles sur le passé juif et sioniste. On comptait également dans leurs rangs des diplômés venus de l’étranger. Des « départements d’histoire juive » ne parvinrent, en revanche, que des échos craintifs et conservateurs, enrobés d’une rhétorique apologétique à base d’idées reçues.
Le judaïsme, religion prosélyte
Bref, en soixante ans, l’histoire nationale a très peu mûri, et elle n’évoluera vraisemblablement pas à brève échéance. Pourtant, les faits mis au jour par les recherches posent à tout historien honnête des questions surprenantes au premier abord, mais néanmoins fondamentales.
La Bible peut-elle être considérée comme un livre d’histoire ? Les premiers historiens juifs modernes, comme Isaak Markus Jost ou Leopold Zunz, dans la première moitié du XIXe siècle, ne la percevaient pas ainsi : à leurs yeux, l’Ancien Testament se présentait comme un livre de théologie constitutif des communautés religieuses juives après la destruction du premier temple. Il a fallu attendre la seconde moitié du même siècle pour trouver des historiens, en premier lieu Heinrich Graetz, porteurs d’une vision « nationale » de la Bible : ils ont transformé le départ d’Abraham pour Canaan, la sortie d’Egypte ou encore le royaume unifié de David et Salomon en récits d’un passé authentiquement national. Les historiens sionistes n’ont cessé, depuis, de réitérer ces « vérités bibliques », devenues nourriture quotidienne de l’éducation nationale.
Mais voilà qu’au cours des années 1980 la terre tremble, ébranlant ces mythes fondateurs. Les découvertes de la « nouvelle archéologie » contredisent la possibilité d’un grand exode au XIIIe siècle avant notre ère. De même, Moïse n’a pas pu faire sortir les Hébreux d’Egypte et les conduire vers la « terre promise » pour la bonne raison qu’à l’époque celle-ci... était aux mains des Egyptiens. On ne trouve d’ailleurs aucune trace d’une révolte d’esclaves dans l’empire des pharaons, ni d’une conquête rapide du pays de Canaan par un élément étranger.
Il n’existe pas non plus de signe ou de souvenir du somptueux royaume de David et de Salomon. Les découvertes de la décennie écoulée montrent l’existence, à l’époque, de deux petits royaumes : Israël, le plus puissant, et Juda, la future Judée. Les habitants de cette dernière ne subirent pas non plus d’exil au VIe siècle avant notre ère : seules ses élites politiques et intellectuelles durent s’installer à Babylone. De cette rencontre décisive avec les cultes perses naîtra le monothéisme juif.
L’exil de l’an 70 de notre ère a-t-il, lui, effectivement eu lieu ? Paradoxalement, cet « événement fondateur » dans l’histoire des Juifs, d’où la diaspora tire son origine, n’a pas donné lieu au moindre ouvrage de recherche. Et pour une raison bien prosaïque : les Romains n’ont jamais exilé de peuple sur tout le flanc oriental de la Méditerranée. A l’exception des prisonniers réduits en esclavage, les habitants de Judée continuèrent de vivre sur leurs terres, même après la destruction du second temple.
Une partie d’entre eux se convertit au christianisme au IVe siècle, tandis que la grande majorité se rallia à l’islam lors de la conquête arabe au VIIe siècle. La plupart des penseurs sionistes n’en ignoraient rien : ainsi, Yitzhak Ben Zvi, futur président de l’Etat d’Israël, tout comme David Ben Gourion, fondateur de l’Etat, l’ont-ils écrit jusqu’en 1929, année de la grande révolte palestinienne. Tous deux mentionnent à plusieurs reprises le fait que les paysans de Palestine sont les descendants des habitants de l’antique Judée (2).
A défaut d’un exil depuis la Palestine romanisée, d’où viennent les nombreux Juifs qui peuplent le pourtour de la Méditerranée dès l’Antiquité ? Derrière le rideau de l’historiographie nationale se cache une étonnante réalité historique. De la révolte des Maccabées, au IIe siècle avant notre ère, à la révolte de Bar-Kokhba, au IIe siècle après J.-C, le judaïsme fut la première religion prosélyte. Les Asmonéens avaient déjà converti de force les Iduméens du sud de la Judée et les Ituréens de Galilée, annexés au « peuple d’Israël ». Partant de ce royaume judéo-hellénique, le judaïsme essaima dans tout le Proche-Orient et sur le pourtour méditerranéen. Au premier siècle de notre ère apparut, dans l’actuel Kurdistan, le royaume juif d’Adiabène, qui ne sera pas le dernier royaume à se « judaïser » : d’autres en feront autant par la suite.
Les écrits de Flavius Josèphe ne constituent pas le seul témoignage de l’ardeur prosélyte des Juifs. D’Horace à Sénèque, de Juvénal à Tacite, bien des écrivains latins en expriment la crainte. La Mishna et le Talmud (3) autorisent cette pratique de la conversion — même si, face à la pression montante du christianisme, les sages de la tradition talmudique exprimeront des réserves à son sujet.
La victoire de la religion de Jésus, au début du IVe siècle, ne met pas fin à l’expansion du judaïsme, mais elle repousse le prosélytisme juif aux marges du monde culturel chrétien. Au Ve siècle apparaît ainsi, à l’emplacement de l’actuel Yémen, un royaume juif vigoureux du nom de Himyar, dont les descendants conserveront leur foi après la victoire de l’islam et jusqu’aux temps modernes. De même, les chroniqueurs arabes nous apprennent l’existence, au VIIe siècle, de tribus berbères judaïsées : face à la poussée arabe, qui atteint l’Afrique du Nord à la fin de ce même siècle, apparaît la figure légendaire de la reine juive Dihya el-Kahina, qui tenta de l’enrayer. Des Berbères judaïsés vont prendre part à la conquête de la péninsule Ibérique, et y poser les fondements de la symbiose particulière entre juifs et musulmans, caractéristique de la culture hispano-arabe.
La conversion de masse la plus significative survient entre la mer Noire et la mer Caspienne : elle concerne l’immense royaume khazar, au VIIIe siècle. L’expansion du judaïsme, du Caucase à l’Ukraine actuelle, engendre de multiples communautés, que les invasions mongoles du XIIIe siècle refoulent en nombre vers l’est de l’Europe. Là, avec les Juifs venus des régions slaves du Sud et des actuels territoires allemands, elles poseront les bases de la grande culture yiddish (4).
Ces récits des origines plurielles des Juifs figurent, de façon plus ou moins hésitante, dans l’historiographie sioniste jusque vers les années 1960 ; ils sont ensuite progressivement marginalisés avant de disparaître de la mémoire publique en Israël. Les conquérants de la cité de David, en 1967, se devaient d’être les descendants directs de son royaume mythique et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars. Les Juifs font alors figure d’« ethnos » spécifique qui, après deux mille ans d’exil et d’errance, a fini par revenir à Jérusalem, sa capitale.
Les tenants de ce récit linéaire et indivisible ne mobilisent pas uniquement l’enseignement de l’histoire : ils convoquent également la biologie. Depuis les années 1970, en Israël, une succession de recherches « scientifiques » s’efforce de démontrer, par tous les moyens, la proximité génétique des Juifs du monde entier. La « recherche sur les origines des populations » représente désormais un champ légitimé et populaire de la biologie moléculaire, tandis que le chromosome Y mâle s’est offert une place d’honneur aux côtés d’une Clio juive (5) dans une quête effrénée de l’unicité d’origine du « peuple élu ».
Cette conception historique constitue la base de la politique identitaire de l’Etat d’Israël, et c’est bien là que le bât blesse ! Elle donne en effet lieu à une définition essentialiste et ethnocentriste du judaïsme, alimentant une ségrégation qui maintient à l’écart les Juifs des non-Juifs — Arabes comme immigrants russes ou travailleurs immigrés.
Israël, soixante ans après sa fondation, refuse de se concevoir comme une république existant pour ses citoyens. Près d’un quart d’entre eux ne sont pas considérés comme des Juifs et, selon l’esprit de ses lois, cet Etat n’est pas le leur. En revanche, Israël se présente toujours comme l’Etat des Juifs du monde entier, même s’il ne s’agit plus de réfugiés persécutés, mais de citoyens de plein droit vivant en pleine égalité dans les pays où ils résident. Autrement dit, une ethnocratie sans frontières justifie la sévère discrimination qu’elle pratique à l’encontre d’une partie de ses citoyens en invoquant le mythe de la nation éternelle, reconstituée pour se rassembler sur la « terre de ses ancêtres ».
Ecrire une histoire juive nouvelle, par-delà le prisme sioniste, n’est donc pas chose aisée. La lumière qui s’y brise se transforme en couleurs ethnocentristes appuyées. Or les Juifs ont toujours formé des communautés religieuses constituées, le plus souvent par conversion, dans diverses régions du monde : elles ne représentent donc pas un « ethnos » porteur d’une même origine unique et qui se serait déplacé au fil d’une errance de vingt siècles.
Le développement de toute historiographie comme, plus généralement, le processus de la modernité passent un temps, on le sait, par l’invention de la nation. Celle-ci occupa des millions d’êtres humains au XIXe siècle et durant une partie du XXe. La fin de ce dernier a vu ces rêves commencer à se briser. Des chercheurs, en nombre croissant, analysent, dissèquent et déconstruisent les grands récits nationaux, et notamment les mythes de l’origine commune chers aux chroniques du passé. Les cauchemars identitaires d’hier feront place, demain, à d’autres rêves d’identité. A l’instar de toute personnalité faite d’identités fluides et variées, l’histoire est, elle aussi, une identité en mouvement.
Shlomo Sand.
(1) Texte fondateur du judaïsme, la Torah — la racine hébraïque yara signifie enseigner — se compose des cinq premiers livres de la Bible, ou Pentateuque : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome.
(2) Cf. David Ben Gourion et Yitzhak Ben Zvi, « Eretz Israël » dans le passé et dans le présent (1918, en yiddish), Jérusalem, 1980 (en hébreu) et Ben Zvi, Notre population dans le pays (en hébreu), Varsovie, Comité exécutif de l’Union de la jeunesse et Fonds national juif, 1929.
(3) La Mishna, considérée comme le premier ouvrage de littérature rabbinique, a été achevée au IIe siècle de notre ère. Le Talmud synthétise l’ensemble des débats rabbiniques concernant la loi, les coutumes et l’histoire des Juifs. Il y a deux Talmud : celui de Palestine, écrit entre le IIIe et le Ve siècle, et celui de Babylone, achevé à la fin du Ve siècle.
(4) Parlé par les Juifs d’Europe orientale, le yiddish est une langue slavo-allemande comprenant des mots issus de l’hébreu.
(5) Dans la mythologie grecque, Clio était la muse de l’Histoire.http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205
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Proverbes Africains !
« Quand un poisson commence à pourrir, c’est toujours par la tête »
" Quand un aveugle vous menace de lapidation, c'est qu'il a déjà le pied sur la pierre. "
« Si tu as de nombreuses richesses donne ton bien ; si tu possède peu, donne ton coeur. »
« Là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. »
« Aussi longtemps que les lions n'auront pas leur historien, les récits de chasse tourneront toujours à la gloire du chasseur.»
« Le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits.»
