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  • Tzipi Livni ? terrorsite fille de terroristes notoires !

    Bibliographie / Biographie. Qui est Tzipi Livni ?



    Tzipora Malka Livni, dite Tzipi Livni, est née le 8 juillet 1958 à Tel-Aviv (Israël). Sa mère, Sara Rosenberg, et son père, Eitan Livni, militent activement à l'Irgoun, une milice juive révisionnniste et ultranationaliste qui mène des actions terroristes contre les Britanniques et les populations civiles arabes avant la création de l'Etat d'Israël en 1948. Eitan Livni, sioniste partisan de la création d'un "Grand Israël" sur les terres arabes, sera notamment en 1946 le principal responsable opérationnel de l'attentat contre le QG britannique installé à l'hôtel King David de Jérusalem. Condamné à 15 ans de prison, il connaîtra un temps les geôles anglaises avant de devenir l'un des co-fondateurs du Likoud et d'effectuer trois mandats au Parlement du jeune Etat israélien.

    Après son service militaire au sein de Tsahal (l'armée israélienne où elle obtient le grade de lieutenant) et une année d'études de Droit, Tzipi Livni est engagée par le Mossad, les Services secrets israéliens. Elle y travaille officiellement à titre de Conseillère juridique de 1980 à 1984, mais plusieurs sources indiquent qu'elle participait à l'époque à des missions commandos à l'étranger. Membre d'une unité spécialisée dans l'assassinat des "ennemis d'Israël", elle aurait notamment participé à la liquidation de dirigeants de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) lors de séjours en Europe. Après ces années de formation en terrorisme d'Etat, Tzipi Livni reprend des études de droit à l'Université Bar-Ilan de Tel-Aviv.

    Elle épouse l'homme d'affaires Naftali Spitzer, à qui elle donne deux enfants, et exerce pendant dix ans la profession d'avocate spécialisée en droit immobilier. À partir de 1996, après une première tentative ratée d'entrer en politique, elle est repérée par Avigdor Lieberman, actuel dirigeant du parti ultranationaliste Israël Beytenou. Celui-ci lui fait octroyer un poste dans l'administration: elle dirige pendant trois ans le bureau des sociétés d'Etat où elle s'occupe en particulier de la privatisation de plusieurs compagnies nationales.

    C'est à l'âge de 40 ans que Tzipi Livni, féministe, protectrice des animaux et végétarienne affichée, entame véritablement sa carrière politique. Son ascension sera fulgurante. Membre du Likoud (parti politique de la droite israélienne sioniste, néolibérale, nationaliste et conservatrice alors mené par Benyamin Netanyahou) et jeune protégée du faucon Ariel Sharon, elle entre en 1999 comme député du Likoud à la Knesset (le Parlement israélien). Deux ans plus tard, en 2001, elle est nommée Ministre de la Coopération régionale puis Ministre de l'Agriculture au sein du gouvernement d'Ariel Sharon. De 2003 à 2006 elle occupe successivement les fauteuils de Ministre du Logement, de l'Intégration et de la Justice.

    Depuis 2006, elle est Ministre des Affaires étrangères et également Vice-Premier Ministre d'Ehud Olmert. En 2005, elle a toutefois quitté le Likoud pour s'engager au sein du Kadima, parti de Centre Droit fondé par Ariel Sharon quelques semaines avant de tomber dans le coma. Elle affiche depuis des positions plus modérées qu'auparavant, défendant notamment le retrait unilatéral de Gaza.

    En 2007, lors de la publication du rapport Winograd sur la guerre perdue par Israël contre le Liban chiite, elle demande la démission d'Ehud Olmert, jugé responsable du désastre, et se propose de lui succéder. Le premier ministre la qualifie alors de traîtresse et de menteuse. Numéro deux du gouvernement et chef de la diplomatie, Tzipi Livni mène actuellement les négociatons avec l'équipe de Mahmoud Abbas dans le cadre de l'improbable processus de paix lancé par George W. Bush à la Conférence d'Annapolis. Au nom du réalisme politique elle dit vouloir la création d'un Etat palestinien aux côtés d'un "Etat juif". Elle prône parallèlement une lutte sans merci contre le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais, et oeuvre activement avec son amie américaine Condoleezza Rice à la diabolisation et à l'isolement de la Syrie et de l'Iran.

    Portée à la tête de Kadima lors des primaires du 17 septembre 2008, avec toutefois un seul point d'avance sur son principal adversaire Shaul Mofaz, Tzipi Livni est désormais bien placée pour succéder à Ehud Olmert. Ce dernier, poursuivi par la Justice pour des affaires de corruption, a déjà annoncé sa démission. Si elle parvient à rassembler une coalition autour d'elle, l'actuelle Ministre des Affaires étrangères deviendrait alors la deuxième femme Premier ministre d'Israël après Golda Meïr, la "dame de fer" qui dirigea Israël de 1969 à 1974.

    Copyright © N. B. / La République des Lettres, jeudi 18 septembre 2008

  • C'est la Fédération Internationale des Droits de l'Homme qui le dit :

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    Israël est un Etat raciste, démontre la FIDH : qui va la traîner devant les tribunaux pour antisémitisme ?



    Si vous avez le malheur de faire partie des 20 % d’Israéliens d’origine arabe, quels sont vos droits ? Vous n’en avez pas beaucoup, parce qu’Israël est un Etat qui pratique de « nombreuses discriminations raciales », « tant légalisées qu’empiriques, sans aucun fondement de quelque nature que ce soit », à l’égard de ces citoyens, affirme la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) dans un rapport*, publié en 2001, qui reste malheureusement tout à fait actuel, la situation n’ayant fait qu’empirer au cours de la dernière période. Les faits établis au cours de cette mission d’enquête sont-ils compatibles avec les relations qu’entretiennent nos dirigeants politiques avec un Etat ouvertement raciste ? Nous posons la question.

    Dans ce rapport de 31 pages, intitulé "Mission d’enquête sur le statut des citoyens arabes israéliens", Claude Katz et Olivier de Shutter, qui ont étudié la question sur le terrain, analysent tour à tour la situation sur les plans civique, économique, social, politique et en concluent qu’il ne fait pas bon être d’origine palestinienne en Israël. Vous êtes considérés comme des "ennemis de l’intérieur" dans un pays ou le seul ciment de cohésion est la "menace arabe extérieure", écrivent-ils, en concluant que « le projet politique - l’instauration d’un Etat juif - est porteur d’une discrimination à l’égard de la population non juive."

    LE DIKTAT DE LA RELIGION JUIVE

    Dans ce pays, présenté comme moderne et démocratique par la plupart de nos médias, ils rappellent tout d’abord que le principe du Droit du sang prime sur le Droit du sol. L’Etat tient à jour un registre de la population mentionnant si les citoyens sont juifs ou pas. Et sur la carte d’identité de chaque Israélien figure s’il est juif, arabe, druze ou circassien. Et si vous n’êtes pas juif, vous ne pouvez faire valoir vos fêtes, votre langue, votre culte ou votre culture comme un juif peut le faire. Le juge Barak, président de la Cour Suprême d’Israël, stipule clairement "Un Etat juif est un Etat dans lequel les valeurs d’Israël, la Torah, l’héritage juif, et les valeurs de la Halakha juive sont les fondements de ses valeurs".

    Au point que les citoyens israéliens juifs eux-mêmes ne jouissent pas de la liberté de conscience religieuse, relève la mission d’enquête. Ils sont obligés de se soumettre à la religion juive, religion d’Etat. Un mariage qui n’est pas un mariage religieux n’est pas reconnu. Même chose pour le divorce, contrôlé par les religieux, (avec ce que cela implique comme avantages pour le sexe masculin) .Le mariage civil n’existe pas pour des juifs. Si vous n’êtes pas croyant ou bien que vous souhaitez épouser quelqu’un qui ne peut apporter la preuve de sa judaïcité, vous ne pouvez tout simplement pas vous marier. Et puisqu’on entend souvent parler ces derniers temps de la position de la femme dans l’Islam pour s’apitoyer sur son sort, les auteurs du rapport soulignent que la loi juive (Halakha) confine la femme dans une position nettement inférieure - les femmes ne peuvent occuper une fonction judiciaire dans l’univers religieux, elles ne peuvent être entendues comme témoins, le mari peut imposer une séparation à ses conditions.

