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La Femme Islam

suite aux multiples campagnes visant à faire comprendre que la Femme est lésée en Islam, je vous repropose cette bonne analyse, inchallah on la lira de la même manière que certains lisent les ttextes anti islam.


La femme en Islam


1. Aspect spirituel

Le Coran énonce clairement que les hommes et les femmes sont de même nature spirituelle et humaine. Les deux ont reçu le “souffle divin” qui leur a donné de la dignité et a fait d’eux les gérants de Dieu sur la terre. La femme n’est pas blâmée pour la “chute de l’homme”. La grossesse et l’accouchement sont donnés comme des raisons supplémentaires pour aimer et apprécier les femmes et non comme punition pour “avoir mangé de l’arbre interdit”. L’homme et la femme ont des devoirs et des responsabilités comparables et les deux font face aux conséquences pour leurs décisions et de leurs actions morales. Nulle part le Coran ne mentionne que les “hommes sont supérieurs aux femmes”, à moins que le texte du Coran n’ait été pauvrement traduit en français. Le Coran indique clairement que la seule base de supériorité est la piété et la droiture, non le genre, la race, la couleur ou la richesse.

2. Aspect économique

La loi islamique sauvegarde les droits des femmes avant et après le mariage. En fait, la femme reçoit une plus grande sécurité financière que l’homme. Elle a droit au plein montant de son cadeau de mariage. Elle a le droit de garder toutes les propriétés présentes ou futures et un revenu pour sa propre sécurité. Pendant ce temps, elle a droit à toute l’aide financière avant, pendant et après le mariage, sans égard à sa richesse personnelle. Les droits additionnels incluent l’aide pendant la “période d’attente” en cas de divorce et l’aide pour l’enfant. Cette aide garantie à toutes les étapes de sa vie, constitue des avantages financiers sur les hommes, équilibrés partiellement par la moindre part d’héritage qui lui revient.
La femme dispose seule de l’usufruit de son travail éventuel, tandis que l’homme a le devoir d’entretenir et subvenir aux multiples besoins de sa famille.

3. Aspect social

1. En tant que fille: Le Coran blâme l’attitude de certains parents qui tendent à favoriser leurs fils. Il prescrit le devoir d’aider et de montrer de la gentillesse et de la justice envers les filles.
L’éducation des filles n’est pas seulement un droit mais un devoir pour tous les musulmans, hommes et femmes.
Une fille a le droit d’accepter ou de rejeter des propositions de mariage. Le mariage forcé sans le consentement mutuel est invalide selon les enseignements du Prophète Mohammad (Paix et Bénédiction sur lui) .


2. En tant qu’épouse: L’opinion de l’Islam sur le mariage est exprimée dans le verset suivant du Coran: “Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent” (Sourate 30, verset 21)


La norme du mariage dans l’Islam est la monogamie. Cependant, comme plusieurs peuples et religions incluant les prophètes de la Bible, l’Islam a permis la polygamie, déjà existante (polygynie), mais il la règule et la restreint. Elle n’est ni exigée ni encouragée. L’esprit de la loi est de prendre des mesures concernant les événements imprévus des personnes et de la collectivité (par exemple, les déséquilibres créés par les guerres) et de fournir une solution morale, pratique et humaine aux veuves et aux orphelins. Ceci peut expliquer pourquoi le verset qui règle la polygamie a été révélé après la guerre d’Ohod, dans laquelle des douzaines de musulmans furent tués, laissant derrière eux des veuves et des orphelins dans le besoin. Tous les intéressés impliqués dans un mariage polygame ont des options. Une femme ne peut être forcée à devenir une seconde épouse. La première femme qui n’accepte pas une situation de polygamie a le droit de demander le divorce.

La responsabilité du mari sur l’entretien, la protection et la direction de la famille, en général, dans l’esprit de la consultation et de la gentillesse, est la signification du terme coranique “Qawwamoune”(Sourate 4 v.34). Ce terme est souvent mal traduit par “qui a de l’autorité sur les femmes”. De la même façon Dieu a doté les hommes et les femmes de qualités physiologiques et autres, différentes et complémentaires mais également importantes. Ceci mène à certains rôles et devoirs différents mais complémentaires à l’intérieur de la cellule familiale. C’est ce à quoi le Coran réfère par le terme “(fad’)darâdja” (Sourate 2 v.228), souvent mal traduit comme “parce que Dieu l’a fait supérieur à l’autre”. Cette différenciation se retrouve strictement dans les rôles, non dans le statut ou l’honneur.
Dans le cas d’une dispute familiale, le Coran exhorte le mari à traiter sa femme gentiment et à ne pas négliger ses côtés positifs. Si le problème est relié au comportement de la femme, son mari peut la rappeler à la raison. Dans la plupart des cas, cette mesure suffit. Dans les cas où le problème continue, le mari peut exprimer son mécontentement d’une autre façon pacifique, soit en dormant dans un lit séparé du sien. Cependant, il y a des cas où la femme persiste à maltraiter de façon délibérée son mari et néglige ses obligations conjugales. Au lieu du divorce, le mari peut avoir recours à une autre mesure qui peut sauver son mariage, du moins dans certains cas. Cette mesure est décrite plus précisément comme étant une petite tape sur le corps, mais jamais sur le visage, ce qui est plus une mesure symbolique que punitive. La loi islamique a bien précisé qu’avoir recours à cette mesure extrême et exceptionnelle considérée comme le moindre de deux maux (l’autre étant le divorce), est sujet à des restrictions explicites. Elle ne doit pas être sévère au point de causer des blessures ou même de laisser une marque sur le corps. Les lois américaines ou européennes contemporaines ne considèrent pas une tape légère qui ne laisse aucune marque sur le corps comme un abus physique.
C’est la même définition qu’ont donnée les juristes musulmans il y a plus de 1400 ans. Dans plusieurs paroles, le Prophète a découragé son utilisation, aussi légère soit-elle. “Ne frappez jamais les servantes de Dieu (les femmes)” a dit le Prophète, qui a démontré cette noblesse dans sa propre vie conjugale.