« Si tu vois une chèvre dans le repaire d'un lion, aie peur d'elle. »
« Le coassement des grenouilles n'empêche pas l'éléphant de boire. »
« Ne te lasse pas de crier ta joie d'être en vie et tu n'entendras plus d'autres cris. »
« Que celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est noyé. »
« C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle. »
" On apprend l'utilité des fesses que lorsque vient le moment de s'asseoir "
" Qui veut du miel doit avoir le courage d'affronter les abeilles "
" Qui pisse contre le vent se rince les dents "
" Dans un régime fasciste, on n’apprend pas "je suis, tu es" mais "je hais, tu suis"
" Si tu n'as pas assez d'eau pour prendre un bain , lave toi le visage "
" Le coq qui chante si fièrement aujourd'hui ne dois pas oublier qu'il vient d'un oeuf "
" Quand les éléphants se battent , c'est l'herbe qui souffre ! "
" Si tu te lève un matin avec deux paires de couilles, te prend pas pour un surhomme, mais t'est sûrement en train de te faire enculer "
" Si tu te couches avec le cul qui gratte, tu te lèveras avec les doigts qui puent "
" La violence du vent n'enlève pas les tâches du léopard "
" Si le sol te brûle les pieds c'est que tu ne cours pas assez vite "
" Le soleil n'oublie jamais un village, même si il est petit "
" Si tu te tapes la tête contre une cruche et que sa sonne creux, n'en déduis pas forcément que c'est la cruche qui est vide... "
" Si tu peux marcher, tu peux danser. Si tu peux parler, tu peux chanter... "
" Ce n'est pas parce que la hyène a mauvaise haleine qu'il faut lui interdire de bailler "
" La chèvre mange là où elle est attachée "
" Qui dit bonjour madame, dit au revoir l'argent "
" Traverse la rivière avant d'insulter le crocodile "
" Qui avale une noix de coco, fait confiance en son anus. "
" L'oreille n'est jamais plus grande que la tête. "
" En Afrique, chaque fois qu'un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle "
" Un tronc d'arbre a beau séjourner dans le fleuve, il ne se transformera jamais en crocodile! "
" Un pet qui se prolonge peut entrainer une vraie chiasse. "
" Un grain de maïs a toujours tort devant une poule. "
" Ne jette pas la provision d'eau de ta jarre parce que la pluie s'annonce. "
" Toi dans la forêt, moi dans la forêt, et tu me demandes où est le soleil ? "
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وقتللي يولي السارق هو اللي يسخف ...
.. من ضمن الحاجات اللي افرزتها امنكانية التعبير الافتراضي عبر المدونات, ثمة أشخاص للأسف امتهنت التنبير المجاني علاسلام, آخر طلعة طلعوا بيها هي كيفاش ربي قرر عقوبة قطع اليد للسارق,
معناها السارق ولى يسخف .. الوضع اللي نعيشوا فيه خير .. سرقة ونطرة وبراكاجات ..
ظاهرلي المفروض نحميوا المجتمع موش السارق
خاصة وأنه اللي يسرق من الجوع قلة .. الناس تسرق باش تشري كراهب وتلبس مليح ..
الناس اللي عاملة روحها تدافع على الانسانية .. ماذا بيا يفسرولي على أنهي انسانية يدافعوا ؟ على الانسان اللي يتسرق والا على السارق ؟
في عصر الخليفة عمر قصوا اليد مرتين في 11 سنة ..
معناها اللي يجي يسرق يتفكر اش يستنى فيه يرجعله شاهد العقل ..
اليوم في تونس السارق ما عنده ما يخوفه
والناس الكل ولات تخمم باش اتدافع على روحها
ما تسمع كان : لازم الواحد سلاحه فوقه .. أشكون يعرف على البلاء؟
أما خير نطبقوا شريعة ربي والا شريعة الغاب ؟
ربي يهدي ما خلق
وهالمدونة اللي محلولة بالذمة باش تحارب الاسلام زعمة شكون وراها ؟ وعلاش يلعب عالمريول ؟
حوس .. تفهم -
choisi pour vous : "L’injustice sociale tue"
Ce constat sans nuances n’émane pas d’une organisation marxiste orthodoxe, mais d’une étude détaillée sur les déterminants sociaux de la santé dans le monde. Rendu public par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 28 août 2008, le rapport, intitulé « Combler le fossé en une génération », synthétise les résultats de trois années de recherches.
Il relève qu’aux inégalités sanitaires entre pays s’ajoutent celles entre riches et pauvres d’un même pays. Par exemple, si l’espérance de vie à la naissance d’un garçon américain est supérieure de dix-sept années à celle d’un Indien, l’espérance de vie d’un nouveau-né écossais d’une banlieue déshéritée de Glasgow est de vingt-huit ans inférieure à celle d’un nourrisson mis au monde dans un quartier huppé de la même ville. « L’injustice sociale tue à grande échelle », notent les auteurs réunis au sein de la Commission des déterminants sociaux de la santé. Installée par l’OMS en 2005, celle-ci compte parmi ses membres des chercheurs en sciences sociales, des médecins, des personnalités politiques, etc ...
- Espérance de vie en bonne santé (2006)
- Cet indicateur tient compte à la fois de l’espérance de vie (mesure composite de la mortalité) et d’une estimation des années passées en mauvaise santé, corrigées de la gravité de l’état de santé. Il est une mesure de la durée de la vie en parfaite santé, c’est-à-dire sans incapacité.
Toutes les figures sont de Philippe Rekacewicz. -
« La répartition inégale des facteurs qui nuisent à la santé n’est en aucun cas un phénomène naturel, expliquent-ils. Elle résulte des effets conjugués de politiques et de programmes sociaux insuffisants, de modalités économiques injustes et de stratégies politiques mal pensées. » Réduire ces inégalités passe évidemment par un accès universel aux biens élémentaires (eau, nourriture, logement, soins, énergie), mais aussi par l’éducation, la culture, un urbanisme harmonieux et de bonnes conditions de travail. En outre, le fossé sanitaire ne se comblera « que si l’on améliore la vie des femmes, des jeunes filles et des filles », les pouvoirs publics devant s’engager plus fermement pour mettre fin aux discriminations qui frappes ces dernières.
Ce document de 256 pages se lit en creux comme un réquisitoire contre les politiques économiques prônées par les institutions financières internationales et mises en œuvre dans de nombreux pays. Il recommande notamment de « lutter contre les inégalités dans la répartition du pouvoir, de l’argent et des ressources, c’est-à-dire les facteurs structurels dont dépendent les conditions de vie quotidienne aux niveaux mondial, national et local ».
Comparaison de l’espérance de vie globale et en bonne santé (2006)Mortalité infantile et niveau d’éducation des femmesLiant santé et travail, les membres de la Commission s’écartent singulièrement des préconisations libérales de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) : « Le plein emploi, l’équité en matière d’emploi et des conditions de travail décentes doivent être des objectifs communs des institutions internationales et se situer au cœur des politiques et des stratégies de développement nationales, les travailleurs devant être mieux représentés lors de l’élaboration des politiques, de la législation et des programmes portant sur l’emploi et le travail. » En effet, « un travail sûr, sans danger et correctement rémunéré » réduit les facteurs de risque. De même qu’un emploi stable, attendu que « la mortalité est sensiblement plus élevée chez les travailleurs temporaires que chez les travailleurs permanents ».
Pour remédier aux inégalités sanitaires et aux disparités des conditions de vie quotidiennes, le rapport de l’OMS recommande l’instauration d’« une protection sociale universelle généreuse » – fonctionnant de préférence « par répartition » –, ainsi que d’importants investissements dans le secteur de la santé. Un tel chantier « exige un secteur public puissant, déterminé, capable et suffisamment financé ».
Au moment où les gouvernements des pays capitalistes avancés délèguent au secteur marchand une part toujours plus importante des activités de santé et transfèrent aux assurances privées des pans entiers de la couverture maladie, les auteurs de l’étude rappellent que « la santé n’est pas un bien négociable ». La fourniture des biens sociaux essentiels, comme l’accès à l’eau et aux soins, « doit être régie par le secteur public et non par la loi du marché ». Les membres de la commission de l’OMS insistent sur ce point : « Comme les marchés ne peuvent fournir les biens et services indispensables de façon équitable, le financement par l’Etat exige du secteur public qu’il assure un encadrement solide et consente des dépenses suffisantes. » Avant de conclure, à la barbe des partisans d’une fiscalité toujours plus réduite : « Cela suppose un impôt progressif, car il est attesté qu’une redistribution même modeste contribue bien davantage à résorber la pauvreté que la croissance économique seule. »
A la lumière de ces résultats, faut-il songer à imprimer sur les boîtes de médicaments les mentions « Baisser l’impôt nuit à la santé » et « L’injustice sociale tue » ?
Pierre Rimbert - Le Monde DiplomatiqueDeux indices pour (imparfaitement) mesurer les inégalités : Le développement humain et GiniLa mortalité infantile chez les riches et chez les pauvresToujours plus riches, toujours aussi pauvresEvolution de l’espérance de vie en Afrique du Sud
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L’Etoile pour tout le Sahel
Depuis un moment, on s’interroge sur le pourquoi du nombre peu important des supporters de l’étoile qui suivent les matchs à sousse et ce, en dépit de plus d’une décennie au sommet du foot national et continental.
La réponse est venue cette semaine des habitants de la Kalaa Kébira ..
En effet, afin de préparer son match à Tizou Ouzou sur tartan, l’Etoile a choisi de s’entrainer dans le stade de la Kalaa Kébira.
Aussitôt sur place, l’équipe et son staff ont été surpris, fort agréablement, par l’engouement qu’a suscité la venue de l’Etoile dans la région.
Ceci me rappelle ce qui s’est passé lors du mariage du Kiné de l’Etoile à Zarmdine, un jour seulement après la perte du titre l’année dernière : en raison de la présence de plusieurs joueurs et dirigeants, toute la population s’est ruée vers le lieu de la fête .. jusqu’à même arrêter le mariage, ou du moins précipiter sa fin ..
Tout ceci montre que les étoilistes ne sont pas exclusivement les soussiens ...
C’est les habitants de toute cette belle région qui constituent la majeure partie des étoilistes.
Je me rappellerais toute ma vie du retour de Sfax en 2007 .. de El Jem à Sousse on a du traverser une vraie marée humaine ... des gens qui même 2 heures après le match, attendaient dans la route le simple passage de l’équipe ...
Je crois que pour compléter la splendeur de la position de l’Etoile aujourd’hui, et renforcer son leadership, il faudra aller vers ses supporters dans le Sahel ...
Il faut se rapprocher d’eux ... les solliciter ...
Pourquoi pas de temps en temps s’entrainer dans leurs stades ... pourquoi pas aller vers les clubs locaux ... je me rappelle aussi ce qu’ont les dirigeants et joueurs du Lion de Qsibet Soussa à Sfax ... fierté sahélienne !
Loin d’encourage un régionalisme, désormais bien installé en Tunisie, je pense qu’il est temps, grand temps pour que l’Etoile rassemble ses fans ...
D’après ma courte expérience dans les cellules de supporters de l’ESS, étant membre de la nouvelle cellule de Tunis, je sais que le dispositif actuel, sauf exceptions peut être, n’est pas du tout efficace ... surtout avec le « règne » de certains « dinosaures » .. comme ceux dont nous souffrons à Tunis.
Je pense qu’il faut bien se pencher sur ce sujet .. et pourquoi pas désigner un vrai responsable pour la mise en place et le suivi d’une vraie stratégie de rapprochement de l’Etoile des étoilistes non soussiens.
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ESS version 2.0 : déjà prête !
Partagés entre un légitime optimisme et une prudence justifiée, nous nous sommes rendus donc hier à Bizerte.
Comme à notre habitude, où va l’élue de nos cœurs nous l’accompagnons.
Cette année débute bizarrement .. dans la douleur mais pas la déception .. car nous avons subis des hold-up criardes .. et le métal qui manquait à notre table lors de l’AGO, était bien là dans nos esprits .. nos consciences.
Si l’on ajoute à ces conditions extra sportives une hémorragie de nos meilleures perles .. nos valeurs sures .. parties se mettre en valeur sous d’autres cieux .. il est clair que ce déplacement à bizerte, victorieuse de la marsa chez elle en première journée, ne s’annonçait guère comme une promenade de santé…
Pourtant ce fut bel et bien le cas ..