    L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DIFFICILEMENT ACCESSIBLE AUX NON JUIFS

    L’accès à l’enseignement supérieur est rendu difficile à tous ceux qui ne maîtrisent pas parfaitement l’hébreu. "Alors que les Arabes représentent un cinquième de la population de l’Etat, aucune université arabe n’existe en Israël, et dans les 7 universités existantes, aucun cours n’est dispensé en arabe", note le rapport de la FIDH. Cet obstacle linguistique, ainsi que la moins bonne qualité de l’enseignement primaire et secondaire dispensé aux enfants de la minorité arabe en Israël, en raison des moyens nettement plus faibles accordés par le gouvernement aux municipalités arabes, expliquent qu’il n’y ait que 6% d’étudiants arabes dans les universités israéliennes. Sans parler du coût des études : il faut payer plus de 4 000 dollars de frais d’inscription par an quand on ne bénéficie pas des bourses qui sont réservées à ceux qui effectuent leur service militaire.

    DISCRIMINATION A L’EMBAUCHE

    Elle est générale, dans le public comme dans le privé. Si on prend la fonction publique israélienne, le pourcentage va de 0 % à quelque 4 % de salariés de la minorité arabe :
    - au Ministère des Transports, 6 employés sur 640 sont des Israéliens d’origine arabe, soit 0,9%
    - au Ministère de l’industrie et du Commerce, 4 sur 520, soit 0,76 %
    - au sein de l’administration du Ministère des médias et des communications :.... 0 sur 180, soit, comme chacun aura pu le calculer 0 %
    - la compagnie nationale d’électricité comptait en 1998, 6 employés israéliens arabes sur 13 000 !

    Quant au secteur privé, ce n’est pas mieux. La mission d’enquête fait état d’une "forte ségrégation au détriment des Arabes". La moitié des entreprises industrielles n’emploieraient aucun employé arabe. En fait la force de travail arabe se retrouve essentiellement dans des emplois précaires et moins bien rémunérés, aux niveaux les plus bas de la hiérarchie. "A la discrimination dans l’accès à l’emploi s’ajoute une discrimination dans la rémunération", souligne le rapport de la FIDH.

    Le rapport de la FIDH note que "la permanence d’un racisme anti-arabe" est un facteur explicatif important. Selon des sondages réalisés dans les années 1990, "un tiers des jeunes de la population juive s’affirment racistes ou déclarent détester les Arabes, et se disent prêts à soutenir l’interdiction de toute représentation de la minorité arabe à la Knesset. Parmi la population juive en général, il se trouvait en 1994 (une année plutôt placée sous le signe de l’optimisme, suite à Oslo, NDLR ) 60,1 % de personnes pour s’affirmer opposées à toute législation qui prohiberait l’interdiction de la discrimination envers les Arabes dans le domaine de l’emploi et du travail ; et 68, 2 % des Juifs déclarent qu’ils trouveraient inacceptable de se trouver sous la direction d’un Arabe dans le cadre de leur profession". Un sondage d’opinion conduit fin 1997, c’est-à-dire encore pendant la période des accords d’Oslo et avant la deuxième intifada, conclut que 60 % des citoyens d’Israël ne seraient pas prêts à louer un appartement à un locataire arabe (Yediot Aharonot, 16 décembre 1997).

    "La faiblesse de la protection juridique contre les discriminations permet à ces attitudes de prospérer, pour l’essentiel, dans l’impunité", indiquent les auteurs du rapport, qui rappellent que "le recours très largement répandu au service militaire comme critère d’embauche y compris dans des emplois pour lequel il est manifestement sans pertinence", fournit un bon prétexte à cette discrimination dans l’emploi.

    L’IMPOSSIBLE ACCESSION A LA PROPRIETE IMMOBILIERE

    "Ce dont nous sommes témoins est une politique délibérée et coordonnée, au niveau étatique, de colonisation des terres à l’intérieur du territoire étatique, au détriment de la population arabe qui y demeure", indiquent les rapporteurs. En Israël, 93 % de la terre est propriété d’Etat, une propriété gérée par des organisations sionistes. "C’est la source, souligne le rapport, de la discrimination massive dont les citoyens arabes sont victimes dans l’accès à la propriété immobilière. Cette discrimination se fonde d’ailleurs sur une expropriation massive des résidents arabes de la Palestine mandataire. Celle-ci s’est traduite en particulier, sur le plan juridique, par l’adoption de la "Absentee Property Law" en 1950, législation qui a décrété comme "absents" l’ensemble des Palestiniens ayant quitté Israël lors de la guerre de 1948, y compris lorsque ce déplacement n’a duré que quelques jours et qu’il a eu lieu à l’intérieur des frontières de l’Etat d’Israël telles qu’arrêtées au 19 mai 1948". Après cette loi sont venues s’en ajouter d’autres, motivant pour des raisons de sécurité, pour un usage militaire, à des fins de développement, pour l’établissement de colonies de peuplement juives, permettant d’opérer des expropriations de terres appartenant à des Palestiniens au bénéfice de l’Etat hébreu. Plus généralement, le rapport parle d’une "politique d’aménagement du territoire, qui opère un confinement délibéré des populations arabes et qui favorise ouvertement les candidats juifs à l’acquisition de terres sur les candidats arabes". Il fait remarquer au passage que "cela explique le nombre de constructions illégales en Israël, toujours menacées de démolitions". Menaces le plus souvent mises à exécution.

    DISCRIMINATIONS SOCIALES ET ECONOMIQUES

    Leurs sources principales sont liées au fait que celui ou celle qui n’a pas fait son service militaire au sein des "Forces de défense Israéliennes", ne peut bénéficier de la plupart des avantages sociaux accordés aux autres. Les Palestiniens étant dispensés de faire un service militaire qui les obligerait à brimer notamment les Palestiniens des territoires occupés, ils sont du même coup privés de tous les avantages sociaux liés à l’accomplissement du service militaire, et ces avantages sont très importants : accès au crédit en matière de logement, dispense partielle de frais d’inscription aux formations professionnelles organisées par l’Etat, bourses d’enseignement, de créations d’entreprises, logements d’étudiants... "Or, tant que l’Etat d’Israël entretiendra des relations conflictuelles avec ses voisins arabes de la région du Proche-Orient et tant que le conflit israélo-palestinien n’aura pas trouvé d’issue, il demeurera inconcevable que les Palestiniens intègrent les forces armées israéliennes", remarque justement la FIDH. Le rapport relève au demeurant que les étudiants haredim (juifs orthodoxes) des écoles religieuses, qui sont également exemptés de service militaire, ne se voient pas pour autant privés de tous ces avantages.

    DISCRIMINATION SYSTEMATIQUE VIS A VIS DES MUNICIPALITES ARABES

    Plus généralement, la mission d’enquête souligne la faiblesse des moyens accordés par l’Etat israélien aux municipalités arabes, qui ne peuvent de ce fait offrir des services de base à leurs résidents, ce qui se répercute particulièrement dans les domaines de l’enseignement et des soins de santé.

    (Rappelons que les citoyens arabes d’Israël résident soit dans des localités non reconnues par les autorités israéliennes et ne sont donc pas inclus dans les statistiques, soit dans des localités arabes, soit plus rarement dans des municipalités à dominante juive)

    On estime que les municipalités arabes reconnues reçoivent 3 à 4 fois moins de crédits d’équipement que les localités juives. Elles souffrent donc de chômage et de sous-développement chroniques, mais ne figurent pas pour autant parmi les "zones de développement prioritaire" en faveur desquelles les gouvernements israéliens successifs ont consenti leurs principaux investissements.