Il s’ensuit que lorsque cette question est ramenée dans son contexte, elle n’a rien à voir au fait de sanctionner “l’abus” ou “la violence conjugale” qui est, malheureusement, répandu dans un pays tel que les États-Unis où toutes les 10 secondes une femme est battue et chaque jour quatre femmes sont tuées par leurs conjoints, ce qui fait de la violence conjugale la cause du tiers environ des meurtres commis sur les femmes aux États-Unis (1993).

Dans tous les cas, les musulmans qui passent outre les enseignements de leur foi et commettent des excès doivent être condamnés; comme tous les autres transgresseurs, sans distinction de religions.
L’affirmation erronée que les excès commis par certains musulmans peuvent être mentionnés dans un des versets parmi les 114 sourates du Coran n’est pas plus vraie que d’affirmer que la violence qui sévit contre les femmes aux États-Unis peut être retrouvée dans la Bible.

En répétant l’exhortation coranique sur le bon traitement envers les femmes, le Prophète Mohammad (Paix et Bénédiction sur lui) a clairement énoncé que “les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs (dans leur conduite) envers leur famille et je suis le meilleur d’entre vous (dans ma conduite) envers ma famille”. C’est l’exemple à suivre pour le croyant sincère qui veut dépasser les paroles, et le simple habit extérieur de piété, pour puiser directement ses vertus dans le Coran et la Sounnah (habitudes du prophète).

Les formes de dissolution du mariage incluent forcément un accord mutuel entre le mari et la femme, si l’on se réfère à la sourate “Talâk” (divorce) du Coran (S.65:1-7 ou S.2:226/30, qui spécifient les différentes étapes d’un divorce); de même dans les hadiths. Le divorce est à l’initiative du mari, en général, mais peut-être l’initiative de la femme dans certains cas, voire, la décision d’un conseil sur l’initiative de la femme. Il est notable que malgré cette facilité apparente, les taux de divorces dans les sociétés musulmanes sont très inférieurs à ceux du monde occidental, car il faut situer cette “facilité” dans la perspective de la cohérence de l’ensemble du message coranique.

La garde des enfants après le divorce, selon la loi islamique, est le droit de la mère jusqu’à ce que l’enfant soit âgé d’environ sept ans, moment où l’enfant peut choisir le parent avec lequel il veut vivre. Toutefois, le principe directeur qui prévaut réside dans le bien-être de l’enfant et le droit des deux parents à avoir accès à leurs enfants.

3. En tant que mère: Le Coran prescrit la gentillesse envers les parents, particulièrement les mères. Les musulmans apprennent que “le Paradis se trouve aux pieds des mères”.

4. En tant que soeur dans la foi: Le Prophète a recommandé la gentillesse, l’attention et le respect des femmes en général car elles sont les soeurs des hommes.

5. Au sujet de la modestie et des interactions sociales: Il y a aujourd’hui un large fossé entre l’idéal (loi islamique) et la réalité (pratiques culturelles). L’extrémisme, dans un sens ou dans un autre, est étranger à l’esprit de la loi islamique et peut refléter de simples pratiques culturelles.
Les musulmans croient en une ligne directrice d’essence divine pour la modestie et la vertu se traduisant dans l’habillement et le comportement des hommes et des femmes. Le retrait de la femme dans certaines cultures est étranger à la pratique du Prophète. Des interprétations excessivement strictes faites par des savants dans certaines cultures minoritaires conservatrices (par exemple, les restrictions quant à l’interdiction pour les femmes de conduire) sont le reflet de l’influence de ces cultures conservatrices et non une compréhension généralement acceptée de la grande majorité des savants musulmans à travers le monde.
L’Islam n’interdit pas la mixité sous deux conditions principales: a) observation d’un devoir de réserve et de pudeur mutuel; b) ils ne doivent pas être seuls (tête à tête).
L’Islam n’interdit pas la liberté, mais le libertinage, et ce, à l’homme et à la femme. Si la femme a le devoir de pudeur devant l’homme, ainsi de même, l’homme a la même obligation face à la femme. Point de discrimination.

4. Aspect légal et politique

Les hommes et les femmes sont égaux devant la loi et les tribunaux. Les changements dans le nombre de témoins, hommes et femmes, dans les tribunaux ne figurent dans le Coran que dans le contexte des contrats financiers. Le but est d’établir l’exactitude du témoignage, dans un cadre donné et auquel les femmes peuvent ne pas avoir été exposées ou être expérimentées en matières commerciales. Le juge peut cependant décider d’assurer la justice sans égard au sexe des témoins.

CONCLUSION

L’Islam a été la première culture à admettre la totale indépendance financière de la femme, à lui accorder des droits codifiés, que même certaines parties de l’Europe d’aujourd’hui leur refuse (le vote par ex.).
Les musulmanes constituent en gros la moitié de la Oummah.
Dieu, dans sa Sagesse, n’a pas attendu que d’autres dessinent pour elles les plans de leur libération.
En Islam, chacun est responsable de ses actes et devra en répondre devant Dieu.
Les musulmans font acte d’Islam non par foi aveugle, mais par acceptation de la cohérence de l’ensemble des principes de Dieu dans le Coran, et l’exemple du prophète, car il faut restituer le problème dans ce cadre et nul autre.

“Le plus parfait des croyants est celui qui a la meilleure conduite . Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leurs femmes“ Hadith (Tirmizi)

Ainsi parla le prophète de Dieu, Mohammad (Paix et Bénédiction Sur Lui) .

Commentaires

  • Après tes incontestables 6 vérités à prouver la permittivité de l'esprit humain ( c positif !) en voila d'autres qui ont bien embrassé ce que est la femme en islam et ce que doit d'être sa situation en une société musulmane qui se respecte ..Hélas qu'en ses sociétés modernes on ne suis jamais les règles édités par Allah .Soit la femme et profanée son être est quelque part réduit en un objet que l'on n'aime que très peu ..Ces sociétés immorales ou l'on garde au grand jour des prostituées pour se vendre dans des bordèles connus par ts le monde et à qui l'accès est libre et dont on parle jamais car parait il c l'une des libertés que ceux qui s'attaquent aux principes de l'islam n'en voient ils pas une atteinte à la dignité de la femme..Salut pour tes vérités aussi précises ..Et vraies !!