Après un début assez équilibré .. car le CAB ne fut pas du tout ridicule .. la machine, encore en rodage certes .. a commencé à carburer ..
Les assauts variés et répétés ont fini par faire plier le bloc nordiste .. pourtant assez renforcé ..
Sur une bonne incursion de Oualid Yeken, soutenue par un nafkha des grands jours, l’ESS obtint un coup franc bien placé .. la réparation bottée par nafkha .. déviée par le mur nordiste puis parée par un bon hassène bjeoui, malgré tout, est prolongée dans les filets par l’explosif Ammar Jmal.
Très vite, et avant que les nordiste ne se reprennent, et sur une montée du même Yeken, le centrage de ce dernier se retrouve au filets, suite à une intervention ratée d’un Cabiste malheureux ..
A partir de là, y avait plus match .. et le public bizertin ne s’y trompait pas en commençant à quitter le stade ..
Après le passage de bukari et jmal, entre autres, le score est finalement clôturé sur un cinglant et historique 0-5, bien sur en faveur de notre belle étoile ..
bon résultat et belle performance.
Mais comme par pareils jours il est souvent très facile de tomber dans une euphorie aveugle .. et comme la route est encore trop longue, je tient à souligner des lacunes que j’ai pu déceler..
je pense surtout au rôle et à la perf des latéraux .. surtout défensivement ..
Car hier, leurs dos ont trop pris l’air .. n'est ce pas meryeh ? à lui seul il a commis deux ou trois fautes de placement sur des centrages bizertins synonymes d’occasions réelles de buts.
Autre chose, le couloir droit est loin de briller, avec un yeken physiquement émoussé, et un tembo qui ne tient pas vraiment son couloir et a tendance à se placer vers l’axe ...
ceci s'est traduit par beaucoup de lourdeur dans la manœuvre dans ce couloir ..
Mais à part ça l'équipe semble trouver ses repères, Ben Nasr essaye d'accélérer au max le jeu, Bukari est en train d'installer une belle relation avec les filets adverses ..
C’est indéniablement de bon augure pour le reste de la saison, qui, nous tenons à le rappeler, vient tout juste de commencer.
Pour terminer, voici mes appréciations des performances des nôtres :
Balbouli : calme, solide et zen .. il a eu la lucidité de ne pas céder à l’euphorie du public qui a demandé à ce qu’il tire lui le pénalty .. ça aurait été déplacé par rapport à nos hôtes .. qu’il faut ménager malgré tout. Plus que jamais le gardien numéro 1 de la Tunisie.
Yeken : il a été derrière les deux premiers buts, il affirme qu’il sera bien plus qu’une simple doublure cette saison.. encore une bonne pioche du BD du club ..
Meryeh : il s’est beaucoup donné et a joué vers l’avant tout le match .. mais il a commis au moins 3 fautes mortelles en placement défensif .. il doit s’améliorer sinon il ne tiendra plus la place.
Felhi & ammar : rien à dire .. allahom salli annibi
Mida : terrible mélange entre ghodhbane et narry .. généreux et bon tehcnicien .. il a montré des capacités énormes à couvrir et relancer .. après qqes mois de travail il deviendra grand ..
Nafkha : tristement très bon .. tristement car à ce rythme là .. il quittera bientôt ..
BenNasr : très très bon .. il essaye de pallier sa lourdeur par une technique bien léchée .. on sent bien qu’il y met de son cœur et qu’il veut s’imposer .. très intéressant choix tactique de DeCASTEL.
Tembo : il ne donne toujours pas plus de 20% de son potentiel .. mais ça viendra .. très bel espoir
Bukari : voilà le prodige tant annoncé .. ah qu’est ce qu’il nous aurait fait du bien l’année dernière ..
Emeka : énorme joueur .. la plus belle pioche de Moez Driss cette saison .. lui aussi à ce rythme là il quittera bientôt ..
Mosraty : bonne entrée dans un contexte pas vraiment facile, parce que ses coéquipiers avaient déjà le match en poche ..
Ziedi : trop tardivement incorporé
BenDhifallah : il lui sera difficile de s’imposer en tant que titulaire .. il fait de son mieux mais ça reste bien limité .. je pense qu’il sera plus intéressant de le prêter comme Gilson .. au golf par exemple .
DeCASTEL & Zaaboub : bons dans l’ensemble, mais je crois qu’ils auarient du incorporer Ziedi et Akeichi juste après le 4ème but .. ce fut une belle occasion de les voir en œuvre dans du sérieux …
Dima maak ya l'étoile -
ثمة حاجة محتاجة لتوضيح
في خضم تعدد الأصوات المنادية بالحرية في التعبير, واللي تدهعوا الى أنه كل شخص يحترم رأيه وما يتحاسبش عليه,
وبما أني أنا زاده ندعوا لنفس الشي, حبيت نلفت الاهتمام لحاجة هامة
راهو ثمة فرق كبير بين التعبير عن رأي, وبين سبان أشخاص أو مؤسسات
كذلك انا نرى اللي كيف واحد يعبر على رأي مسؤول من غير ما يتعدى على حد ومن غير ما يقدح في حد, هذاكة لازم نحترموه, في حين أنه بالنسبة للناس اللي تنتهز فرصة حرية التعبير باش تحارب ناس أخرين, أو مؤسسات أو معتقدات, ومالجملة زادة يشدوا صحيح باش تخمم كيفهم, وما يحترمه لا رب لا نبي, هنا الناس هذه لازم التصدي ليهم, على خاطر اللي يعملوا فيها تخريب وبروباقندا, وما عنده حتى علاقة لا بحرية التعبير ولا بحقوق الانسان ..انما يعملوا فيه لغاية في نفس يعقوب
ربي يهدي, والا يدي,
-
الشعب التونسي يغرق .. يغرق .. يغرق .. !!
خلال جولتي اليومية في منتدى كورة تونسية, لقيت مقال عجبني برشة
أولا لأنه يعبر على شنوة أنا بيدي نحس, ولأنه أنيق وطريف وطريقة طرح الاشكال حلوة
هيا أحكموا وحدكم
آهلا و سهلا ..
بمن يعرفني ومن لا يعرفني .. بمن يساند آرائي ويدعمها .. وبمن يخالفها أيضاً ..
...
قال لي أستاذي ذات يوم .. أنني غريب .. غرابة في حد ذاتها غريبة .. ربما كلامه كان يحتوى على ألغاز كثيرة ..
وكلاما و رسائل بين السطور .. لكن لا علينا .. أرضى أن أكون غريبا على أن يداس على قلمي ولساني بأسفل الحذاء !
ربما أنا غريب لأنني أرى الأشياء من زوايا أخرى .. هي زوايا نظري الخاص لا أكثر .. فلا داعي لتهويل الأمور ..
لست بفيلسوف ولست بأنشتين عصري .. ولكن ما أريده هو أن أختلف عن الآخرين وأتمتع بحق هذا الإختلاف ..
أم في ذلك عيوب لم أدركها ؟!
ربما أنا غريب لأني أرى شعبي يغرق .. في حين نقرأ عن الرفاهية والتطور والإزدهار ..
آراه يغرق .. لأننا لم نعد نقدر على الإختلاف .. إنغمسنا في تبعية مقيتة حتى كدنا ننسى أن لكل منا شخصية .. و قيم .. و مبادئ .. و أسلوب .. وأفكار .. و طريقة حوار و تحاور ..
آراه يغرق .. لأننا اصبحنا نرى من يخالفنا أفكارنا عدوا .. يجب القضاء عليه .. لا البحث عن السبيل للتعايش معه في سلم وسلام ..
أراه يغرق .. لأن التونسي يرى أخاه التونسي متطرفا و إرهابيا .. لأنه عبر عن رأيه المختلف في مسألة كروية ثانوية ..
و كأني بكم تعيشون في غير البلد الذي أعيش .. ربما أعيش في وهم وها أنا أطالب منكم أن تفيقوني منه ..
فأنا أرى في نسبة البطالة تتضاعف .. وفي الإنحلال الأخلاقي يتزايد .. وفي الخراب يتكاثر ..
أرى نصف الكأس الفارغة .. لأن لي طموح .. لا ذلك الربع المليء !
و أنتم ترون هذا الفريق سرق .. و هذا اللاعب أخطأ .. و ذلك الصحافي إنحاز .. و تلك الكرة تجاوزت الخط , أم لم تتجاوز !
هل هذه هي محاور إهتمامكم أيها الآعضاء .. يا من قال عنكم صورة مصغرة للمجتمع ؟
أ هذا ما يهتم به مجتمعنا ؟ كرة مدوّرة .. و ملعب به مدرجات .. قناة بها أستوديو تحليلي .. ؟!
ومن ثم يقولون لي أن الشعب التونسي بخير .. ومنتدى كووورة تونسية بألف خير ..
في حين أن الأول يغرق .. و الثاني مات أو ربما إنتحر !!
و التونسي للتونسي رحمة
عاشت الكلمة الحرة ..
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حول المجادلة في وطنية الراحل محمود درويش
تماما مثل ما لاحظه الأخ صاحب مدونة "أفكار ليلية" لاحظت تعليقات عدائية وصلت حد القذف والتهجم على ذكرى وشخص الشاعر الفلسطيني الراحل محمود درويش.
وبعيدا عن ردود الفعل المتعصبة, وعلى الرغم من انبهاري وعشقي لريشة الراحل, قمت ببحث سريع ولكنه في اعتقادي كاف لسبر أسباب هذه العدائية من طرف جانب من الفلسطينيين
وقد اكتشفت أن ما يعيبه البعض على الراحل هو بالأساس هذه القصيدة أو اليوميات :
http://maxulaprates.hautetfort.com/archive/2008/08/14/%D9%85%D8%AD%D9%85%D9%88%D8%AF-%D8%AF%D8%B1%D9%88%D9%8A%D8%B4-%D8%A3%D9%86%D8%AA-%D9%85%D9%86%D8%B0-%D8%A7%D9%84%D8%A2%D9%86-%D8%BA%D9%8A%D8%B1%D9%83.html
فقد اعتبرها البعض تراجعا من الراحل عن التزامه الوطني, والحال أنه عبر عن ما يشعر به السواد الأعظم من المتابعين للقضية الفلسطينية ..والله مانيش عارف آش باش نرد على الناس اللي سمحت لنفسها باش تحاكم وتحكم على محمود درويش ... يعني الراجل حياته تساوي حياة فلسطين بعد النكبة.. عاشها وعبر عليها.. وأعطاها عمره كان جاء انتهازي راهوا استغل اتفاقية أسلو وتمعش من المناصب اللي تفرقت على المناضلين .. لكن السيد احترم رأيه وواصل طريقه وحده ,, محمود درويش يعبر عن واقع وعن حلم, وليس بوق دعاية لأي كان هذاكه علاش هو في منتهى الطبيعية ينقد في الحرب الأهلية الفلسطينية اللي نحن كلنا مأثرة فينا.
أنا أأسف لأن ما كتبه لم يفهم, ولأن أصحاب النوايا المقعمزة حرفوه وألبوا عليه جانبا من الفلسطينيين
ربما محمود درويش لم يكن مسلما مثاليا على النحو الذي يريده بعض التيارات والأحزاب (ربي فقط ينجم يحكم عليه) ولكن الثابت هوأنه الراحل كرس حياته ووجوده لخدمة القضية الوطنية, ونذكروا اللي فلسطين لاهي = حماس ولاهي = فتح, هي هاك الشعب المسلوب والمنكوب اللي مفرت عنده 60 سنة .. فيه المسلم وفيه المسيحي وفيه الملحد .. كيف كل الشعوبربي يهدي ما خلق.