    Cette " discrimination systématique à l’encontre des municipalités arabes", ne date pas d’aujourd’hui, peut-on lire dans le rapport. Elle est "structurelle" et aggravée par le fait que les entreprises s’installent rarement dans les municipalités arabes, et que l’ensemble des taxes locales permettant de financer les services municipaux sont donc à la charge d’une population plus défavorisée économiquement. La FIDH donne l’exemple de Nazareth, ville divisée en deux secteurs, juif et arabe. "Dans le secteur juif, 70 % des taxes collectées viennent des sociétés, contre 12 % dans le secteur arabe du fait de discrimination".

    LA SOI DISANT EGALITE DE VOTE

    Mais chacun a le droit de vote, en Israël, entend-on régulièrement. Oui, à condition de préciser comme le fait la mission d’enquête que le système politique israélien exclut de la compétition électorale toute formation dont le programme met en cause le caractère juif de l’Etat d’Israël, c’est à dire qui conteste que l’’Etat d’Israël est "l’Etat des Juifs" (article 5 de la loi sur les partis politiques et article 7 de la Loi fondamentale sur la Knesset). Préconiser par exemple le droit au retour des Palestiniens de 1948, alors que les Juifs du monde entier ont le droit de venir vivre en Israël, ce qui s’appelle la "Loi du retour", est par exemple impossible pour une formation politique au parlement israélien

    LA LOI DU RETOUR A SENS UNIQUE

    "Parmi les discriminations directes, les plus notables résultent de la Loi du retour - alors que toute personne de religion juive peut immigrer en Israël, l’immigration d’Arabes est rendue particulièrement difficile, y compris dans le cadre du regroupement familial -, de l’accès aux juridictions civiles dans les contentieux liés au statut personnel, et de la délégation à des organisations sionistes de la gestion de la terre qui est la propriété de l’Etat d’Israël".

    LE SORT CATASTROPHIQUE DES POPULATIONS BEDOUINES

    Le rapport consacre un chapitre au sort particulièrement dur réservé par l’Etat d’Israël à la minorité bédouine. Les Bédouins du Neguev représentent une population d’environ 130.000 personnes confinée depuis 1953 dans la région à l’est de la ligne Beersheva-Hura-Hébron et auxquelles la terre a été confisquée sous prétexte qu’elle n’était pas cultivée, et sans tenir compte du fait qu’elle servait de pâture aux élevages. Les Bédouins ont donc été traités comme des "absents", dont il devenait légal de confisquer la terre. Les tentes bédouines n’ont pas reçu le statut de "villages" et le mode de vie pastoral n’a pas été reconnu dans la législation israélienne.

    A compter de 1967, le gouvernement israélien a opéré un regroupement forcé des Bédouins dans des concentrations urbaines ("townships") pour libérer de la place à la colonisation par des populations juives. Ce qui permettait du même coup, note la Arab Association for Human Rights (HRA) de fournir une main-d’oeuvre à bon marché à l’économie juive. Actuellement 7 localités de peuplement de Bédouins sont reconnues par les autorités israéliennes, soit 58.000 personnes regroupés par le gouvernement qui leur accorde parcimonieusement quelques services sociaux de base, tandis qu’environ 78.000 autres Bédouins vivent dans des villages "non reconnus". Les enquêteurs de la FIDH notent que les Bédouins qui ont accepté les regroupements le payent cher à tous points de vue, et notamment en termes de déstructuration familiale. Non seulement l’extrême pauvreté est de mise dans ces townships, où il n’y a aucune activité industrielle, où le chômage est étendu, où les femmes n’ont plus de rôle en l’absence d’un mode de vie pastoral, où la perte d’identité en milieu urbain est flagrante, et où ont été regroupées des familles de tribus différentes pour mieux susciter les antagonismes. Qui plus est, ces localités se voient refuser les droits politiques les plus élémentaires puisqu’elles n’ont même pas le droit d’élire leurs propres conseils municipaux. Pour 5 de ces localités c’est le gouvernement israélien qui désigne les membres du conseil municipal !

    Quant à la cinquantaine de villages "non reconnus", privés de la moindre infrastructure, ils vivent dans "l’extrême dénuement", sans école, sans dispensaire, sans égouts, sans route permettant le passage de transports collectifs.( 5 cliniques ont été construites récemment suite à des recours judiciaires introduits par l’association Adalah). Ceci contrairement aux collectivités juives qui se sont installées dans le Neguev, note le rapport qui réfute du même coup l’argument de la "difficulté d’accès de la région".

    La connexion à un réseau téléphonique ou à un réseau de distribution d’eau ou d’électricité leur est interdite. Ils n’ont droit qu’à un générateur local qui ne leur fournit de l’eau et de l’électricité que quelques heures par jour. Quand ils construisent des habitations, elles sont jugées illégales et détruites, ou menacées de destruction, ce qui maintient la population dans un état d’insécurité permanent. Ils se voient refuser l’accès aux écoles des villages juifs opulents qui se sont installés sur les terres voisines et qui n’attendent que le moment où ils partiront pour prendre leur place. Ils n’ont par ailleurs aucun droit de vote, même au niveau municipal, puisqu’ils n’ont pas de résidence officiellement reconnue.

    Les recommandations du Comité des droits de l’Homme des Nations Unies sur "l’égalité de traitement qui devrait être accordée aux communautés bédouines et aux implantations juives de la région" sont jusqu’à présent restées lettre morte déplore le rapport. Et rien dans les programmes israéliens sur 20 ans ne permet de prévoir une amélioration de leur situation, estiment ses auteurs.

    "ETAT JUIF" : UN CONCEPT QUI RIME NECESSAIREMENT AVEC DISCRIMINATION

    En conclusion, tout en estimant qu’il ne lui revient pas de se prononcer sur "le projet politique fondateur de l’Etat d’Israël", la mission "constate que ce projet politique - l’instauration d’un ’Etat juif - est porteur d’une discrimination à l’égard de la population non juive."

    Elle qualifie les discriminations énumérées de "violation à la déclaration universelle des droits de l’homme, au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, et à la Convention internationale pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale".

    Ces violations ont été condamnées par les Nations Unies, rappelle la mission, mais les enquêteurs ne sont guère optimistes quant à une éventuelle amélioration de la situation.

    Tout d’abord, expliquent-ils, parce que le gouvernement israélien a envenimé la situation en réprimant brutalement les citoyens arabes israéliens lorsqu’ils ont manifesté pacifiquement leur solidarité avec les Palestiniens des territoires occupés : "La mission condamne l’attitude répressive et brutale des autorités israéliennes en octobre 2000 lors des manifestations de la population arabe exprimant dans un cadre légaliste sa solidarité naturelle avec la révolte des Palestiniens vivant dans les territoires occupés. Cette répression a engendré une grave crise de confiance des citoyens arabes d’Israël à l’égard des institutions de leur Etat."

    Ensuite la mission estime que "la question du statut des citoyens arabes israéliens et de leur intégration dans l’Etat d’Israël, ne pourra recevoir de solution pleinement satisfaisante sans la résolution définitive du conflit israélo-palestinien et sans une réflexion fondamentale sur la définition d’Israël comme Etat juif". Deux problèmes qui loin d’être réglés, n’ont guère évolué depuis que les auteurs ont terminé leur rapport.

    Quant aux recommandations adressées par la FIDH à Israël concernant l’alignement du statut des citoyens non Juifs sur celui des citoyens juifs ou la suppression des mentions d’appartenance nationale sur les cartes d’identité, on ne manquerait pas de les qualifier aujourd’hui d’antisémites. On est actuellement traîné devant les tribunaux français pour moins que cela, comme a pu le constater récemment Edgar Morin qui a été condamné pour incitation à la haine raciale, à la demande du gouvernement français, pour des propos beaucoup moins sévères et explicites que ceux publiés par la FIDH dans ce rapport public.

    * Rapport hors série de la lettre mensuelle de la FIDH (juillet 2001). "Mission d’enquête sur le statut des citoyens arabes et israéliens. Des étrangers de l’intérieur : le statut de la minorité palestinienne d’Israël", par Claude Katz, secrétaire général de la FIDH et Olivier de Schutter, Secrétaire général de la Ligue des Droits de l’Homme (Belgique francophone).