  • et mon commentaire il est où?

  • @trainspotting

    j'ai pas touché aux commentaires, tu as du faire une mauvaise manipulation, remets le

  • Chnouwa ya trainspoting ba9i tcherchi fel blé ?

  • @flous: je ne te connais pas toi!

    @beheeddine :

    désolée pour le retard j'étais un peu occupée

    alors voilà

    1- aspect spirituel: quid du "na9isat 3a9lan wa dinan" quid du fait que les femmes ne peuvent être imam. Les musulmans ont beau dire qu'elles sont na9isat dinan uniquement parce qu'elles ont leur règles et qu'elles ne peuvent être imam parce que leurs formes empêchent les hommes de se concentrer. Cela veut simplement dire qu'on punit pour la nème fois les femmes pour quelque chose dont elles ne sont pas responsables, par ailleurs les fesses des mecs sont elles aussi très sexy quand ils se prosternent et pourtant on laisse les femmes se prosterner derrière

    2- aspect économique: en fait on laisse à l'homme la possibilité de prendre réellement soin de la famille à condition que la femme est moitié moins d'héritage. Tu oublis qu'il n'y a aucune garantie que la femme se marie ni que l'homme d'ailleurs se marie. Dans le premier cas elle aura moins d'argent puisqu'elle devra subvenir à ses propres besoins ou compter sur son frère et il n'est jamais très agréable d'être toujours dépendante de quelqu'un
    Dans l'autre cas, l'homme aura bénéficié du double héritage sans pour autant rien avoir à dépenser pour sa famille puisqu'elle n'existe pas. En fait l'idéal pour l'homme c'est qu'il ait une soeur et pas de frères et qu'elle se marie au plus vite. Ceux qui ne sont que des garçons dans la famille l'ont mauvaise. A contrario l'idéal pour une femme c'est de ne pas avoir de frère .
    Je ne vois vraiment pas comment ces considérations bassement matérielles sont censées améliorer la cohésion de la famille.

    3- Aspect familial:
    il est à noter que la femme a le devoir d'obéir à son mari, mais que lui n'a pas le devoir d'obéir à sa femme, il est bien plus facile de traiter gentiment quelqu'un qui ne vous désobéit pas, ils ont beau jeu alors de recommander la gentillesse
    Nul part il n'est écrit ce que peut faire une femme que son mari fait chier (et pourtant à ma connaissance les femmes n'ont pas le monopole du mauvais caractère ni celui de la patience) on leur recommande simplement de patienter et d'obéir.
    Le verset sur les tapes en question en arabe dans le texte ce n'est pas défini , et tu ne donnes pas tes sources pour les ulémas qui ont expliqué ce verset, sachant que les premières explications du coran sont arrivées plus de 200 ans après la révélation du coran, on n'est absolument pas certain de la signification d'origine de la phrase . A noter tout de même que ça ne fait qu'infantiliser encore plus les femmes qu'on punit avec des petites tapes comme les gosses. Le status des femmes est donc bien inférieur puisqu'on a le droit de se comporter ainsi avec elles
    Tu ne parles pas du verset sur l'emprisonnement à vie des femmes adultères (même en comptant la rareté des 4 témoins ça reste un fait)
    Un mari peut se refuser à sa femme mais une femme ne peut pas se refuser à son mari.
    Tu ne donnes pas les statistiques des violences dans les pays arabes apr comparaison et tu ne tiens pas compte du fait que dans nos sociétés plus que dans les autres l'obéissance au mari est régie comme une loi, le silence face à ses violences comme une quasi obligation sociale, et la femme divorcée est très mal vue, et donc les plaintes pour violences conjugales sont moins nombreuses mais cela ne fait pas que les violences sont forcément moins nombreuses
    Sachant que le divorce est très mal vu et que la femme n'a quasiment aucune chance de se remarier après (alors que l'homme si) cela pousse évidemment à ce qu'il y ait moins de divorce que si la femme divorcée était acceptée mais : 1- tu ne donnes pas les statistiques de divorce dans les pays musulmans pour comparaison 2- Même si c'était effectivement le cas, cet "exploit" se fait aux dépends de la santé physique et mentale de la femme.
    Il en reste toujours que les conditions sous lesquelles la femme peut divorcer sont moindres que celle de l'homme: alors non seulement elle a l'obligation d'être obéissante et patiente, et avec tout cela on lui fait moins confiance pour ne pas divorcer qu'un homme(c'est dire comme leurs hommes doivent en profiter et les exploiter pour qu'on en arrive à de tels moyens légaux)

    La gentillesse avec les soeurs: on continue à la traiter comme un gosse, on lui prend la moitié de son fric, après il faut faire attention à la traiter bien gentiment :)

    Modestie:
    Les femmes et les hommes doivent être modestes les uns devant les autres, le moins qu'on puisse dire c'est que ça coûte beaucoup moins en terme de contraintes à l'homme qu'à la femme, et la femme se retrouve encore une fois punie de quelque chose dont elle n'est pas responsable son physique et la libido des mecs. Sachant bien que légalement parlant les hommes ne sont obligés de couvrir que la partie allant des hanches aux genoux , décidément vous avez une sacrée confiance dans le stoicisme des femmes (à voir les punitions prévues pour les femmes adultères on le croirait pas pourtant)

    Autre point si une femme et un homme doivent partager un bureau cela leur est don interdit (pusiqu'ils y sont seuls) , ça complique sacrément les choses pour les entreprises ça : un vrai encouragement pour l'embauche .