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مارسيل خليفة ...غناء في تأبين
عمان 13-8-2008 -
خرج الفنان مارسيل خليفة عن كل ما هو مألوف حينما أعطى ياسر عبد ربه أمين سر اللجنة التنفيذية لمنظمة التحرير الفلسطينية الكلام له في مطار ماركا في عمان، فلم يجد سوى الشدو بشعر محمود درويش:
سلام عليك وأنت تعدين نار الصباح
سلام عليك وأنت تعدين نار الصباح
سلام عليك سلام عليك
أما آن لي أن أقدم بعض الهدايا إليك
أما آن لي أن أعود إليك
لديني .. لأشرب منك حليب البلاد..
حليب البلاد ....حليب البلاد
لديني لأشرب منك حليب البلاد...
حليب البلاد... حليب البلاد
وأبقى صبيا على ساعديك
وابقي صبيا إلى أبد الآبدين..
وابقي صبيا على ساعديك
وابقي صبيا على ساعديك
إلى أبد الآبدين
أما آن لي أن أقدم بعض الهدايا إليك
أن أعود إليك
أحن إلى خبز صوتك يا أمي
أحن إليك يا أمي
أحن إلى خبز أمي وقهوة أمي
ولمسة أمي
أحن إلى خبز أمي وقهوة أمي
ولمسة أمي
وتكبر في الطفولة
يوما على صدر يوم
وتكبر في الطفولة
يوما على صدر يوم
وأعشق عمري لأني إذا مت
أخجل من دمع أمي
آه.....
من دمع أمي
يطير الحمام
يحط الحمام
يطير الحمام ...
يحط الحمام
يطير الحمام..
يحط الحمام..
أنا لحبيبي أن
وحبيبي لنجمته الشاردة
فنم يا حبيبي
عليك ظفائر شعري
عليك السلام
ونم يا حبيبي
عليك ظفائر شعري
عليك السلام
يطير الحمام
يحط الحمام -
محمود درويش عن المنفى
محمود درويش
عن المنفى
نيسان 2008
للمنفى أسماء كثيرة ووجهان، داخليّ وخارجيّ. المنفى الداخلي هو غُرْبَة المرء عن مجتمعه وثقافته، وتأمُلّ عميق في الذات، بسبب اختلاف منظوره عن العالم وعن معنى وجوده عن منظور الآخرين، لذلك يشعر بأنه مختلف وغريب، وهنا، لا تكون للمنفى حدود مكانية. إنّه مقيم في الذات المحرومة من حريتها الشخصية في التفكير والتعبير، بسبب إكراه السّلطة السياسية أو سلطة التقاليد. يحدث هذا في المكان المضادّ، تعريفاً للمنفى. يحدث هذا داخل الوطن.
المنفى الخارجيّ هو انفصال المرء عن فضاء مرجعي، عن مكانه الأول وعن جغرافيته العاطفية. إنه انقطاع حادّ في السيرة، وشرخٌ عميق في الإيقاع، هنا، يحمل المنفيّ كُلَّ عناصر تكوينه: الطفولة، والمشاهد الطبيعية، الذاكرة، الذكريات، مرجعيات اللغة، دفاعاً عن خصوصيته وهُويّته، ويأخذ التعبيرُ عن حنينه إلى الوطن شكل الصلاة للمُقدّس. هنا يُطوّر المنفيّ اختلافه عن الآخرين لأنه يخشى الاندماج والنسيان. ويعيش على الهامشِ الواسع بين «هنا» و «هناك» يرى أن أرضه البعيدة هي الصلبة، وأنّ أرض الآخرين غريبة ورخوة.
المنفيّ هو اللامُنتَمي بامتياز. لا ينتمي إلى أي مكان خارج ذاكرته الأولى. تصبح الذاكرة بلاداً وهُوية، وتتحوّل محتوياتُ الذاكرة إلى معبودات. وهكذا يضخّم المنفيُّ جماليات بلاده ويُضفي عليها صفات الفردوس المفقود. وحيث ينظر إلى التاريخ بغضب لا يتساءل: هل أنا ابنُ التاريخ، أم ضحيّته فقط؟
يحدث ذلك عندما يكون المنفى إجباريّاً، بسبب الحرب أو الكوارث الطبيعية أو الاضطهاد السياسي أو الاحتلال أو التطهير العرقي.
وهناك منفى اختياريّ، حيث يبحث المنفيُّ عن شروط حياة أخرى.. عن أفق جديد. أو عن حالة من العزلة والتأمل في الأعالي والأقاصي، واختبار قدرة الذات على المغامرة والخروج من ذاتها إلى المجهول، والانخراط في التجربة الإنسانية، باعتبار الوجود الإنساني كلّه شكلاً من أشكال المنفى، منذ أن عوقبنا نحن أحفاد حواء وآدم بالتاريخ!
وهناك أدباء اختاروا المنفى لتكون المسافة بينهم وبين ماضيهم مرآةً لرؤية أوضح لأنفسهم وأمكنتهم. وهناك أُدباء، اختاروا المنفى اللغويّ بحثاً عن حضور أكبر في ثقافات اللغات الأكثر انتشاراً.. أو للانتقام من السيّد بلغته السائدة.
وهناك أدباء لم يجدوا مكاناً أفضل من المنفى للدمج بين غربتهم الذاتية وغربة الإنسان المعاصر، فاخترعوا المنفى للتعبير عن الضياع البشري. وأقنعونا أيضاً بأن أدب المنفى عابر للحدود الثقافية، وقادر على صهر التجربة الإنسانية في بوتقة واحدة تعبيراً عن تفاعل الثقافات. ودفعونا الى التساؤل من جديد عن مفهوم «الأدب الوطني» وعن مفهوم «الأدب العالمي» في آن واحد. هؤلاء الأدباء ألغوا الحدود، وانتصروا على خطر المنفى، وأثروا هُويتهم الثقافية بتعدُّديّة المكونات.
لكن، إذا كان الحظّ قد حالف مواهب هؤلاء الأدباء، ووفر لهم طريقة لتطوير التجارب الأدبية الإنسانية، فإن الأمر لا ينطبق على جميع المنفيّين، فليسوا كلّهم كتاباً.
لذلك، ليس من حقّ الكاتب أن ينسى البؤس والآلام والكوارث التي يعيش فيها الملايين من اللاجئين والمنفيّين والمُهجّرين والمشرّدين، المحرومين من حق العودة إلى بلادهم من ناحية، والمحرومين من حقوق المواطنة في البلدان التي يُقيمون فيها، من ناحية أخرى. إنهم بَشَرٌ عائمون مُهمّشون، مُقْتَلعون... لا يستطيعون النظر إلى أمام، لأنّ المستقبل يُخيفهم. ولا يستطيعون العودة إلى وراء لأن الماضي يبتعد. إنهم يدورون حول حاضرهم دون أن يجدوه، في ضواحي البؤس الخالية من الرحمة والأمل.
وفي حالتنا الفلسطينية، تعرّضت أكثرية الشعب الفلسطيني إلى جريمة الاقتلاع والتهجير والنفي منذ ستين عاماً. ما زال الملايين من اللاجئين يعيشون في مخيمات المنافي والدياسبورا، محرومين من شروط الحياة الأولية ومن الحقوق المدنية، ومحرومين من حق العودة. وعندما تُدمّرُ مخيماتهم، وهذا ما يحدث في كل حرب صغيرة أو كبيرة، يبحثون عن مُخَيّم مُؤقت في انتظار العودة لا إلى الوطن.. بل إلى مُخيّم سابقٍ أو لاحق.
ومن المفارقات المأساوية، أن الكثيرين من الفلسطينيين الذين يعيشون في بلادهم الأصلية، ما زالوا يعيشون في مخيمات لاجئين، لأنهم صاروا لاجئين في بلادهم بعدما هُدّمت قراهم وصودرت أراضيهم، وأقيمت عليها مستوطنات إسرائيلية. إنهم مرشحون لأن يكونوا هنوداً حمراً من طراز جديد. يُطلّون على حياتهم التي يحياها الآخرون، على ماضيهم الجالس أمامهم دون أن يتمكنوا من زيارته لذرف بعض الدموع أو لتبادل الغناء الحزين. هنا، يصبح المنفى في الوطن أقسى وأشدّ سادية.
الاحتلال منفى. يبدأ منفى الفلسطيني منذ الصباح الباكر: منذ أن يفتح النافذة حواجز عسكرية. جنود. ومستوطنات.
والحدود منفى. فلم تعرف أرض صغيرة أخرى مثل هذا العدد الهائل من الحدود بين الفرد ومحيطه. حدود ثابتة وحدود متنقلة بين خطوتين. حدود محمولة على شاحنات أو على سيارات جيب. حدود بين القرية والقرية. وأحياناً بين الشارع والشارع. وهي دائماً حدود بين الإنسان وحقه في أن يحيا حياة عادية. حدود تجعل الحياة الطبيعية مُعجزةً يومية. والجدار منفى. جدار لا يفصل الفلسطينيين عن الإسرائيليين.. بل يفصل الفلسطينيين عن الفلسطينيين وعن أرضهم. جدار لا يفصل بين التاريخ والخرافة.. بل يوحّدهما بامتياز.
غياب الحرية منفى، وغياب السلام منفى. ليس المنفى دائماً طريقاً أو سفراً. إنّه انسدادُ الأفق بالضباب الكثيف. فلا شيء يُبشّرنا بأن الأمل ليس داءً لن نشفى منه. نحن نُولَدُ في منفى، ويولد فينا المنفى. ولا يُعَزّينا أن يُقال إن أرض البشر كُلّها منفى، لكي نضع منفانا في مَقُولةٍ أدبية.
منذ طفولتي عشتُ تجربة المنفى في الوطن، وعشت تجربة المنفى الخارجي. وصرت لاجئاً في بلادي وخارجها. وعشت تجربة السجن. السجن أيضاً منفى. في المنفى الداخلي حاولتُ أن أحرّر نفسي بالكلمات. وفي المنفى الخارجي حاولتُ أن أحقّق عودتي بالكلمات. صارت الكلمات طريقاً وجسراً، وربما مكان إقامة. وحين عُدْتُ، مجازاً، كان المنفى الخارجي يختلط مع المنفى الداخلي، لا لأنه صار جزءاً من تكويني الشعري، بل لأنه كان كذلك واقعيّاً.
لم تكن المسافة بين المنفى الداخليّ والخارجيّ مرْئيّة تماماً. في المنفى الخارجي أدركت كم أنا قريب من البعيد.. كم أن «هنا» هي «هناك»، وكم أن «هناك» هي «هنا». لم يعد أيُّ شيء عامّاً من فرط ما يمسُّ الشخصي. ولم أعرف أيّنا هو المهاجر: نحن أم الوطن. لأن الوطن فينا، بتفاصيل مشهده الطبيعي، تتطوّر صورته بمفهوم نقيضه المنفى. من هنا، سَيُفَسّر كل شيء بضدّه. وستحلّ القصيدةُ محلّ الواقع. ستحاول أن تلملم شظايا المكان. وستمنحني اللغة القدرة على إعادة تشكيل عالمي وعلى محاولة ترويض المنفى. وهكذا، كلما طال منفى الشاعر توطدت إقامته في اللغة، وصارت وطنه المجازيّ... صارت وسيلته وجوهره معاً، وصارت بيته الذي يدافع عنه به.