  • كيف نشفى من حب تونس

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    كيف نشفى من حب تونس

    (...)

    كيف نشفى من حب تونس الذي فينا مجرى النفس
    لقد راينا في تونس من الالفة و الحنان والسند السمح ما لم نره في اي مكان اخر
    لذلك نخرج منها كما لم نخرج من اي مكان اخر
    نقفز من حضنهاالى موطئ القدم الاول
    في ساحة الوطن الخلفية
    بعدما تجلت لنا فيها
    في البشر و الشجر و الحجر
    صور ارواحنا المعلقة كعاملات النحل على ازهار السياج البعيد

    (...)

    فهل نقول لك شكرا
    لم اسمع عاشقين يقولان شكرا
    و لكن شكرا لك لانك انت من انت
    حافظي على نفسك يا تونس
    سنلتقي غدا على ارض اختك فلسطين

    (...)

    محمود درويش

    ***

    تونس و درويش

    درويش و تونس قصة عشق ازلية احبها و احبته تبنته و تبناها كانت له الدفء فكان لها الوفاء
    لذلك قال ما قال يوم حان موعد عودة الفلسطينين الى ارضهم الاولى و الاخيرة فكانت مشاعر درويش تتراقص بين سعادة العودة و الم المغادرة

    ***

    و اليوم يرحل محمود درويش من جديد و لكن الى الموطن الاخر

    ***


    الى اسير السرائر و خبير العلي على المخافر
    اليك ايا قليم الانامل و عصي المخابر
    الى دفقك الثائر على الكبائر

    الى و على رسلك تخطو المهجة
    والدفاتر
    وفاء وفاء و ذكرى تكسو المقلة
    كما هاذي الستائر

    سود خضر بيض حمر كما حبري و وعد الدمعة
    كما حزني و قطر الشمعة

    غمس اليم السواد و شوق ديوان واعد
    غمز اخير مسالم و حرق ايمان دائم

    دعا الطبيب السماء و دوى الدواء في القليب
    والتوى المحمود مبتسما للحكيم
    و انتشى القلب  مكتنزا دقات الرحيل

    دقت الدقيقة و حام الحمام
    قامت ليلى من سباتها
    عزفت على السماء زغاريدها
    و استلمت قلم فحيل الشعراء
    نزلت سهلا ايا هديل اليمام و رفعت جبلا على سهول باذن الجليل

  • Citations de Henry David THOREAU

    142.jpgHenry David Thoreau

    Philosophe américain

    [Philosophie]
    Né à Concord, Massachusetts le 17 juillet 1817
    Décédé à Concord, Massachusetts le 06 mai 1862

    « En tuant le temps on blesse l’éternité »
    Henry David Thoreau

    Les citations d'Henry David Thoreau

    «Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde, pour se trouver soi-même.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «Les hommes sont nés pour réussir et non pour échouer.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «Nous sommes des mannequins montés sur une carcasse creuse et nous avons le foie à la place du coeur.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «Le poème de la création ne s’arrête jamais ; mais rares sont les oreilles capables de le capter.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «Ce qu’il y a de plus singulier dans la vie de l’homme, ce n’est pas sa soumission mais son opposition aux instincts. Il aspire à une vie surnaturelle.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «Le gouvernement le meilleur est celui qui gouverne le moins.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «Le talent ne fait qu’indiquer la profondeur du caractère dans une certaine direction.»
    [ Henry David Thoreau ] - Journal

    «La nature à chaque instant s'occupe de votre bien-être. Elle n'a pas d'autre fin. Ne lui résistez pas.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «Si un chien court après vous, sifflez-le. Sachez contredire et vous confondrez les philosophes.»
    [ Henry David Thoreau ] - Journal

    «Nous ne saurions nous passer de nos péchés, ils sont la grande route de la vertu.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «La plupart des gens désirent bien plus avoir des vêtements à la mode, ou du moins propres et sans raccommodages, que d'avoir la conscience nette.»
    [ Henry David Thoreau ] - Walden ou la vie dans les bois

    «Les faits les plus intéressants et les plus beaux sont en eux-mêmes poésie.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «Ce qu’il y a devant nous et ce que nous laissons derrière, ceci est peu de chose comparativement à ce qui est en nous. Et lorsque nous amenons dans le monde ce qui dormait en nous, des miracles se produisent.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «Ceux que nous aimons, nous pouvons les haïr. Les autres nous sont indifférents.»
    [ Henry David Thoreau ] - Journal

    «Je voulais vivre intensement et sucer la moelle de la vie. Et ne pas, quand je viendrai à mourir, découvrir que je n'aurai pas vécu.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «La poésie n'est autre chose que la santé du discours.»
    [ Henry David Thoreau ] - Journal

    «C'est la présence qui fait le silence d'une chambre.»
    [ Henry David Thoreau ] - Journal

    «Il n’y a qu’un remède à l’amour : aimer davantage.»
    [ Henry David Thoreau ] - Journal

    «Tu dois vivre dans le présent, te lancer au-devant de chaque vague, trouver ton éternité à chaque instant.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «Le monde n'est pas moins beau pour n'être vu qu'à travers une fente ou le trou d'une planche.»
    [ Henry David Thoreau ] - Journal

    «Etre philosophe, c'est résoudre quelques-uns des problèmes de la vie non seulement en théorie, mais en pratique.»
    [ Henry David Thoreau ] - Walden

    «Je préférerais m'asseoir sur un potiron et le posséder bien à moi que d'être à plusieurs sur un coussin de velours.»
    [ Henry David Thoreau ] - Walden

    «Chaque génération se moque des vieilles modes, mais suit religieusement les nouvelles.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «Comment les jeunes pourraient mieux apprendre à vivre qu’en s’y essayant ?»
    [ Henry David Thoreau ]

    «Nous devons être d'abord des hommes et ensuite seulement des sujets.»
    [ Henry David Thoreau ] - La désobéissance civile

    «L'oppresseur ne se rend pas compte du mal qu'implique l'oppression tant que l'opprimé l'accepte.»
    [ Henry David Thoreau ] - La désobéissance civile

    «La perdrix aime les pois, mais pas ceux qui l'accompagnent dans la casserole.»
    [ Henry David Thoreau ] - Marcher

    «Rien n'est autant à craindre que la crainte elle-même.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «Ce qu'on appelle résignation n'est autre que du désespoir confirmé.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «ll est aussi difficile de se voir soi-même que de regarder en arrière sans se retourner.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «Le son de la pompe qui grince est aussi nécessaire que la musique des sphères.»
    [ Henry David Thoreau ] - Journal

    «Jamais la loi n'a rendu les hommes plus justes d'une seule once, mais, en raison du respect qu'ils lui portent.»
    [ Henry David Thoreau ] - Résistance au gouvernement civil

    «Deux personnes sont nécessaires pour dire la vérité, une pour parler et l'autre pour écouter.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «L'état n'a jamais mieux aidé une personne à entreprendre quelque chose qu'en étant hors de son chemin.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «Si vous avez construit des châteaux dans les nuages, votre travail n'est pas vain ; c'est là qu'ils doivent être. À présent, donnez-leurs des fondations.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «Le chercheur de tare en trouvera même au paradis.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «Il est plus désirable de cultiver le respect du bien que le respect de la loi.»
    [ Henry David Thoreau ] - La désobéissance civile

    «Le critiqueur trouverait à redire même au paradis.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «La morale, ce n'est pas seulement être bon, mais aussi être bon à quelque chose.»
    [ Henry David Thoreau ]

    «En tuant le temps on blesse l’éternité.»
    [ Henry David Thoreau ] - Excursions

  • Savoir raison garder

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    Certes la prestation étoilée samedi dernier ne fut guère rassurante ; même qu’elle s’inscrivait sur une triste liste de contreperformances en déplacements africains ..