    Aspect légal et politique:
    d'un côté les femmes peuvent travailler gagner de l'argent et gérer leur fric, et de l'autre on dit qu'ils n'ont pas l'expérience des affaires financières pourtant au boût de 1400 ans d'islam et d'indépendance financière tu ne crois pas qu'elles ont eu le temps d'avoir leur expérience dans le domaine? aujourd'hui on a des femmes chefs d'entreprise et on parle encore de la validité de leur témoignage? de plus dans le verset en question il s'agît simplement de témoigner dans le cadre de la contraction d'une dette, et depuis des siècles les femmes font leurs affaires en parlant dettes et règlement de dettes . Ne parlons pas du fait qu'on peut être un homme et être une vrai nullité en terme d'économie et de finance
    Faut être cohérent.
    Ensuite tu ne parle pas du fameux hadith celui qui dit qu'un peuple ne réussira jamais s'il y a à sa tête une femme n'est ce pas un manque de confiance dans les capacités des femmes à une époque ou tant d'entre elles sont ministres chef de gouvernement et PDG de grandes entreprises? Comme si depuis des siècles qu'on est gouverné par des hommes ça nous avait mené à quelque chose :)))


    Je vais finir par un point d'histoire : nous n'avons absolument aucune idée sur ce qu'était la femme à l'époque de la jahilya: ceux qui disent que l'islam a amélioré les choses sont des musulmans et on ne peut être à la fois témoin et accusé. et la datation des poèmes de la jahylia sont sujettes à caution on ne sait toujours pas si elles sont vraiment de l'avant islam ou de l'après et c'est pas moi qui le dit c'est des connaisseurs tel que Taha Hussein

  • @flous: je ne te connais pas toi!

    @beheeddine :

    désolée pour le retard j'étais un peu occupée

    alors voilà

    1- aspect spirituel: quid du "na9isat 3a9lan wa dinan" quid du fait que les femmes ne peuvent être imam. Les musulmans ont beau dire qu'elles sont na9isat dinan uniquement parce qu'elles ont leur règles et qu'elles ne peuvent être imam parce que leurs formes empêchent les hommes de se concentrer. Cela veut simplement dire qu'on punit pour la nème fois les femmes pour quelque chose dont elles ne sont pas responsables, par ailleurs les fesses des mecs sont elles aussi très sexy quand ils se prosternent et pourtant on laisse les femmes se prosterner derrière

    2- aspect économique: en fait on laisse à l'homme la possibilité de prendre réellement soin de la famille à condition que la femme est moitié moins d'héritage. Tu oublis qu'il n'y a aucune garantie que la femme se marie ni que l'homme d'ailleurs se marie. Dans le premier cas elle aura moins d'argent puisqu'elle devra subvenir à ses propres besoins ou compter sur son frère et il n'est jamais très agréable d'être toujours dépendante de quelqu'un
    Dans l'autre cas, l'homme aura bénéficié du double héritage sans pour autant rien avoir à dépenser pour sa famille puisqu'elle n'existe pas. En fait l'idéal pour l'homme c'est qu'il ait une soeur et pas de frères et qu'elle se marie au plus vite. Ceux qui ne sont que des garçons dans la famille l'ont mauvaise. A contrario l'idéal pour une femme c'est de ne pas avoir de frère .
    Je ne vois vraiment pas comment ces considérations bassement matérielles sont censées améliorer la cohésion de la famille.

    3- Aspect familial:
    il est à noter que la femme a le devoir d'obéir à son mari, mais que lui n'a pas le devoir d'obéir à sa femme, il est bien plus facile de traiter gentiment quelqu'un qui ne vous désobéit pas, ils ont beau jeu alors de recommander la gentillesse
    Nul part il n'est écrit ce que peut faire une femme que son mari fait chier (et pourtant à ma connaissance les femmes n'ont pas le monopole du mauvais caractère ni celui de la patience) on leur recommande simplement de patienter et d'obéir.
    Le verset sur les tapes en question en arabe dans le texte ce n'est pas défini , et tu ne donnes pas tes sources pour les ulémas qui ont expliqué ce verset, sachant que les premières explications du coran sont arrivées plus de 200 ans après la révélation du coran, on n'est absolument pas certain de la signification d'origine de la phrase . A noter tout de même que ça ne fait qu'infantiliser encore plus les femmes qu'on punit avec des petites tapes comme les gosses. Le status des femmes est donc bien inférieur puisqu'on a le droit de se comporter ainsi avec elles
    Tu ne parles pas du verset sur l'emprisonnement à vie des femmes adultères (même en comptant la rareté des 4 témoins ça reste un fait)
    Un mari peut se refuser à sa femme mais une femme ne peut pas se refuser à son mari.
    Tu ne donnes pas les statistiques des violences dans les pays arabes apr comparaison et tu ne tiens pas compte du fait que dans nos sociétés plus que dans les autres l'obéissance au mari est régie comme une loi, le silence face à ses violences comme une quasi obligation sociale, et la femme divorcée est très mal vue, et donc les plaintes pour violences conjugales sont moins nombreuses mais cela ne fait pas que les violences sont forcément moins nombreuses
    Sachant que le divorce est très mal vu et que la femme n'a quasiment aucune chance de se remarier après (alors que l'homme si) cela pousse évidemment à ce qu'il y ait moins de divorce que si la femme divorcée était acceptée mais : 1- tu ne donnes pas les statistiques de divorce dans les pays musulmans pour comparaison 2- Même si c'était effectivement le cas, cet "exploit" se fait aux dépends de la santé physique et mentale de la femme.
    Il en reste toujours que les conditions sous lesquelles la femme peut divorcer sont moindres que celle de l'homme: alors non seulement elle a l'obligation d'être obéissante et patiente, et avec tout cela on lui fait moins confiance pour ne pas divorcer qu'un homme(c'est dire comme leurs hommes doivent en profiter et les exploiter pour qu'on en arrive à de tels moyens légaux)

  • @beheddine:
    c'est la deuxième fois que j'écris un truc et qu'il se perd je crois que tu as une limite de texte, je réecris donc