الابتعاد عن الوطن، بوصفه منبَع الإلهام وطفولة اللغة، قد يُدمّر الشاعر. فهذا الابتعاد هو امتحان عسير للقدرة على اختراع ألفَةٍ مع مكان جديد، واختراع صداقة مع حياة لسنا مُؤهّلين لها، والمشي على شوارع لا نعرفها، والتكيّف مع مناخ مختلف، والسُّكنى في حيّ لا تربطنا فيها علاقة ببائع الخبز والصيدلية والمطعم ومغسلة الثياب. وباختصار، هو تدريب الذات على أن تولد من نفسها بلا مساعدة، وأن تستعدّ لمواجهة الموت وحدها. ولكن، إذا لم يُدمّرْكَ المنفى ستصبح أقوى، لأنك استخدمت طاقاتك القصوى وحريتك الداخلية لا لتأتلف أو لتجد مساواةً ما، بل لتصالح نفسك، ولتتفوّق عليها وعلى الخسارة. وعندها، قد يسألك أحدٌ ما: لولا المنفى، هل كُنْتُ سأستمع إليك؟ لن تعرفَ كيف تُجيب. وقد تقول: لولا تلك الأرض التي وُلِدْتُ عليها ومنها، هل كنتُ ما أنا عليه اليوم؟ هل كُنْتَ ستسألُني؟
للمنفى أسماء كثيرة، ومصائرُ مُدمّرة قد لا ينجو منها إلا بعض الأفراد الذين لا يُشكّلون القاعدة. أما أنا، فقد احتلّني الوطن في المنفى. واحتلّني المنفى في الوطن.. ولم يعودا واضحين في ضباب المعنى. لكني أعرف أني لن أكون فرداً حراً إلا إذا تحرَّرَت بلادي. وعندما تتحرَّر بلادي، لن أخجل من تقديم بعض كلمات الشكر للمنفى.
(*) كتب محمود درويش هذا النص في نيسان (ابريل) من العام 2008نشرته «المجلة الثقافية» التي تصدر عن الجامعة الأردنية. والمجلة أكاديمية، محدودة الانتشار -
محمود درويش -أنت منذ الآن غيرك
يوميـات
*
وهل كان علينا أيضاً أن نكشف عن عوراتنا أمام الملأ، كي لا تبقى حقيقتنا عذراء؟
*
كم كَذَبنا حين قلنا: نحن استثناء!
*
أن تصدِّق نفسك أسوأُ من أن تكذب على غيرك!
*
أن نكون ودودين مع مَنْ يكرهوننا، وقساةً مع مَنْ يحبّونَنا - تلك هي دُونيّة المُتعالي، وغطرسة الوضيع!
*
أيها الماضي! لا تغيِّرنا... كلما ابتعدنا عنك!
*
أيها المستقبل: لا تسألنا: مَنْ أنتم؟
وماذا تريدون مني؟ فنحن أيضاً لا نعرف.
*
أَيها الحاضر! تحمَّلنا قليلاً، فلسنا سوى عابري سبيلٍ ثقلاءِ الظل!
*
الهوية هي: ما نُورث لا ما نَرِث. ما نخترع لا ما نتذكر. الهوية هي فَسادُ المرآة التي يجب أن نكسرها كُلَّما أعجبتنا الصورة!
*
تَقَنَّع وتَشَجَّع، وقتل أمَّه.. لأنها هي ما تيسَّر له من الطرائد.. ولأنَّ جنديَّةً أوقفته وكشفتْ له عن نهديها قائلة: هل لأمِّك، مثلهما؟
*
لولا الحياء والظلام، لزرتُ غزة، دون أن أعرف الطريق إلى بيت أبي سفيان الجديد، ولا اسم النبي الجديد!
*
ولولا أن محمداً هو خاتم الأنبياء، لصار لكل عصابةٍ نبيّ، ولكل صحابيّ ميليشيا!
*
أعجبنا حزيران في ذكراه الأربعين: إن لم نجد مَنْ يهزمنا ثانيةً هزمنا أنفسنا بأيدينا لئلا ننسى!
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مهما نظرتَ في عينيّ.. فلن تجد نظرتي هناك. خَطَفَتْها فضيحة!
*
قلبي ليس لي... ولا لأحد. لقد استقلَّ عني، دون أن يصبح حجراً.
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هل يعرفُ مَنْ يهتفُ على جثة ضحيّته - أخيه: "الله أكبر" أنه كافر إذ يرى الله على صورته هو: أصغرَ من كائنٍ بشريٍّ سويِّ التكوين؟
*
أخفى السجينُ، الطامحُ إلى وراثة السجن، ابتسامةَ النصر عن الكاميرا. لكنه لم يفلح في كبح السعادة السائلة من عينيه.
رُبَّما لأن النصّ المتعجِّل كان أَقوى من المُمثِّل.
*
ما حاجتنا للنرجس، ما دمنا فلسطينيين.
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وما دمنا لا نعرف الفرق بين الجامع والجامعة، لأنهما من جذر لغوي واحد، فما حاجتنا للدولة... ما دامت هي والأيام إلى مصير واحد؟.
*
لافتة كبيرة على باب نادٍ ليليٍّ: نرحب بالفلسطينيين العائدين من المعركة. الدخول مجاناً! وخمرتنا... لا تُسْكِر!.
*
لا أستطيع الدفاع عن حقي في العمل، ماسحَ أحذيةٍ على الأرصفة.
لأن من حقّ زبائني أن يعتبروني لصَّ أحذية ـ هكذا قال لي أستاذ جامعة!.
*
"أنا والغريب على ابن عمِّي. وأنا وابن عمِّي على أَخي. وأَنا وشيخي عليَّ". هذا هو الدرس الأول في التربية الوطنية الجديدة، في أقبية الظلام.
*
من يدخل الجنة أولاً؟ مَنْ مات برصاص العدو، أم مَنْ مات برصاص الأخ؟
بعض الفقهاء يقول: رُبَّ عَدُوٍّ لك ولدته أمّك!.
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لا يغيظني الأصوليون، فهم مؤمنون على طريقتهم الخاصة. ولكن، يغيظني أنصارهم العلمانيون، وأَنصارهم الملحدون الذين لا يؤمنون إلاّ بدين وحيد: صورهم في التلفزيون!.
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سألني: هل يدافع حارس جائع عن دارٍ سافر صاحبها، لقضاء إجازته الصيفية في الريفيرا الفرنسية أو الايطالية.. لا فرق؟
قُلْتُ: لا يدافع!.
*
وسألني: هل أنا + أنا = اثنين؟
قلت: أنت وأنت أقلُّ من واحد!.
*
لا أَخجل من هويتي، فهي ما زالت قيد التأليف. ولكني أخجل من بعض ما جاء في مقدمة ابن خلدون.
*
أنت، منذ الآن، غيرك!.
الأيام الفلسطينية: الأحد، 17 حزيران 2007. هل كان علينا أن نسقط من عُلُوّ شاهق، ونرى دمنا على أيدينا... لنُدْرك أننا لسنا ملائكة.. كما كنا نظن؟ -
محمود درويش بين أحضان فلسطين
منقول عن جريدة 'القدس العربي'(14/08/2008)حول الفلسطينيون جنازة شاعرهم الوطني الكبير محمود درويش (67 عاما) الذي تبنى قضيتهم في قصائده وعبر عن طموحاتهم الوطنية الى ما يرقى الى الجنازة الرسمية في مدينة رام الله الاربعاء وشيعوا الرجل الذي عبر عن الشعور بالمنفى والفقد والتحدي. وغصت شوارع مدينة رام الله في الضفة الغربية بحشود غفيرة من المشيعين الذين تجمعوا لوداع الشاعر الراحل.
ورافق عشرات الآلاف موكب الجنازة سيرا على الاقدام من مقر الرئاسة الفلسطينية حيث هبطت الطائرة الاردنية التي اقلت جثمان درويش، الى موقع الدفن الذي يبعد حوالي كيلومترين.
وعلقت المئات من صور الشاعر الراحل على جانبي الطرق كتب عليها 'على هذه الارض ما يستحق الحياة'.
وقد اختارت السلطة الفلسطينية تلة جنوب رام الله تطل على ضواحي مدينة القدس التي يتطلع الفلسطينيون الى جعلها عاصمة لدولتهم المقبلة، وتبعد عنها بضعة كيلومترات، لدفن محمود درويش.
وتبرعت بلدية رام الله بالتلة لتكون مقاما ادبيا للشاعر الراحل، قرب قصر الثقافة الذي اقام فيه محمود درويش آخر امسياته الشعرية.
وعلقت لافتة ضخمة على احدى جهات القبر تحمل صورة درويش وقصيدته 'في حضرة الغائب' التي يقول كتاب وادباء ان عنوانها اشبه برثاء لنفسه.
وزرعت ثلاث اشجار نخيل على اطراف القبر وعشرات من اشجار الليمون. وقال عاملون في وزارة الاشغال العامة بانه سيتم احضار كميات من تراب بلدة البروة مكان ولادة الشاعر الراحل لوضعها على القبر.
ونقش على شاهدة قبر درويش 'على هذه الارض، سيدة الارض، ما يستحق الحياة'.
وخلال الجنازة، بكى المشيعون عند سماعهم تسجيلا لصوته في امسيته الشعرية الاخيرة في قصر الثقافة قبل اقل من شهر. ونقل تلفزيون فلسطين وقائع التشييع مصحوبا بكلمات اشعاره وغناء الموسيقار اللبناني مرسيل خليفة.
وجاء المشيعون، رجالا ونساء وشيوخا واطفالا من مختلف المناطق، ومن مدينة القدس وباقي ارجاء الضفة الغربية. وجاء بعضهم من الجولان السوري رفعوا العلم السوري ولافتة كتب عليها 'ثكلت فلسطين السليبة ملهما بين النوابغ ذروة شماء'.
لكن العدد الاكبر من المشيعين جاءوا من منطقة 48 وتوجهوا من قرية الجديدة التي تعيش فيها عائلة الشاعر.
وقال شهيل ميعاري (53 عاما) ان اكثر من ثلاثين حافلة قدمت من بلدة الجديدة لتشارك في تشييع درويش.
وارتدت مجموعة من الشبان قمصانا بيضاء حملت صور درويش، كتب عليها احد ابياته الشعرية 'لو اننا على حجر ذبحنا .. لن نقول نعم'.
واطلقت المدفعية احدى وعشرين طلقة عقب دفن الجثمان احتراما وتقديرا للشاعر درويش.
وكانت مروحية عسكرية اردنية حملت جثمان درويش من الاردن. وقد حطت في باحة المقاطعة مقر السلطة الفلسطينية التي يرئسها محمود عباس في رام الله.
وكانت مراسم وداع نظمت في مطار ماركا العسكري شرق عمان حيث وصل جثمان محمود درويش من الولايات المتحدة صباح امس.
وتوفي الشاعر الفلسطيني في التاسع من آب/اغسطس عن 67 عاما في احد مستشفيات الولايات المتحدة بسبب مضاعفات اثر عملية جراحية في القلب.
وأدت ثلة من حرس الشرف التحية امام النعش الذي لف بعلم فلسطيني وحمله ثمانية ضباط.
وبعد ذلك وضع الجثمان في قاعة قام الرئيس الفلسطيني فيها برثاء الشاعر الراحل الذي كان يجسد تطلعات شعبه الى الاستقلال ويروي آلامه التي ولدها النزوح والاحتلال.
عباس: الى اللقاء وقال عباس 'اليوم نودع نجما احببناه الى درجة العشق'، مؤكدا ان 'التاسع من آب/اغسطس (يوم وفاة درويش) يوم فارق في تاريخ الثقافة الفلسطينية والانسانية عندما ترجل ذاك الفارس العنيد عن صهوة الشعر والادب ليترك فينا شمسا لا تغيب ونهرا لا ينضب'.
واضاف ان محمود درويش 'اوفى عطاء بسخاء وزاد فينا طموحا بالمزيد لهذا لا نصدق انه رحل. وعندما نوقن بالقدر ونستسلم للقضاء الذي لا بد منه وليس لنا فيه من مفر تزداد فاجعتنا الما وأسى وحسرة'.
واكد عباس 'ستظل معنا يا محمود لانك تركت لنا ما يجعلنا نقول لك إلى اللقاء وليس الوداع'.