    Mais à notre avis il ne faut pas s’alarmer outre mesure .. l’Etoile est bien là .. debout et bien armée ..

    Car après tout, n’est il pas des plus normal que l’équipe qui renouvelle son effectif et son staff connaisse une nouvelle phase de rodage au plus haut niveau ? j’en connais des « grandes » équipes qui tiendraient difficilement après autant de changements .. demandez à nos amis sfaxiens ..

    N’est il pas possible de connaître un jour sans au football ? surtout quand on joue sur un terrain des plus rudes en Afrique et contre une bonne équipe et un mauvais arbitre ?

    Si l’on y ajoute les complications des blessures et de la fameuse « liste africaine » .. la défaite de samedi soir ne choquerait plus tellement ..

    Toutefois, ces alibis ne doivent pas non plus cacher des lacunes et des limites palpables ..

    L’effectif de l’Etoile est certes riche, mais aucunement rodé ni homogène .. on cherche encore et toujours un noyau dur pour asseoir la machine ..

    La seule bonne nouvelle est sans doute la bonne prestation d’un Balbouli bien en verve et déjà présent et concentré ..

    En feuilletant les forums des étoilistes ce matin, je ne me suis pas étonné de voir, déjà, des critiques contre DeCastel, contre Moez Driss et contre un certain nombre de joueurs ..

    Je crois que c’est trop de passion .. trop de démesure .. je pense qu’il serait bien plus judicieux de se rapprocher de l’équipe, de la connaître, de la supporter et de laisser les gens travailler ..

    Et en définitive par grosses déceptions, comme par grandes victoires .. il faut assurément savoir raison garder.

    A suivre ..

  • la beauté conjuguée avec le rythme

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    Magnifique soirée hier au Théâtre Municipal de Tunis ..

    Une belle ballade libano-cubaine .. une voix suave .. un rythme fou .. et une affluence à la hauteur du spectacle ..

    La belle Hanine Abou Chakra et ses « diables » cubains ont réussit à allumer la soirée .. au point que le public ait refusé de repartir .. obligeant les cubains, il est vrai très flattés et donc volontaires, à rallonger la soirée pendant de longues minutes ..

    Même si il s’agit là d’un montage fait par un producteur libanais .. et malgré l’absence de production originale et la domination des reprises « revisitées » .. le mélange était tellement bien réussi que le spectacle a connu un grand succès ..

    Franchement c’est à voir et revoir ..
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  • just for fun : - betisier du tribunal -


    AVOCAT: Qu'a donné le prélèvement de tissu vaginal ?
    TEMOIN: Des traces de sperme.
    AVOCAT: Du sperme masculin?
    TEMOIN: C'est le seul que je connaisse.

    --
    Citation:
    AVOCAT: Avez-vous couché avec lui à New York ?
    TEMOIN: Je refuse de répondre à cette question.
    AVOCAT: Avez-vous couché avec lui à Chicago ?
    TEMOIN: Je refuse de répondre à cette question.
    AVOCAT: Avez-vous couché avec lui à Miami ?
    TEMOIN: Non.

    --
    Citation:
    Q: Quel est le jour de votre anniversaire ?
    R: 15 juillet.
    Q: Quelle année ?
    R: Chaque année


    Q: Dans quoi étiez-vous au moment de l'impact ?
    R: Un sweat-shirt Gucci et des Reeboks.

    --
    Citation:
    Q: Cette maladie, affecte-t-elle vraiment votre mémoire ?
    R: Oui.
    Q: Et de quelle manière cela affecte-t-il votre mémoire ?
    R: J'ai oublié.
    Q: Vous avez oublié. Pouvez-vous nous donner un exemple de ce que vous avez oublié ?

    --
    Citation:
    Q: Quelle fut la première chose que votre mari vous a dite quand il s'est réveillé ce matin-là ?
    R: Il a dit " Où suis-je Cathy ? "
    Q: Et pourquoi cela vous a-t-il mis en colère ?
    R: Mon nom est Susan.

    --
    Citation:
    Q: Et à quel endroit a eu lieu l'accident ?
    R: Approximativement au kilomètre 499.
    Q: Et où se trouve le kilomètre 499 ?
    R: Probablement entre les kilomètres 498 et 500.

    --
    Citation:
    Q: Le plus jeune fils, celui de 20 ans, quel âge a-t-il ?

    --
    Citation:
    Q: Étiez-vous présent quand votre photo a été prise ?

    --
    Citation:
    Q: Était-ce vous ou votre plus jeune frère qui fut tué durant la guerre?

    --
    Citation:
    Q: Vous a-t-il tué ?

    --
    Citation:
    Q: À quelle distance étaient les véhicules au moment de la collision ?

    --
    Citation:
    Q: Vous étiez là jusqu'à ce que vous partiez, est-ce exact ?

    --
    Citation:
    Q: Combien de fois vous êtes-vous suicidé ?

    --
    Citation:
    Q: Docteur, combien d'autopsies avez-vous effectuées sur des morts ?
    R: Toutes mes autopsies on été effectuées sur des morts.


    Q: Toutes vos réponses doivent être orales. À quelle école êtes-vous allé ?
    R: Orale.

    --
    Citation:
    Q: Vous souvenez-vous à quelle heure vous avez examiné le corps ?
    R: L'autopsie a commencé vers 20h30.
    Q: Et M. Dennington était mort à cette heure ?
    R: Non, il était assis sur la table à se demander pourquoi je faisais une autopsie
    .
    --
    Citation:
    Q: Docteur, avant de faire votre autopsie, avez-vous vérifié le pouls ?
    R: Non.
    Q: Avez-vous vérifié la pression sanguine ?
    R: Non.
    Q: Avez-vous vérifié s'il respirait ?
    R: Non.
    Q: Alors, il est possible que le patient ait été vivant quand vous avez commencé l'autopsie ?
    R: Non.
    Q: Comment pouvez-vous en être certain, Docteur ?
    R: Parce que son cerveau était sur mon bureau dans un bocal.
    Q: Mais le patient ne pouvait-il quand même pas être encore en vie ?
    R: Il est possible qu'il ait été encore en vie et en train d'exercer le métier d'avocat quelque part.

     

    merci à Boch !

  • Blaguons un peu : Pub..

    La maison Lefort fabrique des clous depuis plusieurs générations. Les ventes sont en baisse et le patron engage une publicitaire jeune et dynamique pour lui faire une publicité pour la télévision.

    Après 2 semaines de travail, le visionnage a lieu:
    La caméra suit un chemin, arrive en haut d'une colline puis fait un zoom arrière. Finalement, on aperçoit le Christ sur la croix en train d'agoniser et apparaît le slogan: "Avec les clous Lefort, ça tient très fort".

    Choqué par ce qu'il vient de voir, le patron explique à la publicitaire que l'image de Jésus sur la croix est trop violente et qu'elle doit revoir sa copie.

    2 semaines passent et le visionnage reprend:
    La caméra suit un chemin, arrive en haut d'une colline puis fait un zoom arrière et termine sur un plan fixe d'une croix au sommet de la colline mais sans Jésus cette fois. Puis le slogan apparaît: "Avec les clous Lefort, il tiendrait encore".