    1- aspect spirituel: quid du "na9isat 3a9lan wa dinan" quid du fait que les femmes ne peuvent être imam. Les musulmans ont beau dire qu'elles sont na9isat dinan uniquement parce qu'elles ont leur règles et qu'elles ne peuvent être imam parce que leurs formes empêchent les hommes de se concentrer. Cela veut simplement dire qu'on punit pour la nème fois les femmes pour quelque chose dont elles ne sont pas responsables, par ailleurs les fesses des mecs sont elles aussi très sexy quand ils se prosternent et pourtant on laisse les femmes se prosterner derrière

  • @beheeddine :

    désolée pour le retard j'étais un peu occupée

    alors voilà

    1- aspect spirituel: quid du "na9isat 3a9lan wa dinan" quid du fait que les femmes ne peuvent être imam. Les musulmans ont beau dire qu'elles sont na9isat dinan uniquement parce qu'elles ont leur règles et qu'elles ne peuvent être imam parce que leurs formes empêchent les hommes de se concentrer Cela veut simplement dire qu'on punit pour la nème fois les femmes pour quelque chose dont elles ne sont pas responsables, par ailleurs les fesses des mecs sont elles aussi très sexy quand ils se prosternent et pourtant on laisse les femmes se prosterner derrière

  • Il y a quelque chose qui ne marche pas ici , j'envoie depuis tout à l'heure et ça s'affiche pas

  • Bonjour lella, je suis content de la qualité de ton mail .. cela fait plaisir de discuter d’autre chose que le foot en Tunisie looool



    En fait tes commentaires se sont bel et bien affichés, peut etre il y a eu des messages d’erreur erronés



    Bref



    Je vais essayer de répondre à tes arguments ci-après



    alors voilà

    tu as dit : « 1- aspect spirituel: quid du "na9isat 3a9lan wa dinan" quid du fait que les femmes ne peuvent être imam. Les musulmans ont beau dire qu'elles sont na9isat dinan uniquement parce qu'elles ont leur règles et qu'elles ne peuvent être imam parce que leurs formes empêchent les hommes de se concentrer. Cela veut simplement dire qu'on punit pour la nème fois les femmes pour quelque chose dont elles ne sont pas responsables, par ailleurs les fesses des mecs sont elles aussi très sexy quand ils se prosternent et pourtant on laisse les femmes se prosterner derrière »



    je dis : il faut apprécier les choses dans une autre logique que celle du 21ème siècle … on était au 7ème siècle, la femme n’avait pas le moindre petit droit … pas même celui de la vie ..alors dans une approche bien commerciale, wa lellehi al mathalou al a3la comme on dit, l’Islam a donné pleins de droits à la Femme, et d’un seul coup … je pense qu’implicitement ... Allah a fait confiance à la nature humaine pour faire évoluer les conditions de la femme .. et l’Histoire lui donne raison je crois …



    maintenant, il faut pas oublier que femme = homme ça n’a jamais été vrai .. mais ce n’est point dans un sens que l’homme est > à la femme, simplement ils sont différents .. physiquement et psychologiquement, à en croire l’opinion générale .. même leur éducation est différente .. généralement une fille est élevée d’une manière bien différente de celle des garçons .. et franchement je n’y vois rien de dégradant .. si l’on devait avoir le même rôle social, la même éducation et les mêmes caractéristiques, pourquoi Allah aurait fait deux genres différents ? je dis que chaque genre est rayonnant dans son rôle et ça devrait suffire



    de ce fait, je pense qu’il y aura toujours des différences de comportements et des détails spécifiques à chaque genre..



    je ne pense pas que le femme est aujourd’hui mal traité en Islam, seulement il faudra d’abord réaliser que l’Islam dit souvent des choses, et que les musulmans font d’autres choses .. c'est-à-dire que l’Islam ne reçoit pas souvent bonne application de ses règles et de ses principes ..

    tu as dit : « 2- aspect économique: en fait on laisse à l'homme la possibilité de prendre réellement soin de la famille à condition que la femme est moitié moins d'héritage. Tu oublis qu'il n'y a aucune garantie que la femme se marie ni que l'homme d'ailleurs se marie. Dans le premier cas elle aura moins d'argent puisqu'elle devra subvenir à ses propres besoins ou compter sur son frère et il n'est jamais très agréable d'être toujours dépendante de quelqu'un
    Dans l'autre cas, l'homme aura bénéficié du double héritage sans pour autant rien avoir à dépenser pour sa famille puisqu'elle n'existe pas. En fait l'idéal pour l'homme c'est qu'il ait une soeur et pas de frères et qu'elle se marie au plus vite. Ceux qui ne sont que des garçons dans la famille l'ont mauvaise. A contrario l'idéal pour une femme c'est de ne pas avoir de frère .
    Je ne vois vraiment pas comment ces considérations bassement matérielles sont censées améliorer la cohésion de la famille. »



    je dis : il faut repenser la chose au 7 ème siècle .. le femme n’avait pas droit à l’hértage du tout ! il faut apprécier cette règle comme un énorme acquis pour la femme à mon avis ..



    pour ce qui est de son application aujourd’hui .. il faut avoir un minimum de foi pour discuter des règles religieuses.. moi ma foi me dit que Allah seul décide du « rizq » de chacun de nous, et que personne ne mourra sans avoir perçu tout el rizq que Allah avait écrit pour lui .. le reste c’est des moyens pour l’avoir pas plus .. donc je pense que si tu as la foi tu n’auras aucun mal à faire confiance à Allah, qui est le seul qui décide de tout.