وقال سميح القاسم الذي اجهش في البكاء أثناء حفل التأبين :"سامحنا على ضعفنا لأنك مسكون بالحنين إلى خبز أمك وقهوة أمك،فإنهم مسكونون بهاجس العبثية والزوال،ولأنك مفعم بحب شجرة الخروب التي على الطريق بين البروة وعكا،فإنهم ملغمون بالكراهية وشهوة التدمير والتدمير الذاتي، لأنهم لا يحبون الحياة والسلام بقدر ما تحب أشجار الخروب والسنديان في وطنك'.
وقال 'يا أخا لم تلده أمي ...سامحنا على ضعفنا. سوف تتشبث حتى الموت باليقين بأن شعبنا العربي قدم المنسوب الاعلى من دماء الشهداء، وهذا الشعب الصغير الكبير المدهش بقوة حياته وحيويته يتقن فن ادارة المفاوضات ويتقن فن ادارة الانتفاضات أيضا.ومثل فرنسا في مراسم التشييع رئيس الوزراء السابق دومينيك دو فيلبان الذي كان على معرفة شخصية بدرويش ووصفه في كتابه 'فندق الأرق' بانه رجل 'يحمل ضوء نجمة حزينة'.
وأدى الحاضرون الصلاة على روح الشاعر وأمها مفتي القدس محمد حسين.
وكانت طائرة ارسلها رئيس دولة الامارات العربية المتحدة الشيخ خليفة بن زايد آل نهيان نقلت جثمان درويش من الولايات المتحدة الى مطار ماركا العسكري شرق عمان، حيث نظمت مراسم وداع للشاعر العربي الكبير.
وكان بين مستقبلي النعش في الاردن ممثلون عن جامعة الدول العربية ومسؤولون اردنيون وفلسطينيون بارزون بينهم رئيس الوزراء الفلسطيني سلام فياض الذي رافق الجثمان الى رام الله على متن طائرة هليكوبتر عسكرية.
وشارك الموسيقار والمغني اللبناني مارسيل خليفة في استقبال الجثمان في الاردن وأدى وهو يبكي بعض الاغاني المأخوذة من قصائد لدرويش.
وقال خليفة 'باحس اليوم لحظة كثير قاسية. محمود أحبك أكثر وسنظل نحبك'.
وفي القاهرة تجمع جمهور الشاعر الفلسطيني محمود ردويش في حداد على ضوء الشموع مساء الثلاثاء لتوديع شاعرهم الراحل. وحضر الموسيقار وعازف العود العراقي نصير شمة أمسية الحداد على ضوء الشموع في القاهرة وأدى بعض ألحانه المستوحاة من اعمال درويش أمام المشاركين.
وقال شمة 'الألم والحزن ولذلك اليوم كل أصدقائه مدعوين هنا لإشعال الشموع.. إضاءة الشموع من أجل روحه وهو كان يريد احتفالا بالزهور وكان يريد احتفالا هادئا وصامتا وقد عملناه مثلما كان كتب في وصيته'. -
بطاقة هوية
سجل
أنا عربي
و رقم بطاقتي خمسون ألف
و أطفالي ثمانية
و تاسعهم سيأتي بعد صيف
فهل تغضب
سجل
أنا عربي
و أعمل مع رفاق الكدح في محجر
و أطفالي ثمانية
أسل لهم رغيف الخبز
و الأثواب و الدفتر
من الصخر
و لا أتوسل الصدقات من بابك
و لا أصغر
أمام بلاط أعتابك
فهل تغضب
سجل
أنا عربي
أنا إسم بلا لقب
صبور في بلاد كل ما فيها
يعيش بفورة الغضب
جذوري
قبل ميلاد الزمان رست
و قبل تفتح الحقب
و قبل السرو و الزيتون
و قبل ترعرع العشب
أبي من أسرة المحراث
لا من سادة نجب
وجدي كان فلاحا
بلا حسب و لا نسب
يعلمني شموخ الشمس قبل قراءة الكتب
و بيتي كوخ ناطور
من الأعواد و القصب
فهل ترضيك منزلتي
أنا إسم بلا لقب
سجل
أنا عربي
و لون الشعر فحمي
و لون العين بني
و ميزاتي
على رأسي عقال فوق كوفية
و كفى صلبة كالصخر
تخمش من يلامسها
و عنواني
أنا من قرية عزلاء منسية
شوارعها بلا أسماء
و كل رجالها في الحقل و المحجر
فهل تغضب
سجل
أنا عربي
سلبت كروم أجدادي
و أرضا كنت أفلحها
أنا و جميع أولادي
و لم تترك لنا و لكل أحفادي
سوى هذي الصخور
فهل ستأخذها
حكومتكم كما قيلا
إذن
سجل برأس الصفحة الأولى
أنا لا أكره الناس
و لا أسطو على أحد
و لكني إذا ما جعت
آكل لحم مغتصبي
حذار حذار من جوعي
و من غضبي
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تأبين شاعر الأمة محمود درويش
رحل الشاعر
ترك المشاعر
وكلمات مدوية في الظلام
تنشد السلام
وتدعو
الى عودة الابن الى الدار
الى طلوع النهار
رحل
ولم يسمع اعلانه
يقرأ في القدس أمامه
لم ير ألوان الوطن
ترفرف في الصحن
صحن الأقصى الفلسطيني
صحن الأقصى العربي
رحل
ولم يغادر
فسيبقى صوته الهادر
يشهر بالعدوان الغادر
يرفض أن يطول اليل أكثر
أن يصبح الجرح أكبر
وينادي
فلسطين انهضي
واتحدي
أتنفس نسيمك
من لحدي
فستبقي أمي
الى الأبد
بهاء الديا الحجري
10 أوت 2008
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وعاش من عرف قدره ...
اليوم باش نحكيلكم على حكاية ردتها بعض الأقلام قضية الموسم.
باش نحكيوا على خروج أمين الشرميطي باش يلعب في ألمانيا, وربي يعينه ويوجهه خير .. وانشاالله ينور هاك النجمة و الهلال ...
أيا سيدي كيف ما تعرفوا لكل, وقتلي يوفى كل موسم, وتقل مواضيع الكورة, ماعون صنعة الجرايد الكل حكايات تنقلات اللاعبين.
ويبداو عادة يتبعوا في كل خبر, ولو موش صحيح, الفائدة الشعب يستهلك في اللي ينشروا فيه.
وكيف من فوق يبدا التنقل هذا أغلى واحد في تاريخ كورتنا, وفيه عدة أطراف متداخلة, ومصالح متعارضة .. يقوى التشويق والزوم يزيد يكبر ..
وبالطبيعة, كيف كل حاجة متعلقة بالكورة عندنا هالأيامات, لازم الحكاية تاخذ طابع جهوي مسوقر ..
أيا سيدي هاو نجيلكم مالاخر : الشبيبة القيروانية, الفريق المكون للاعب, حط روحه طرف في العملية, وولات اتبع في المفاوضات وحتى كيف النجم طلب انتداب لاعب من صنف الأواسط, الشبيبة اشترطت انو النجم يفرط في الشرميطي قبل ...
وقتلي, نورملمون, الشبيبة حقها تتلهى بشؤونها, وتستنى بايها اللي كتب من الصفقة بعد ما اتتم ...
هالتطاول هذا من الشبيبة على النجم, اللي يحبوا الناس وإلا يكرهوا, فريق أكبر منها, وما يجيش بالكل انها تتدخل في شؤونه, قلنا عاده هالتصرفات والمساومات اللي عملتهم الشبيبة, زيد عليها الظروف الي تم فيها انتقال الشرميطي للنجم (قعد عام ما يلعبش ...), زيد عليها أنوا الشبيبة تزود فرق العاصمة بلاعبيها من غير مشاكل وترفض التعامل مع النجم (آخرها صفقة وجدي الدرعي اللي رفضتها الشبيبة) .. كل هذا خلى النجم زادة موش مستعد باش يراعي مصالح هالجمعية الي ما تتعاملش معاه وتتطاول عليه.
في هاشي حاجة ؟ اللاعب لاعب النجم والصفقة صفقته
توة كيف العملية تعملت في صيغة إعارة, مع إمكانية التفويت في اللاعب فيما بعد, الناس الكل ولات سمحت لروحها باش تحكم على أخلاقية الصفقة ..
هذا بيزنس .. آش مدخل الأخلاق ؟ جمعية تحب تعمل أحسن صفقة ليها ... وينو العيب ؟ آشنية المشكلة ؟
علاش حد ما قال اللي أخلاقيا ما يجيش جمعية تعطي لاعبيها للافريقي والترجي, وما تقول لا كان للنجم؟ الإجابة واضحة : هذيكة أمورها ..
امالا بربي ماذا بينا هالأشخاص اللي ما قعدت كان تنبر, تحشم على روحها وتشد ألسنتها و أقلامها على القدح في فريق أكبر منها ومن أمثالها ..
وعاش من عرف قدره ...
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Le Rwanda accuse la France d’avoir participé au génocide de 1994
La Commission d’enquête rwandaise sur les responsabilités de la France dans le génocide des tutsis de 1994 a rendu ses conclusions le 5 août à Kigali. Elle accuse Paris d’avoir été au courant des préparatifs du massacre qui a fait entre 800 000 et 1 million de morts. Plus grave : Paris aurait participé à l’exécution du génocide. Le rapport met notamment en cause des militaires de l’opération Turquoise et de hauts responsables politiques dont François Mitterrand (président de la République), Edouard Balladur (premier ministre), Dominique de Villepin (directeur de cabinet) et Hubert Vedrine (secrétaire général de l’Elysée). Le rapport pourrait servir de base à des poursuites judiciaires au Rwanda contre des ressortissants français en vertu du principe de compétence universelle.
« La persistance, la détermination, le caractère massif du soutien français à la politique rwandaise des massacres (...) montrent la complicité des responsables politiques et militaires français dans la préparation et l’exécution du génocide des Tutsis de 1994 », indique le communiqué du ministère de la Justice reprenant les principales conclusions du rapport.
En 1998, une commission d’enquête parlementaire française dirigée par Paul Quilès avait totalement exonéré la France de toute responsabilité dans le génocide de 1994. En 2007, le journaliste Pierre Péan confirmait cette version des faits (Noires fureurs, blancs menteurs, Mille et une nuits, Paris, 2005). Pourtant, des associations (Commission d’enquête citoyenne) et des observateurs autorisés (Colette Braeckman, Jean Hatzfeld, etc.), soulignent la responsabilité politique de Paris dans le génocide (la France soutenait le régime génocidaire et a formé ses milices) et montrent l’implication des soldats français sur place (contrôles au check-point, exfiltration de criminels, etc.).
Les relations diplomatiques avec Paris ont été rompues par Kigali suite aux mandats émis par le juge français Jean-Louis Bruguière à l’encontre de hautes personnalités rwandaises, dont le président Paul Kagamé, mis en cause dans l’attentat du 6 avril 1994 contre l’avion du président Juvénal Habyarimana. Cet attentat a été le point de départ du génocide. Pour Kigali, ce sont des extrémistes hutus soutenus par Paris qui ont commis ce crime.
Quelles que soit la vérité, les autorités françaises ne semblent pas pressées de faire la lumière sur l’extermination d‘un septième de la population rwandaise. En 2007, l’arrestation de trois génocidaires présumés en France laisse peut-être augurer des avancées. Pour l’instant, la France n’a pas réagi au rapport rendu public à Kigali. A Paris, en ce 5 août, les chaînes de télévision évoquent des faits divers avant de consacrer, en milieu de journal, quelques secondes aux questions soulevées sur la responsabilité de Paris dans le génocide de 1994.
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مغامرات مواطن في قطار سوسة-تونس
توة عندي مدة من غير كرهبة, الحق الواحد شاف حوايج ما يعرفها شالي عنده كرهبة, ولا حتى تجي على باله
يا سيدي نعلمكم الي وقتلي تعزم باش تاخذ التران, ما عندكم حتى دليل الي باش تسافروا قعودا ... حتى كان تقصوا كونفور موش درجة أولى ..