  • choisi pour vous : "Déconstruction d’une histoire mythique"

    ceci est un article intéressant paru sur les colonnes du "Monde Diplomatique" .. l'intérêt de ce texte réside surtout dans le fait qu'il ait été écrit pat un certain Shlomo SAND, historien, professeur à l’université de Tel-Aviv, auteur de Comment le peuple juif fut inventé, à paraître chez Fayard en septembre.

    voici l'article :

    Comment fut inventé le peuple juif
    Les Juifs forment-ils un peuple ? A cette question ancienne, un historien israélien apporte une réponse nouvelle. Contrairement à l’idée reçue, la diaspora ne naquit pas de l’expulsion des Hébreux de Palestine, mais de conversions successives en Afrique du Nord, en Europe du Sud et au Proche-Orient. Voilà qui ébranle un des fondements de la pensée sioniste, celui qui voudrait que les Juifs soient les descendants du royaume de David et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars.
    Par Shlomo Sand
    Tout Israélien sait, sans l’ombre d’un doute, que le peuple juif existe depuis qu’il a reçu la Torah (1) dans le Sinaï, et qu’il en est le descendant direct et exclusif. Chacun se persuade que ce peuple, sorti d’Egypte, s’est fixé sur la « terre promise », où fut édifié le glorieux royaume de David et de Salomon, partagé ensuite en royaumes de Juda et d’Israël. De même, nul n’ignore qu’il a connu l’exil à deux reprises : après la destruction du premier temple, au VIe siècle avant J.-C., puis à la suite de celle du second temple, en l’an 70 après J.C.
    S’ensuivit pour lui une errance de près de deux mille ans : ses tribulations le menèrent au Yémen, au Maroc, en Espagne, en Allemagne, en Pologne et jusqu’au fin fond de la Russie, mais il parvint toujours à préserver les liens du sang entre ses communautés éloignées. Ainsi, son unicité ne fut pas altérée. A la fin du XIXe siècle, les conditions mûrirent pour son retour dans l’antique patrie. Sans le génocide nazi, des millions de Juifs auraient naturellement repeuplé Eretz Israël (« la terre d’Israël ») puisqu’ils en rêvaient depuis vingt siècles.
    Vierge, la Palestine attendait que son peuple originel vienne la faire refleurir. Car elle lui appartenait, et non à cette minorité arabe, dépourvue d’histoire, arrivée là par hasard. Justes étaient donc les guerres menées par le peuple errant pour reprendre possession de sa terre ; et criminelle l’opposition violente de la population locale.
    D’où vient cette interprétation de l’histoire juive ? Elle est l’œuvre, depuis la seconde moitié du XIXe siècle, de talentueux reconstructeurs du passé, dont l’imagination fertile a inventé, sur la base de morceaux de mémoire religieuse, juive et chrétienne, un enchaînement généalogique continu pour le peuple juif. L’abondante historiographie du judaïsme comporte, certes, une pluralité d’approches. Mais les polémiques en son sein n’ont jamais remis en cause les conceptions essentialistes élaborées principalement à la fin du XIXe siècle et au début du XXe.
    Lorsque apparaissaient des découvertes susceptibles de contredire l’image du passé linéaire, elles ne bénéficiaient quasiment d’aucun écho. L’impératif national, telle une mâchoire solidement refermée, bloquait toute espèce de contradiction et de déviation par rapport au récit dominant. Les instances spécifiques de production de la connaissance sur le passé juif — les départements exclusivement consacrés à l’« histoire du peuple juif », séparés des départements d’histoire (appelée en Israël « histoire générale ») — ont largement contribué à cette curieuse hémiplégie. Même le débat, de caractère juridique, sur « qui est juif ? » n’a pas préoccupé ces historiens : pour eux, est juif tout descendant du peuple contraint à l’exil il y a deux mille ans.
    Ces chercheurs « autorisés » du passé ne participèrent pas non plus à la controverse des « nouveaux historiens », engagée à la fin des années 1980. La plupart des acteurs de ce débat public, en nombre limité, venaient d’autres disciplines ou bien d’horizons extra-universitaires : sociologues, orientalistes, linguistes, géographes, spécialistes en science politique, chercheurs en littérature, archéologues formulèrent des réflexions nouvelles sur le passé juif et sioniste. On comptait également dans leurs rangs des diplômés venus de l’étranger. Des « départements d’histoire juive » ne parvinrent, en revanche, que des échos craintifs et conservateurs, enrobés d’une rhétorique apologétique à base d’idées reçues.
    Le judaïsme, religion prosélyte
    Bref, en soixante ans, l’histoire nationale a très peu mûri, et elle n’évoluera vraisemblablement pas à brève échéance. Pourtant, les faits mis au jour par les recherches posent à tout historien honnête des questions surprenantes au premier abord, mais néanmoins fondamentales.
    La Bible peut-elle être considérée comme un livre d’histoire ? Les premiers historiens juifs modernes, comme Isaak Markus Jost ou Leopold Zunz, dans la première moitié du XIXe siècle, ne la percevaient pas ainsi : à leurs yeux, l’Ancien Testament se présentait comme un livre de théologie constitutif des communautés religieuses juives après la destruction du premier temple. Il a fallu attendre la seconde moitié du même siècle pour trouver des historiens, en premier lieu Heinrich Graetz, porteurs d’une vision « nationale » de la Bible : ils ont transformé le départ d’Abraham pour Canaan, la sortie d’Egypte ou encore le royaume unifié de David et Salomon en récits d’un passé authentiquement national. Les historiens sionistes n’ont cessé, depuis, de réitérer ces « vérités bibliques », devenues nourriture quotidienne de l’éducation nationale.
    Mais voilà qu’au cours des années 1980 la terre tremble, ébranlant ces mythes fondateurs. Les découvertes de la « nouvelle archéologie » contredisent la possibilité d’un grand exode au XIIIe siècle avant notre ère. De même, Moïse n’a pas pu faire sortir les Hébreux d’Egypte et les conduire vers la « terre promise » pour la bonne raison qu’à l’époque celle-ci... était aux mains des Egyptiens. On ne trouve d’ailleurs aucune trace d’une révolte d’esclaves dans l’empire des pharaons, ni d’une conquête rapide du pays de Canaan par un élément étranger.
    Il n’existe pas non plus de signe ou de souvenir du somptueux royaume de David et de Salomon. Les découvertes de la décennie écoulée montrent l’existence, à l’époque, de deux petits royaumes : Israël, le plus puissant, et Juda, la future Judée. Les habitants de cette dernière ne subirent pas non plus d’exil au VIe siècle avant notre ère : seules ses élites politiques et intellectuelles durent s’installer à Babylone. De cette rencontre décisive avec les cultes perses naîtra le monothéisme juif.
    L’exil de l’an 70 de notre ère a-t-il, lui, effectivement eu lieu ? Paradoxalement, cet « événement fondateur » dans l’histoire des Juifs, d’où la diaspora tire son origine, n’a pas donné lieu au moindre ouvrage de recherche. Et pour une raison bien prosaïque : les Romains n’ont jamais exilé de peuple sur tout le flanc oriental de la Méditerranée. A l’exception des prisonniers réduits en esclavage, les habitants de Judée continuèrent de vivre sur leurs terres, même après la destruction du second temple.
    Une partie d’entre eux se convertit au christianisme au IVe siècle, tandis que la grande majorité se rallia à l’islam lors de la conquête arabe au VIIe siècle. La plupart des penseurs sionistes n’en ignoraient rien : ainsi, Yitzhak Ben Zvi, futur président de l’Etat d’Israël, tout comme David Ben Gourion, fondateur de l’Etat, l’ont-ils écrit jusqu’en 1929, année de la grande révolte palestinienne. Tous deux mentionnent à plusieurs reprises le fait que les paysans de Palestine sont les descendants des habitants de l’antique Judée (2).
    A défaut d’un exil depuis la Palestine romanisée, d’où viennent les nombreux Juifs qui peuplent le pourtour de la Méditerranée dès l’Antiquité ? Derrière le rideau de l’historiographie nationale se cache une étonnante réalité historique. De la révolte des Maccabées, au IIe siècle avant notre ère, à la révolte de Bar-Kokhba, au IIe siècle après J.-C, le judaïsme fut la première religion prosélyte. Les Asmonéens avaient déjà converti de force les Iduméens du sud de la Judée et les Ituréens de Galilée, annexés au « peuple d’Israël ». Partant de ce royaume judéo-hellénique, le judaïsme essaima dans tout le Proche-Orient et sur le pourtour méditerranéen. Au premier siècle de notre ère apparut, dans l’actuel Kurdistan, le royaume juif d’Adiabène, qui ne sera pas le dernier royaume à se « judaïser » : d’autres en feront autant par la suite.
    Les écrits de Flavius Josèphe ne constituent pas le seul témoignage de l’ardeur prosélyte des Juifs. D’Horace à Sénèque, de Juvénal à Tacite, bien des écrivains latins en expriment la crainte. La Mishna et le Talmud (3) autorisent cette pratique de la conversion — même si, face à la pression montante du christianisme, les sages de la tradition talmudique exprimeront des réserves à son sujet.
    La victoire de la religion de Jésus, au début du IVe siècle, ne met pas fin à l’expansion du judaïsme, mais elle repousse le prosélytisme juif aux marges du monde culturel chrétien. Au Ve siècle apparaît ainsi, à l’emplacement de l’actuel Yémen, un royaume juif vigoureux du nom de Himyar, dont les descendants conserveront leur foi après la victoire de l’islam et jusqu’aux temps modernes. De même, les chroniqueurs arabes nous apprennent l’existence, au VIIe siècle, de tribus berbères judaïsées : face à la poussée arabe, qui atteint l’Afrique du Nord à la fin de ce même siècle, apparaît la figure légendaire de la reine juive Dihya el-Kahina, qui tenta de l’enrayer. Des Berbères judaïsés vont prendre part à la conquête de la péninsule Ibérique, et y poser les fondements de la symbiose particulière entre juifs et musulmans, caractéristique de la culture hispano-arabe.
    La conversion de masse la plus significative survient entre la mer Noire et la mer Caspienne : elle concerne l’immense royaume khazar, au VIIIe siècle. L’expansion du judaïsme, du Caucase à l’Ukraine actuelle, engendre de multiples communautés, que les invasions mongoles du XIIIe siècle refoulent en nombre vers l’est de l’Europe. Là, avec les Juifs venus des régions slaves du Sud et des actuels territoires allemands, elles poseront les bases de la grande culture yiddish (4).
    Ces récits des origines plurielles des Juifs figurent, de façon plus ou moins hésitante, dans l’historiographie sioniste jusque vers les années 1960 ; ils sont ensuite progressivement marginalisés avant de disparaître de la mémoire publique en Israël. Les conquérants de la cité de David, en 1967, se devaient d’être les descendants directs de son royaume mythique et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars. Les Juifs font alors figure d’« ethnos » spécifique qui, après deux mille ans d’exil et d’errance, a fini par revenir à Jérusalem, sa capitale.
    Les tenants de ce récit linéaire et indivisible ne mobilisent pas uniquement l’enseignement de l’histoire : ils convoquent également la biologie. Depuis les années 1970, en Israël, une succession de recherches « scientifiques » s’efforce de démontrer, par tous les moyens, la proximité génétique des Juifs du monde entier. La « recherche sur les origines des populations » représente désormais un champ légitimé et populaire de la biologie moléculaire, tandis que le chromosome Y mâle s’est offert une place d’honneur aux côtés d’une Clio juive (5) dans une quête effrénée de l’unicité d’origine du « peuple élu ».
    Cette conception historique constitue la base de la politique identitaire de l’Etat d’Israël, et c’est bien là que le bât blesse ! Elle donne en effet lieu à une définition essentialiste et ethnocentriste du judaïsme, alimentant une ségrégation qui maintient à l’écart les Juifs des non-Juifs — Arabes comme immigrants russes ou travailleurs immigrés.
    Israël, soixante ans après sa fondation, refuse de se concevoir comme une république existant pour ses citoyens. Près d’un quart d’entre eux ne sont pas considérés comme des Juifs et, selon l’esprit de ses lois, cet Etat n’est pas le leur. En revanche, Israël se présente toujours comme l’Etat des Juifs du monde entier, même s’il ne s’agit plus de réfugiés persécutés, mais de citoyens de plein droit vivant en pleine égalité dans les pays où ils résident. Autrement dit, une ethnocratie sans frontières justifie la sévère discrimination qu’elle pratique à l’encontre d’une partie de ses citoyens en invoquant le mythe de la nation éternelle, reconstituée pour se rassembler sur la « terre de ses ancêtres ».
    Ecrire une histoire juive nouvelle, par-delà le prisme sioniste, n’est donc pas chose aisée. La lumière qui s’y brise se transforme en couleurs ethnocentristes appuyées. Or les Juifs ont toujours formé des communautés religieuses constituées, le plus souvent par conversion, dans diverses régions du monde : elles ne représentent donc pas un « ethnos » porteur d’une même origine unique et qui se serait déplacé au fil d’une errance de vingt siècles.
    Le développement de toute historiographie comme, plus généralement, le processus de la modernité passent un temps, on le sait, par l’invention de la nation. Celle-ci occupa des millions d’êtres humains au XIXe siècle et durant une partie du XXe. La fin de ce dernier a vu ces rêves commencer à se briser. Des chercheurs, en nombre croissant, analysent, dissèquent et déconstruisent les grands récits nationaux, et notamment les mythes de l’origine commune chers aux chroniques du passé. Les cauchemars identitaires d’hier feront place, demain, à d’autres rêves d’identité. A l’instar de toute personnalité faite d’identités fluides et variées, l’histoire est, elle aussi, une identité en mouvement.
    Shlomo Sand.