    Tu as dis : « 3- Aspect familial:
    il est à noter que la femme a le devoir d'obéir à son mari, mais que lui n'a pas le devoir d'obéir à sa femme, il est bien plus facile de traiter gentiment quelqu'un qui ne vous désobéit pas, ils ont beau jeu alors de recommander la gentillesse »

    Je dis : « le mari a le devoir d’obéir à Allah ! qui lui ordonne de bien la traiter, bien lui parler, de veiller à ses dépenses et de l’honorer toute sa vie ! c’est pas rien à mon goût .. c’est juste qu’ils n’ont aps le même rôle c’est tout .. moi je suis juriste, je suis payé beaucoup moins qu’un ingénieur dans ma boite, je pourrais y voir injustice, mais moi j’y vois différence de rôles c’est tout ..


    tu as dit : « Nul part il n'est écrit ce que peut faire une femme que son mari fait chier (et pourtant à ma connaissance les femmes n'ont pas le monopole du mauvais caractère ni celui de la patience) on leur recommande simplement de patienter et d'obéir. »

    je dis : quand ça devient insoutenable, il y a toujours le divorce qu’elle peut demander .. selon ce que permet la société de son temps ..


    tu as dit : « Le verset sur les tapes en question en arabe dans le texte ce n'est pas défini, et tu ne donnes pas tes sources pour les ulémas qui ont expliqué ce verset, sachant que les premières explications du coran sont arrivées plus de 200 ans après la révélation du coran, on n'est absolument pas certain de la signification d'origine de la phrase. A noter tout de même que ça ne fait qu'infantiliser encore plus les femmes qu'on punit avec des petites tapes comme les gosses. Le status des femmes est donc bien inférieur puisqu'on a le droit de se comporter ainsi avec elles
    Tu ne parles pas du verset sur l'emprisonnement à vie des femmes adultères (même en comptant la rareté des 4 témoins ça reste un fait)
    Un mari peut se refuser à sa femme mais une femme ne peut pas se refuser à son mari. »

    je dis : je comprends que ce genre de règles te choque .. dans la mesure où tu as une mentalité de 14 siècles après l’avènement de ces règles .. je sais aussi que l’Islam est valable pour tous les temps et toutes les ères .. mais il faut se rappeler que certaines règles restent évolutives .. il faut mesurer la révolution que l’Islam a faite pour la condition de le Femme à son avènement.. puis prendre la philosophie de l’Islam et l’utiliser pour adapter els règles que se révèlent inapplicables de nos jours ..

    c’est pour ça je crois que ces règles n’ont presque plus d’application actuellement .. et ceux qui les appliquent le font pour des raisons non légitimes, or le principe est clair : al ammelou benneyyet ..

    moi, et tu peux demander à ma femme, je n’y pense même pas !


    tu dis : « Tu ne donnes pas les statistiques des violences dans les pays arabes apr comparaison et tu ne tiens pas compte du fait que dans nos sociétés plus que dans les autres l'obéissance au mari est régie comme une loi, le silence face à ses violences comme une quasi obligation sociale, et la femme divorcée est très mal vue, et donc les plaintes pour violences conjugales sont moins nombreuses mais cela ne fait pas que les violences sont forcément moins nombreuses
    Sachant que le divorce est très mal vu et que la femme n'a quasiment aucune chance de se remarier après (alors que l'homme si) cela pousse évidemment à ce qu'il y ait moins de divorce que si la femme divorcée était acceptée mais : 1- tu ne donnes pas les statistiques de divorce dans les pays musulmans pour comparaison 2- Même si c'était effectivement le cas, cet "exploit" se fait aux dépends de la santé physique et mentale de la femme.
    Il en reste toujours que les conditions sous lesquelles la femme peut divorcer sont moindres que celle de l'homme: alors non seulement elle a l'obligation d'être obéissante et patiente, et avec tout cela on lui fait moins confiance pour ne pas divorcer qu'un homme(c'est dire comme leurs hommes doivent en profiter et les exploiter pour qu'on en arrive à de tels moyens légaux) ».

    je dis : « le divorce en Tunisie est au contraire, du moins à ce que je vois, très acceptable ... je connais beaucoup de cas et crois moi elles et ils sont très bien perçus et ils n’ont aucun problème à se remarier, peut être que je vis dans un quartier peu représenattif .. mais nous sommes bel et bien tunisiens !

    pour ce qui est des stats, il est vrai je ne les ai pas, et je ne les ai même pas cherchées .. c’ets pas que je n’y crois pas, mais c’est que je sais pas ce qu’elles m’apprendraient de plus ..

    sur ce point je conclue par la réaffirmation que l’Islam doit s’apprécier dans un cadre où l’on l’applique .. ainsi un mari qui obéit à Allah ne fera jamais du tort à sa femme ni à sa sœur .. »


    je m'arrête pour là pour assister à une réunion puis je poursuis inchallah



    bonne réception

  • Bon je répond donc puisque tu n’es pas revenu après ta réunion

    En gros tes arguments c’est :
    - la femme n’avait pas le moindre droit avant l’islam et ce qu’il apporte ça reste un progrès par rapport à ce qu’il y avait avant : Comme je l’ai expliqué dans le reste de mon argumentation (si tu l’as bien lu) on ne sait absolument pas ce qu’était le status de la femme avant l’islam , les seuls qui le décrivent étaient des musulmans et on ne peut être à la fois avocat et accusé. Les indices que nous avons par contre sur leur éducation (on connaît au moins une poétesse) et leur statut économique et social (on connaît au moins une veuve qui a bien eu son héritage et qui le gérait et employait des personnes pour s’occuper de ses caravanes, les mener vers la syrie etc.
    Donc à ce titre on peut déjà douter que le statut de ces femmes ait été aussi nul et que leur expérience en matière financière soit inexistante.
    - La femme et l’homme sont physiquement différents : cela est indéniable c’est pour ça que je ne demande pas à ce que les hommes aient comme nous chaque moi des règles douloureuses, ou subissent les affres de la grossesse et des accouchements dangereux, ni les séquelles psychologiques qui peuvent en résulter, ni les problèmes liés à la montée des hormones. C’est ainsi et nous faisons avec. Mais est ce la peine de nous faire subir en plus en conséquence en terme de droit de status, de responsabilité ? tous ces problèmes physiques et leurs conséquences psychologiques ne sont –ils pas suffisants, pourquoi est ce que le droit musulman veut en plus donner moins de droits à la femme ? ne devrait-il pas au contraire donner les mêmes droits pour compenser ces souffrances et récompenser cette patience ? Si le seul droit supplémentaire des femmes est une meilleure considération en tant que mère alors quid des femmes stériles qui doivent malgré cela subir les problèmes des règles ? quid de celles qui n’arrivent jamais à mener un bébé à terme ?
    N’est ce pas réducteur pour la femme que de ne pas considérer toutes ses capacités intellectuelles qui ne sont en rien différente de celle des hommes ? et ce malgré toutes les différences physiques et hormonales ?
    - L’éducation de la femme et de l’homme est différente, ceci est un choix de la société et non pas une règle religieuse, en fait rien dans le coran n’oblige une société à éduquer différemment la femme et l’homme, de plus même en ayant des éducations similaires les hommes entre eux sont déjà différents, et les femmes entre elles sont très différentes, il y a autant de femmes sensibles que de femmes insensibles, il y a autant de bonnes mères que de mauvaises mères, il y a autant d’hommes tendres que d’hommes durs, et il y a autant de bons pères que de mauvais pères. En fin de compte malgré les codes d’éducation différents le résultat lui n’est pas si différent que cela, et le serait-il je ne vois toujours pas pourquoi on devrait punir une fille pour l’éducation qu’on lui donne. Au contraire les lois et les règles devraient lui donner la possibilité de dépasser cette éducation d’élargir son horizon si elle en a envie.