السبب واضح و خارج عن نطاق الشركة الوطنية للسكك الحديدية, وهو أنو المواطن كرم الله وجهه, على الأقل نسبة باهية, ما عنده حتى أدنى تربية تمنعوا من أنوا كيف يقص درجة ثانية ما ياخذش بلاصة واحد قاصص درجة أولى و ألا كونفور ..
يا سيدي أكثر من هكة .. البارح أنا وغيري واقفين, ما لقيناش كراسي فارغين, أيا سيدي قلت الأناقة خير مالعرعور .. ستنيت حتى جاء مراقب التذاكر, شهر الكنترولور, قالي شبيك واقف .. قلتله عند تسكرتي وما لقيتش بلاصة .. أهوكة بجنبي قد قد .. فما سيدة محترمة, قاعدة .. بجنبها ولدها, عمره ما يفوتش عامين, ما خذ بلاصة وحده..
أيا سيدي, الكنترولور ربي يعينه, دار يلوج لي في بلاصة, شاف الوليد الصغير الي ماخو كرسي وحده, قالي قدام أمه : هاي بلاصتك ... المرا تنبزت أما حطت ولدها في حجرها .. و بدات تخرنن .. خوكم رصاتلي قعدت, تسكرتي في يدي وحاشم اللي خذيت حقي ...
باش تسكت شوية, عملت روحي نخمم بالقوي : آه .. ظاهرلي الكنترولور قالي أقعد هوني عل خاطر يعرف الي الصغار ما يخلصوش, و بالطبيعة ما ينجموش ياخذوا كرسي ..
السيدة المحترمة باقي موش مسلمة : كان في بالي راني قصيتله بلاصه ..
وزيد طلع زوجها في الكرسي الي مقابلني .. بداو زعمه يحكيوا بالألمان .. في بالهم حد ما هو باش يفهمهم ...
أيا سيدي من غير ما نطول عليكم أكثر .. ماهو طلعوا ما همش قاصين جملة وحدة ... والله كيف ما نقوللكم .. وللي هبطوا في بئر بورقبة ما خلصوش .. ريتوشي وقاحة أكثر من هكة ...
والمشكلة الي ما مهمش حالات استثنائية ... نساء كبار متدينات, شباب زعمة نير .. وغيرهم .. الكل ماخذين بلاصة غيرهم .. وعاااااااااااااااااادي جدا ... لا حشمة ولا جعرة .. على مراد الله وبره ..
الحاصل مالأمر .. ما كنت طلعت وقعدت الا بالمرج وتدريع الخلائق .. هذا الكل في حين الحكاية ساهلة برشة : تقص تسكرة وتقعد في بلاصتك ..
ربي يهدي ما خلق
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على هامش الجلسة العامة 2008 للنجم
من موقعي كمحب حضر في الجلسة العامة هذي, باش نحاول نمدكم بملاحظاتي :
أولا, الحضور كيف العادة موش في المستوى المأمول, رغم اللي التنظيم كان باهي برشة
ثانيا, حبيت نتكلم, ياخي الشتيوي بنميم أبقاه الله, خزرلي, ما عرفش وجهي, قاللي الله غالب جيت ممخر ... مع العلم اللي فما شكون جاء بعدي وتكلم
ثالثا, تم تكريم خليتنا في تونس .. قال شنوة عملت 100 اشتراك, مع العلم الي في الواقع عملنا 460 اشتراك .. أما سي الشتيوي يا ما جاش يا ما حبش يجرح مشاعر الخلايا الراقدة
رابعا, شخصيا كنت نحبذ أكثر أناقة, موش معقول نحاسبوا هيئة ونائب الرئيس مغيبينه .. ما نيش ندافع عليه .. أما تمنيت الجلسة هذه تتعمل 100 في 100 قانونية ..
خامسا, هانا جينا للجولنب القانونية, الجلسة ما صارتش كيف م يلزم, ومداخلة خميس بن فطوم, اللي فيها ريحة كريفة تشرقع, تم تهميشها وما جاوب عليها حد
سادسا, التغطية للحدث كانت ممتازة على الموقع الرسمي وعلى موقع الأحباء, حاجة باهية باش تقعد للتاريخ .. على حد علمي الجلسات السابقة ما قعدوا منها كان التقارير والمحاضر.
سابعا, عجبتني برشة طريقة التعامل مع المداخلات, بالرغم من أنوا البعض منها كان فيه شوية تهجم, يعني اللي تكلم ما منعوا حد باش يقول اللي يحب .. حاجة باهية .. أهوكة الحاضر يفرز وحده شنوة يشد مالمداخلات
ثامنا, سي معز تميز برحابة صدر كبيرة في تقبل النقد, اللي كان ساعات لاذع شوية, وحاول يجاوب على كل تساؤل, باستثناء للأسف مداخلة خميس كريفة, يا ربي بن فطوم ..
تاسعا, اللوائح المالية تتحمل شوية تساؤلات ما طرحها حد .. مثلا فين مشاو الزوز ملاين دينار الي فضلوا عمناول (2007) .. الحاجة الوحيدة اللي اتطرحت بالهمس, يعني في التراكن, هي : شبيها المداخيل موش كيف ما استننيناها .. وبالطبيعة حد ما عنده الجواب ..
عاشرا, سي معز وعد باش الهيئة الجديدة تاخذ بعين الاعتبار مختلف المقترحات المتعلقة بتسيير النجم, انشاله هذا يتم فيسع وما يتكتبش مع كلام الليل
حادشا, في الواقع, الجلسة انتخابية, تمنيت ندزوا فازتنا و يصوتوا ال790 منخرط في الجمعية, وتكون سابقة في كرتنا نتشرفوا بيها أكثر .. أما شي من هذا ما صار
ثانشا, الزوز اللي رشحوا رواحهم لخطة نائب رئيس انسحبوا في الصباح .. علاش زعمة.. في نفس الوقت, اللي تم تعيينه, يا ربي انتخابه, سي دعلول, يتقولوا الي الفكرة اقترحوها عليه وما جاتش من عنده .. على كل, كان صارت انتخابات بالرسمي راهوا سكتنا الأقاويل والدعايات ..
ثلطاشا, سي معز, على حد علمي, ما قال شي على الموقع الرسمي, وما قالش شكونو مدير الماركتينغ الجديد, وما جاوبش على حكاية المغازة الرسمية .. لا نعرفو وقتاش لا شكون شاددها لا آش بش يبدا فيها ... رغم الي برشة جبدوا عليها الحكايات هذه.
الحاصل, الجلسة تعدات في جو باهي في الجملة, لكن تضمنت بعض النقائص الهامة, وانشاله نتلافاوها في المستقبل, خاصة وأنو جمهور ليتوال ورا الي هو واعي و يستحق باش نتعاملوا معاه كيف ما يلزم (نقصد بالطبيعة حكاية التصويت) .. كان الرئيس معين مهما كان نائب الرئيس على الأقل انجموا ننتخبوه ..
انشاله العام الجاي أحسن
وديما معاك يا ليتوال
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مقتطفات من آخر روائع محمود درويش – لاعب النرد
مَنْ أَنا لأقول لكمْ
ما أَقول لكمْ ؟
وأَنا لم أكُنْ حجراً صَقَلَتْهُ المياهُ
فأصبح وجهاً
ولا قَصَباً ثقَبتْهُ الرياحُ
فأصبح ناياً ...
أَنا لاعب النَرْدِ ،
أَربح حيناً وأَخسر حيناً
أَنا مثلكمْ
أَو أَقلُّ قليلاً ...
وُلدتُ إلي جانب البئرِ
والشجراتِ الثلاثِ الوحيدات كالراهباتْ
وُلدتُ بلا زَفّةٍ وبلا قابلةْ
وسُمِّيتُ باسمي مُصَادَفَةً
وانتميتُ إلي عائلةْ
مصادفَةً ،
ووَرِثْتُ ملامحها والصفاتْ
وأَمراضها :
أَولاً - خَلَلاً في شرايينها
وضغطَ دمٍ مرتفعْ
ثانياً - خجلاً في مخاطبة الأمِّ والأَبِ
والجدَّة - الشجرةْ
ثالثاً - أَملاً في الشفاء من الانفلونزا
بفنجان بابونج ٍ ساخن ٍ
رابعاً - كسلاً في الحديث عن الظبي والقُبَّرة
خامساً - مللاً في ليالي الشتاءْ
سادساً - فشلاً فادحاً في الغناءْ ...
ليس لي أَيُّ دورٍ بما كنتُ
كانت مصادفةً أَن أكونْ
ذَكَراً ...
ومصادفةً أَن أَري قمراً
شاحباً مثل ليمونة يَتحرَّشُ بالساهرات
ولم أَجتهد
كي أَجدْ
شامةً في أَشدّ مواضع جسميَ سِرِّيةً !
كان يمكن أن لا أكونْ
كان يمكن أن لا يكون أَبي
قد تزوَّج أُمي مصادفةً
أَو أكونْ
مثل أُختي التي صرخت ثم ماتت
ولم تنتبه
إلي أَنها وُلدت ساعةً واحدةْ
ولم تعرف الوالدة ْ ...
أَو : كَبَيْض حَمَامٍ تكسَّرَ
قبل انبلاج فِراخ الحمام من الكِلْسِ
كانت مصادفة أَن أكون
أنا الحيّ في حادث الباصِ
حيث تأخَّرْتُ عن رحلتي المدرسيّة ْ
لأني نسيتُ الوجود وأَحواله
عندما كنت أَقرأ في الليل قصَّةَ حُبٍّ
تَقمَّصْتُ دور المؤلف فيها
ودورَ الحبيب - الضحيَّة ْ
فكنتُ شهيد الهوي في الروايةِ
والحيَّ في حادث السيرِ
لا دور لي في المزاح مع البحرِ
لكنني وَلَدٌ طائشٌ
من هُواة التسكّع في جاذبيّة ماءٍ
ينادي : تعال إليّْ !
ولا دور لي في النجاة من البحرِ
أَنْقَذَني نورسٌ آدميٌّ
رأي الموج يصطادني ويشلُّ يديّْ
كان يمكن أَلاَّ أكون مُصاباً
بجنِّ المُعَلَّقة الجاهليّةِ
لو أَن بوَّابة الدار كانت شماليّةً
لا تطلُّ علي البحرِ
لو أَن دوريّةَ الجيش لم تر نار القري
تخبز الليلَ
لو أَن خمسة عشر شهيداً
أَعادوا بناء المتاريسِ
لو أَن ذاك المكان الزراعيَّ لم ينكسرْ
رُبَّما صرتُ زيتونةً
أو مُعَلِّم جغرافيا
أو خبيراً بمملكة النمل
أو حارساً للصدي !
مَنْ أنا لأقول لكم
ما أقول لكم
عند باب الكنيسةْ
ولستُ سوي رمية النرد
ما بين مُفْتَرِس ٍ وفريسةْ
ربحت مزيداً من الصحو
لا لأكون سعيداً بليلتيَ المقمرةْ
بل لكي أَشهد المجزرةْ
نجوتُ مصادفةً : كُنْتُ أَصغرَ من هَدَف عسكريّ
وأكبرَ من نحلة تتنقل بين زهور السياجْ
وخفتُ كثيراً علي إخوتي وأَبي
وخفتُ علي زَمَن ٍ من زجاجْ
وخفتُ علي قطتي وعلي أَرنبي
وعلي قمر ساحر فوق مئذنة المسجد العاليةْ
وخفت علي عِنَبِ الداليةْ
يتدلّي كأثداء كلبتنا ...