    (1) Texte fondateur du judaïsme, la Torah — la racine hébraïque yara signifie enseigner — se compose des cinq premiers livres de la Bible, ou Pentateuque : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome.
    (2) Cf. David Ben Gourion et Yitzhak Ben Zvi, « Eretz Israël » dans le passé et dans le présent (1918, en yiddish), Jérusalem, 1980 (en hébreu) et Ben Zvi, Notre population dans le pays (en hébreu), Varsovie, Comité exécutif de l’Union de la jeunesse et Fonds national juif, 1929.
    (3) La Mishna, considérée comme le premier ouvrage de littérature rabbinique, a été achevée au IIe siècle de notre ère. Le Talmud synthétise l’ensemble des débats rabbiniques concernant la loi, les coutumes et l’histoire des Juifs. Il y a deux Talmud : celui de Palestine, écrit entre le IIIe et le Ve siècle, et celui de Babylone, achevé à la fin du Ve siècle.
    (4) Parlé par les Juifs d’Europe orientale, le yiddish est une langue slavo-allemande comprenant des mots issus de l’hébreu.
    (5) Dans la mythologie grecque, Clio était la muse de l’Histoire.

    http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205

  • Proverbes Africains !

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    « Quand un poisson commence à pourrir, c’est toujours par la tête »

    " Quand un aveugle vous menace de lapidation, c'est qu'il a déjà le pied sur la pierre. "

    « Si tu as de nombreuses richesses donne ton bien ; si tu possède peu, donne ton coeur. »

    « Là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. »

    « Aussi longtemps que les lions n'auront pas leur historien, les récits de chasse tourneront toujours à la gloire du chasseur.»

    « Le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits.»

    « Si tu vois une chèvre dans le repaire d'un lion, aie peur d'elle. »

    « Le coassement des grenouilles n'empêche pas l'éléphant de boire. »

    « Ne te lasse pas de crier ta joie d'être en vie et tu n'entendras plus d'autres cris. »

    « Que celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est noyé. »

    « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle. »

    " On apprend l'utilité des fesses que lorsque vient le moment de s'asseoir "

    " Qui veut du miel doit avoir le courage d'affronter les abeilles "

    " Qui pisse contre le vent se rince les dents "

    " Dans un régime fasciste, on n’apprend pas "je suis, tu es" mais "je hais, tu suis"

    " Si tu n'as pas assez d'eau pour prendre un bain , lave toi le visage "

    " Le coq qui chante si fièrement aujourd'hui ne dois pas oublier qu'il vient d'un oeuf "

    " Quand les éléphants se battent , c'est l'herbe qui souffre ! "

    " Si tu te lève un matin avec deux paires de couilles, te prend pas pour un surhomme, mais t'est sûrement en train de te faire enculer "

    " Si tu te couches avec le cul qui gratte, tu te lèveras avec les doigts qui puent "

    " La violence du vent n'enlève pas les tâches du léopard "
    " Si le sol te brûle les pieds c'est que tu ne cours pas assez vite "