    - Tu dis qu’il faut repenser les choses au 7ème siècle et que les choses ont évoluer depuis : les choses avaient en fait déjà évolué au 9ème siècle quand les femmes sous les omeyades et les abassydes étaient cultivées et on était fier par exemple de posséder une esclave poétesse et qui connaissait la philosophie et la science. Au 10è siècle il y avait déjà à Kairouan des femmes fé9ihèt qui donnaient des conseils juridiques et des femmes médecins à Tunis qui ont fondé des écoles de médecine. L’évolution intellectuelle de la femme n’a pas poussé les ulémas dans les tafssir à faire évoluer l’interprétation des textes, pas plus que ça ne les a poussé à le faire de nos jours après toutes ces évolutions intellectuelles. Soit que le coran ne s’y prêtait pas, soit on ne peut plus faire confiance aux tafassir des ulémas les plus connus en islam.

    - Il faut croire que dieu est juste et qu’il donnera à chacun ce à quoi il a droit : ça c’est l’argument bateau , si c’est pour finir par « si tu as la foi il faut croire que l’islam est juste avec la femme » alors pourquoi te prends tu la tête à détailler toute cette argumentation aspect économique, social familial et je ne sais trop quoi ? Une religion qui ne peut argumenter qu’avec « il faut avoir la foi » est une religion perdante car elle ne peut gagner que face à des musulmans croyants ou face à des gens qui ont déjà la vision des choses telle que vue par l’islam, elle ne peut convaincre personne d’autre de la justesse de cette vision.


    « de ce fait, je pense qu’il y aura toujours des différences de comportements et des détails spécifiques à chaque genre.. »

    => Il y a aussi des différences de comprtement entre les hommes et des différence même physique entre homme, il y a des hommes handicapés et d’autres pas , c’est pas pour ça qu’on donne moins de droits aux handicapés, c’est pas pour ça qu’on donne un privilège aux hommes bien portants, en fait l’homme pourrait être bête comme mes pieds (et à regarder les imbéciles qui s’amassent dans les stades je peux vous dire qu’ils ne valent pas une femme en terme de maturité ) mais il aura toujours plus de droit qu’une femme en islam

    « je ne pense pas que le femme est aujourd’hui mal traité en Islam, seulement il faudra d’abord réaliser que l’Islam dit souvent des choses, et que les musulmans font d’autres choses .. c'est-à-dire que l’Islam ne reçoit pas souvent bonne application de ses règles et de ses principes .. »
    => Ca dieu devait le savoir déjà pourquoi dans ce cas en rajouter et donner des privilèges aux hommes. S’il y avait égalité ça compenserait au moins le manque de respect des règles




    « je dis : il faut repenser la chose au 7 ème siècle .. le femme n’avait pas droit à l’hértage du tout ! il faut apprécier cette règle comme un énorme acquis pour la femme à mon avis .. »
    => Faux puisque Khadija a hérité de ses maris, et fort probablement de ses parents aussi.



    « pour ce qui est de son application aujourd’hui .. il faut avoir un minimum de foi pour discuter des règles religieuses.. moi ma foi me dit que Allah seul décide du « rizq » de chacun de nous, et que personne ne mourra sans avoir perçu tout el rizq que Allah avait écrit pour lui .. le reste c’est des moyens pour l’avoir pas plus .. donc je pense que si tu as la foi tu n’auras aucun mal à faire confiance à Allah, qui est le seul qui décide de tout. »
    => et en clair ça donne quoi ? qu’on ne peut pas discuter des règles qui étaient faite pour le 7ème siècle , comme on ne les a pas discuté durant 14 siècles et qu’on se dise que dieu pourvoira à nos besoins ? ça arrange bien les hommes ça .



    « le mari a le devoir d’obéir à Allah ! qui lui ordonne de bien la traiter, bien lui parler, de veiller à ses dépenses et de l’honorer toute sa vie ! c’est pas rien à mon goût .. c’est juste qu’ils n’ont aps le même rôle c’est tout .. moi je suis juriste, je suis payé beaucoup moins qu’un ingénieur dans ma boite, je pourrais y voir injustice, mais moi j’y vois différence de rôles c’est tout ..

    => la femme a aussi le devoir d’obéir à allah , sauf qu’elle doit en plus obéir à son mari, bien lui parler et bien le traiter, ne jamais se refuser à lui et l’honorer toute sa vie. Au mari on a enlevé le devoir d’obéissance à l’épouse contre de l’argent. Tu vois beaucoup de familles qui arriveraient à survivre de nos jours, si seul l’argent du mari était dépensé et que celui de la femme reste pour elle ? la règle en islam c’est en plus si tu prends de l’argent de la femme tu dois en rendre au bas mot la moitié, qui peut se le permettre aujourd’hui ? pourquoi donc doit-on toujours obéissance dans ses conditions ?