ومشي الخوفُ بي ومشيت بهِ
حافياً ، ناسياً ذكرياتي الصغيرة عما أُريدُ
من الغد - لا وقت للغد -
أَمشي / أهرولُ / أركضُ / أصعدُ / أنزلُ / أصرخُ / أَنبحُ / أعوي / أنادي / أولولُ / أُسرعُ / أُبطئ / أهوي / أخفُّ / أجفُّ / أسيرُ / أطيرُ / أري / لا أري / أتعثَّرُ / أَصفرُّ / أخضرُّ / أزرقُّ / أنشقُّ / أجهشُ / أعطشُ / أتعبُ / أسغَبُ / أسقطُ / أنهضُ / أركضُ / أنسي / أري / لا أري / أتذكَّرُ / أَسمعُ / أُبصرُ / أهذي / أُهَلْوِس / أهمسُ / أصرخُ / لا أستطيع / أَئنُّ / أُجنّ / أَضلّ / أقلُّ / وأكثرُ / أسقط / أعلو / وأهبط / أُدْمَي / ويغمي عليّ /
ومن حسن حظّيَ أن الذئاب اختفت من هناك
مُصَادفةً ، أو هروباً من الجيش ِ
..
...
ويقول:
مَنْ أنا ؟
كان يمكن أن لا يحالفني الوحيُ
والوحي حظُّ الوحيدين
إنَّ القصيدة رَمْيَةُ نَرْدٍ
علي رُقْعَةٍ من ظلامْ
تشعُّ ، وقد لا تشعُّ
فيهوي الكلامْ
كريش علي الرملِ
لا دَوْرَ لي في القصيدة
غيرُ امتثالي لإيقاعها:
حركاتِ الأحاسيس حسّاً يعدِّل حساً
وحَدْساً يُنَزِّلُ معني
وغيبوبة في صدي الكلمات
وصورة نفسي التي انتقلت
من أَنايَ إلي غيرها
واعتمادي علي نَفَسِي
وحنيني إلي النبعِ
لا دور لي في القصيدة إلاَّ
إذا انقطع الوحيُ
والوحيُ حظُّ المهارة إذ تجتهدْ
كان يمكن ألاَّ أُحبّ الفتاة التي
سألتني : كمِ الساعةُ الآنَ ؟
لو لم أَكن في طريقي إلي السينما
كان يمكن ألاَّ تكون خلاسيّةً مثلما
هي ، أو خاطراً غامقاً مبهما
هكذا تولد الكلماتُ . أُدرِّبُ قلبي
علي الحب كي يَسَعَ الورد والشوكَ
صوفيَّةٌ مفرداتي. وحسِّيَّةٌ رغباتي
ولستُ أنا مَنْ أنا الآن إلاَّ
إذا التقتِ الاثنتان ِ :
أَنا ، وأَنا الأنثويَّةُ
يا حُبّ ! ما أَنت ؟ كم أنتَ أنتَ
ولا أنتَ . يا حبّ ! هُبَّ علينا
عواصفَ رعديّةً كي نصير إلي ما تحبّ
لنا من حلول السماويِّ في الجسديّ .
وذُبْ في مصبّ يفيض من الجانبين .
فأنت - وإن كنت تظهر أَو تَتَبطَّنُ -
لا شكل لك
ونحن نحبك حين نحبُّ مصادفةً
أَنت حظّ المساكين /
من سوء حظّيَ أَني نجوت مراراً
من الموت حبّاً
ومن حُسْن حظّي أنيَ ما زلت هشاً
لأدخل في التجربةْ !
يقول المحبُّ المجرِّبُ في سرِّه :
هو الحبُّ كذبتنا الصادقةْ
فتسمعه العاشقةْ
وتقول : هو الحبّ ، يأتي ويذهبُ
كالبرق والصاعقة
للحياة أقول : علي مهلك ، انتظريني
إلي أن تجفُّ الثُمَالَةُ في قَدَحي ...
في الحديقة وردٌ مشاع ، ولا يستطيع الهواءُ
الفكاكَ من الوردةِ /
انتظريني لئلاَّ تفرَّ العنادلُ مِنِّي
فاُخطئ في اللحنِ /
في الساحة المنشدون يَشُدُّون أوتار آلاتهمْ
لنشيد الوداع . علي مَهْلِكِ اختصريني
لئلاَّ يطول النشيد ، فينقطع النبرُ بين المطالع ،
وَهْيَ ثنائيَّةٌ والختامِ الأُحاديّ :
تحيا الحياة -
وقتللي يولي التطاول على الإسلام ماعون صنعة
توة يا عباد ربي أحنا عندنا مشاكل متاع تطرف في بلادنا؟ عندناشي شكون مشى لبار والا طبرنة وعمل حوبارة؟ تي بلادنا أكثر بلاد تتطبق فيها آية "لكم دينكم و لي ديني"
امالا آشنية غريبة هلي متقلقين ياسر من الناس اللي تحاول تطبق دينها كيف ما تنجم؟
علاش ما يحل حد موضوع على الأغاني اللي تتعدى في الراديو و الا في التلفزة و اللي ما تحكي كان على الرويق البارد, أما وقتلي حد يطلع في تاكسي والا يدخل لعطار يسمع كلام ربي في اذاعة الزيتونة, يخرج يجري مقابلة للكلافيي متاعو .. و يتخمر عليه و يبدى يسب و يقشتل في التاكسيست والا العطار ؟
تحل المدونات التونسية تلقى موش واحد موش اثنين متقلقين ياسر ماللي النساء ولات فيها نسبة باهية متحجبة .. و ما تلقى حد يحكي على العرا والقرا اللي وين تمشي تلقاه.. حتى واحد ماهو متقلق مالفساد و الهموم الجامدة اللي مطيشين في الشوارع يقلقوا في الناس ويبراكيو فيهم ..
بالظاهر اللي فما نسبة ماللي قلوبهم مريضة, وما ينجموش يجاهروا بكفرهم في الحقيقة ولاو استغلوا هالفضاء هذا باش ينبروا على الدين و يدعيوا للفساد .. وما تقرى كان عالشراب والقعدات والدعارة المقنعة أحيانا وساعات عيني عينك ..
و ماعون صنعتهم باش يتعرفوا ويتقراوا أنهم يتطاولوا على الاسلام وعلى كل مظاهر الحشمة و التربية والبعد عالفساد.
ومحل شاهد, سب تعرف وتولي مشهور
وما انجموا نقولو كان "ربنا لا تؤاخذنا بما فعل السفهاء منا"
توة مدة وأنا نعوم من مدونة لمدونة, و في الحقيقة فما برشة منها اللي تقدم في مقالات ممتازة وممتعة, لكن فما ظاهرة غريبة ماشية و تستفحل, للأسف, هي ظاهرة التطاول على الإسلام, باعتباره الدين الرئيسي في تونس. -
les vraies raisons du départ de Tahar Sioud de la présidence de la FTF
Foot et affaires : les vraies raisons du départ de Tahar Sioud de la présidence de la FTF Par Moncef MAHROUG (webmanager) La démission de M. Tahar Sioud n’a pas de cause sportive. En fait, le président de la FTF démissionne de ce poste qu’il occupe depuis mai 2007 à la demande des actionnaires de la BIAT et pour mieux se consacrer à cette dernière. Tahar Sioud est parti. Il a quitté la présidence de la Fédération Tunisienne de Football (FTF), après l’avoir exercée pendant quatorze mois. Annoncée depuis quelques jours, cette démission était acquise depuis quelques mois et si M. Sioud en retardé l’annonce et la mise en œuvre, c’est peut être seulement pour mener à son terme la saison qui s’achève et le processus de recherche d’un successeur à Roger Lemerre, le sélectionneur national dont le contrat est arrivé à échéance le 30 juin dernier. Un quotidien de la place –«Le Temps» en l’occurrence, dans son édition du mardi 22 juillet 2008- explique la démission du président de la FTF par les insultes que lui ont adressé des supporters, après la finale de coupe EST-ESS, qui lui reprochaient d’avoir «causé la défaite des leurs» en confiant la direction du match à un trio d’arbitres allemands. Mais, contrairement à ce qu’on pourrait penser, le président de la FTF ne s’en va pas pour cette raison, ni à cause de l’entrée en lice catastrophique de l’équipe nationale dans les éliminatoires pour la Coupe d’Afrique des Nations et la Coupe du Monde 2010, ou de la gestion quelque peu maladroite de la fin de l’ère Lemerre et de la recherche d’un nouveau sélectionneur pour l’équipe nationale. En fait, le patron de la FTF abandonne la présidence de la FTF parce que… les actionnaires de la Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) le lui ont demandé. Convaincu de l’importance de son apport à la banque, ils l’ont invité, non pas à choisir entre les deux présidences, mais de quitter le monde du football pour mieux se dédier aux affaires de la BIAT. Dès le début, le pari de M. Tahar Sioud de tenir en même les rênes de la plus importante fédération sportive de Tunisie et de l’une des plus grandes banques du pays paraissait très difficile à voir impossible à réussir. Non que l’homme manque de volonté ou d’énergie, mais parce que les deux institutions passant, pour des raisons diverses, par des phases très délicates de leurs vies, la gestion de leurs affaires exige un engagement total qui ne permet pas au président du conseil de la BIAT de se déployer en même temps sur deux fronts aussi chauds. Tahar Sioud a atterri en mai 2007 à la tête de la FTF avec pour mission d’en restaurer l’image et la crédibilité, après la crise qui l’avait opposé à la Fédération Internationale de Football Amateur (FIFA). Opposé par principe à la nomination de responsables de fédérations par le gouvernement, l’instance suprême du football mondial n’avait pas apprécié celle de M. Ali Labiedh au poste de président de la FTF, l’avait de fait boycotté jusqu’à ce que notre fédération se décident à adopter de nouveaux statuts conformes à ceux de la FIFA. Quelques jours seulement après son élection aux commandes de la FTF, son actuel président a été coopté par le conseil d’administration de la BIAT pour occuper le fauteuil de président du conseil, celui de directeur général revenant à M. Slaheddine Laadjimi, après que les actionnaires aient choisi de séparer les deux fonctions. M. Sioud est arrivé à la BIAT à un moment particulièrement important de la vie de la banque. Après le départ de M. Chakib Nouira –qui aura été le dernier p-dg de la BIAT-, les actionnaires, et en particulier le plus important d’entre eux, en l’occurrence le plus important d’entre eux, le groupe Mabrouk, ont décidé de lancer un vaste chantier de restructuration profonde de la banque afin de pallier à ses faiblesses endémiques. Et même si le poste de président du conseil est généralement honorifique, la BIAT constituait une exception, en raison de cette conjoncture particulière. Ce qui veut dire que ses actionnaires ne concevaient pas de se contenter d’un «président à mi-temps». Mais la présence de M. Sioud à la tête de la FTF ne posait pas qu’un problème de disponibilité. En fait les actionnaires de la BIAT étaient tout autant, voire davantage, gênés par les «coups» que M. Sioud, en tant que président de la FTF –un poste médiatiquement très exposé- et qui, selon eux, rejaillissaient négativement sur la banque. Une perception que le président du conseil d’administration de la BIAT a fini par comprendre et respecter. En tirant sa référence de patron de la FTF.
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Bon vent petit lutin
les grands clubs savent comment remercier les grands champions ...
et nul doute que le petit fanatasista Muri Ola Ogumbiyi est un "grand" ..
c'est donc le plus normalement du monde que l'Etoile, président, bureau directeur, staff et joueurs l'ont remercié et souhaité bonne chance dans une trés sympathique soirée dasn le café-pub Legends ..
certes un départ ne se fête jamais .. mais Muri a bien mérité que l'on lui fasse pareil hommage ..
encore un grand qui part .. étrange destinée pour les stars de l'étoile depuis plus d'une décennie ..
voici quelques photos de la soirée