    " Le soleil n'oublie jamais un village, même si il est petit "

    " Si tu te tapes la tête contre une cruche et que sa sonne creux, n'en déduis pas forcément que c'est la cruche qui est vide... "

    " Si tu peux marcher, tu peux danser. Si tu peux parler, tu peux chanter... "

    " Ce n'est pas parce que la hyène a mauvaise haleine qu'il faut lui interdire de bailler "

    " La chèvre mange là où elle est attachée "

    " Qui dit bonjour madame, dit au revoir l'argent "

    " Traverse la rivière avant d'insulter le crocodile "

    " Qui avale une noix de coco, fait confiance en son anus. "

    " L'oreille n'est jamais plus grande que la tête. "

    " En Afrique, chaque fois qu'un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle "

    " Un tronc d'arbre a beau séjourner dans le fleuve, il ne se transformera jamais en crocodile! "

    " Un pet qui se prolonge peut entrainer une vraie chiasse. "

    " Un grain de maïs a toujours tort devant une poule. "

    " Ne jette pas la provision d'eau de ta jarre parce que la pluie s'annonce. "

    " Toi dans la forêt, moi dans la forêt, et tu me demandes où est le soleil ? "


  • وقتللي يولي السارق هو اللي يسخف ...

    .. من ضمن الحاجات اللي افرزتها امنكانية التعبير الافتراضي عبر المدونات, ثمة أشخاص للأسف امتهنت التنبير المجاني علاسلام, آخر طلعة طلعوا بيها هي كيفاش ربي قرر عقوبة قطع اليد للسارق,

    معناها السارق ولى يسخف .. الوضع اللي نعيشوا فيه خير .. سرقة ونطرة وبراكاجات ..

    ظاهرلي المفروض نحميوا المجتمع موش السارق
    خاصة وأنه اللي يسرق من الجوع قلة .. الناس تسرق باش تشري كراهب وتلبس مليح ..
    الناس اللي عاملة روحها تدافع على الانسانية .. ماذا بيا يفسرولي على أنهي انسانية  يدافعوا ؟ على الانسان اللي يتسرق والا على السارق ؟
    في عصر الخليفة عمر قصوا اليد مرتين في 11 سنة ..
    معناها اللي يجي يسرق يتفكر اش يستنى فيه يرجعله شاهد العقل ..
    اليوم في تونس السارق ما عنده ما يخوفه
    والناس الكل ولات تخمم باش اتدافع على روحها
    ما تسمع كان : لازم الواحد سلاحه فوقه .. أشكون يعرف على البلاء؟
    أما خير نطبقوا شريعة ربي والا شريعة الغاب ؟
    ربي يهدي ما خلق
    وهالمدونة اللي محلولة بالذمة باش تحارب الاسلام زعمة شكون وراها ؟ وعلاش يلعب عالمريول ؟
    حوس .. تفهم

  • choisi pour vous : "L’injustice sociale tue"

    Ce constat sans nuances n’émane pas d’une organisation marxiste orthodoxe, mais d’une étude détaillée sur les déterminants sociaux de la santé dans le monde. Rendu public par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 28 août 2008, le rapport, intitulé « Combler le fossé en une génération », synthétise les résultats de trois années de recherches.

    Il relève qu’aux inégalités sanitaires entre pays s’ajoutent celles entre riches et pauvres d’un même pays. Par exemple, si l’espérance de vie à la naissance d’un garçon américain est supérieure de dix-sept années à celle d’un Indien, l’espérance de vie d’un nouveau-né écossais d’une banlieue déshéritée de Glasgow est de vingt-huit ans inférieure à celle d’un nourrisson mis au monde dans un quartier huppé de la même ville. « L’injustice sociale tue à grande échelle », notent les auteurs réunis au sein de la Commission des déterminants sociaux de la santé. Installée par l’OMS en 2005, celle-ci compte parmi ses membres des chercheurs en sciences sociales, des médecins, des personnalités politiques, etc ...


    Espérance de vie en bonne santé (2006)
    Cet indicateur tient compte à la fois de l’espérance de vie (mesure composite de la mortalité) et d’une estimation des années passées en mauvaise santé, corrigées de la gravité de l’état de santé. Il est une mesure de la durée de la vie en parfaite santé, c’est-à-dire sans incapacité.

    Toutes les figures sont de Philippe Rekacewicz.

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    « La répartition inégale des facteurs qui nuisent à la santé n’est en aucun cas un phénomène naturel, expliquent-ils. Elle résulte des effets conjugués de politiques et de programmes sociaux insuffisants, de modalités économiques injustes et de stratégies politiques mal pensées. » Réduire ces inégalités passe évidemment par un accès universel aux biens élémentaires (eau, nourriture, logement, soins, énergie), mais aussi par l’éducation, la culture, un urbanisme harmonieux et de bonnes conditions de travail. En outre, le fossé sanitaire ne se comblera « que si l’on améliore la vie des femmes, des jeunes filles et des filles », les pouvoirs publics devant s’engager plus fermement pour mettre fin aux discriminations qui frappes ces dernières.

    Ce document de 256 pages se lit en creux comme un réquisitoire contre les politiques économiques prônées par les institutions financières internationales et mises en œuvre dans de nombreux pays. Il recommande notamment de « lutter contre les inégalités dans la répartition du pouvoir, de l’argent et des ressources, c’est-à-dire les facteurs structurels dont dépendent les conditions de vie quotidienne aux niveaux mondial, national et local ».

    Comparaison de l’espérance de vie globale et en bonne santé (2006)

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    Mortalité infantile et niveau d’éducation des femmes

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    Liant santé et travail, les membres de la Commission s’écartent singulièrement des préconisations libérales de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) : « Le plein emploi, l’équité en matière d’emploi et des conditions de travail décentes doivent être des objectifs communs des institutions internationales et se situer au cœur des politiques et des stratégies de développement nationales, les travailleurs devant être mieux représentés lors de l’élaboration des politiques, de la législation et des programmes portant sur l’emploi et le travail. » En effet, « un travail sûr, sans danger et correctement rémunéré » réduit les facteurs de risque. De même qu’un emploi stable, attendu que « la mortalité est sensiblement plus élevée chez les travailleurs temporaires que chez les travailleurs permanents ».

    Pour remédier aux inégalités sanitaires et aux disparités des conditions de vie quotidiennes, le rapport de l’OMS recommande l’instauration d’« une protection sociale universelle généreuse » – fonctionnant de préférence « par répartition » –, ainsi que d’importants investissements dans le secteur de la santé. Un tel chantier « exige un secteur public puissant, déterminé, capable et suffisamment financé ».

    Au moment où les gouvernements des pays capitalistes avancés délèguent au secteur marchand une part toujours plus importante des activités de santé et transfèrent aux assurances privées des pans entiers de la couverture maladie, les auteurs de l’étude rappellent que « la santé n’est pas un bien négociable ». La fourniture des biens sociaux essentiels, comme l’accès à l’eau et aux soins, « doit être régie par le secteur public et non par la loi du marché ». Les membres de la commission de l’OMS insistent sur ce point : « Comme les marchés ne peuvent fournir les biens et services indispensables de façon équitable, le financement par l’Etat exige du secteur public qu’il assure un encadrement solide et consente des dépenses suffisantes. » Avant de conclure, à la barbe des partisans d’une fiscalité toujours plus réduite : « Cela suppose un impôt progressif, car il est attesté qu’une redistribution même modeste contribue bien davantage à résorber la pauvreté que la croissance économique seule. »

    A la lumière de ces résultats, faut-il songer à imprimer sur les boîtes de médicaments les mentions « Baisser l’impôt nuit à la santé » et « L’injustice sociale tue » ?

    Pierre Rimbert - Le Monde Diplomatique



    Deux indices pour (imparfaitement) mesurer les inégalités : Le développement humain et Gini
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    La mortalité infantile chez les riches et chez les pauvres

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    Toujours plus riches, toujours aussi pauvres

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    Evolution de l’espérance de vie en Afrique du Sud

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