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La 28e commémoration du massacre de Sabra et Chatila

À l'occasion de la 28e commémoration du massacre de Sabra et Chatila, une délégation européenne s'est rendue au camp palestinien de Bourj el-Chémali, en signe de solidarité. La délégation a été reçue par le responsable du Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), Abou Ihab, et par un certain nombre de dirigeants dont le représentant de l'Autorité palestinienne au Liban, Abdallah Abdallah.

Dans un mot de remerciement, Abou Ihab a salué "l'attitude solidaire de la délégation européenne envers les deux peuples libanais et palestinien, dans leur lutte contre le terrorisme et les massacres israéliens, en particulier celui de Sabra et Chatila, de Cana et de Jennine".

Une haine qui perdure Encore aujourd’hui, le Hurras al-Arz (Gardiens des Cèdres) se vante de son rôle dans le carnage. Moins de deux semaines avant le massacre, le parti a lancé un appel pour la confiscation de tous les biens au Liban appartenant à des Palestiniens, l’interdiction pour eux de posséder une maison et la destruction de tous les camps de réfugiés.

La déclaration du parti du 1er septembre 1982, déclare : « Il faut prendre des mesures pour réduire le nombre de réfugiés palestiniens au Liban, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucun Palestinien sur notre sol. »

En 1982, certains partis politiques parlaient des Palestiniens comme de « microbes qui doivent être exterminés » et on pouvait lire sur les murs des graffitis tels que « le devoir de tout Libanais est de tuer un Palestinien » - la même haine qui est couramment exprimée aujourd’hui dans la Palestine occupée par les colons, les rabbins et les politiciens extrémistes.

L’appel des « Gardiens » pour une interdiction aux Palestiniens de posséder des biens a été concrétisé en 2001 par une loi rédigée par l’actuel ministre du Travail libanais qui a promis le 1er septembre 2010 que « le Parlement ne permettra jamais aux réfugiés palestiniens de posséder des biens. » L’état d’esprit qui a permis le massacre de Sabra et Chatila en 1982 est pratiquement le même en 2010, tandis que le Liban refuse de céder aux appels de la communauté internationale d’accorder aux survivants des massacres leurs droits civiques élémentaires.

Certains, qui ont examiné les sites internet en Arabe et observé les rassemblements des partis politiques impliqués dans les massacres de 1982, affirment qu’aujourd’hui le langage de haine est pire encore et qu’il est employé pour forcer le Parlement à nier les droits civiques aux Palestiniens.

Jerusalemplus Guysen-news

Commentaires

  • Certains, qui ont examiné les sites internet en Arabe et observé les rassemblements des partis politiques impliqués dans les massacres de 1982, affirment qu’aujourd’hui le langage de haine est pire encore et qu’il est employé pour forcer le Parlement à nier les droits civiques aux Palestiniens.

  • Dans un mot de remerciement, Abou Ihab a salué "l'attitude solidaire de la délégation européenne envers les deux peuples libanais et palestinien, dans leur lutte contre le terrorisme et les massacres israéliens, en particulier celui de Sabra et Chatila, de Cana et de Jennine".

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