    « quand ça devient insoutenable, il y a toujours le divorce qu’elle peut demander .. selon ce que permet la société de son temps .. »
    => Même à l’époque le mari pouvait divorcer pour moins de raison que cela et avait le recours de se refuser à elle et de la taper/ battre en plus. La femme elle n’avait pas autant de possibilité de divorce et n’avait d’autre recours que sa patience entre temps
    Aujourd’hui qu’est ce qui a changé, le divorce est certes plus facile, mais le mari ne doit toujours pas obéissance à sa femme et elle ne peut toujours pas le taper . Je ne vois pas l’équité ici.




    « : je comprends que ce genre de règles te choque .. dans la mesure où tu as une mentalité de 14 siècles après l’avènement de ces règles .. je sais aussi que l’Islam est valable pour tous les temps et toutes les ères .. mais il faut se rappeler que certaines règles restent évolutives .. il faut mesurer la révolution que l’Islam a faite pour la condition de le Femme à son avènement.. puis prendre la philosophie de l’Islam et l’utiliser pour adapter els règles que se révèlent inapplicables de nos jours ..

    c’est pour ça je crois que ces règles n’ont presque plus d’application actuellement .. et ceux qui les appliquent le font pour des raisons non légitimes, or le principe est clair : al ammelou benneyyet ..

    moi, et tu peux demander à ma femme, je n’y pense même pas ! »

    => Les ulémas ne sont pas d’accord avec toi le droit de taper sa femme existe toujours et le devoir d’obéissance existe toujours. Les textes du coran sont censés être meilleurs et plus progressifs que les individus, ici c’est les individus qui sont plus progressifs que les textes, c’est quand même aberrant !


    je dis : « le divorce en Tunisie est au contraire, du moins à ce que je vois, très acceptable ... je connais beaucoup de cas et crois moi elles et ils sont très bien perçus et ils n’ont aucun problème à se remarier, peut être que je vis dans un quartier peu représenattif .. mais nous sommes bel et bien tunisiens !

    pour ce qui est des stats, il est vrai je ne les ai pas, et je ne les ai même pas cherchées .. c’ets pas que je n’y crois pas, mais c’est que je sais pas ce qu’elles m’apprendraient de plus ..

    »

    => tu vis dans ta bulle, je sors d’un weekend chez une amie près de Monastir sa belle-sœur se faisait battre violemment depuis 20 ans pour des raisons aussi idiote que « y’a plus de sucre à la maison » ! mais elle n’a toujours pas divorcé parce que son entourage est contre. La vision dans les grandes villes (et encore dans les quartiers un peu aisés de ces villes) est bien différente du reste de la Tunisie , il faut comprendre cela.


    « sur ce point je conclue par la réaffirmation que l’Islam doit s’apprécier dans un cadre où l’on l’applique .. ainsi un mari qui obéit à Allah ne fera jamais du tort à sa femme ni à sa sœur .. »

    => Si la femme désobéit à dieu dans son comportement avec son mari, l’homme peut exprimer son désaccord, faire chambre à part, la taper, et divorcer. Si l’homme désobéit à dieu dans son comportement avec sa femme, sa femme peut : exprimer son désaccord, et divorcer sous des conditions dans des cas extrêmes.
    Tu ne trouves pas qu’il y a un léger problème là ? Les lois ici répondent principalement dans les cas où la femme est en tord comme si majoritairement les problèmes dans un couple ne venaient que des femmes.

  • Bon je répond donc puisque tu n’es pas revenu après ta réunion

    En gros tes arguments c’est :
    - la femme n’avait pas le moindre droit avant l’islam et ce qu’il apporte ça reste un progrès par rapport à ce qu’il y avait avant : Comme je l’ai expliqué dans le reste de mon argumentation (si tu l’as bien lu) on ne sait absolument pas ce qu’était le status de la femme avant l’islam , les seuls qui le décrivent étaient des musulmans et on ne peut être à la fois avocat et accusé. Les indices que nous avons par contre sur leur éducation (on connaît au moins une poétesse) et leur statut économique et social (on connaît au moins une veuve qui a bien eu son héritage et qui le gérait et employait des personnes pour s’occuper de ses caravanes, les mener vers la syrie etc.
    Donc à ce titre on peut déjà douter que le statut de ces femmes ait été aussi nul et que leur expérience en matière financière soit inexistante.
    - La femme et l’homme sont physiquement différents : cela est indéniable c’est pour ça que je ne demande pas à ce que les hommes aient comme nous chaque moi des règles douloureuses, ou subissent les affres de la grossesse et des accouchements dangereux, ni les séquelles psychologiques qui peuvent en résulter, ni les problèmes liés à la montée des hormones. C’est ainsi et nous faisons avec. Mais est ce la peine de nous faire subir en plus en conséquence en terme de droit de status, de responsabilité ? tous ces problèmes physiques et leurs conséquences psychologiques ne sont –ils pas suffisants, pourquoi est ce que le droit musulman veut en plus donner moins de droits à la femme ? ne devrait-il pas au contraire donner les mêmes droits pour compenser ces souffrances et récompenser cette patience ? Si le seul droit supplémentaire des femmes est une meilleure considération en tant que mère alors quid des femmes stériles qui doivent malgré cela subir les problèmes des règles ? quid de celles qui n’arrivent jamais à mener un bébé à terme ?
    N’est ce pas réducteur pour la femme que de ne pas considérer toutes ses capacités intellectuelles qui ne sont en rien différente de celle des hommes ? et ce malgré toutes les différences physiques et hormonales ?
    - L’éducation de la femme et de l’homme est différente, ceci est un choix de la société et non pas une règle religieuse, en fait rien dans le coran n’oblige une société à éduquer différemment la femme et l’homme, de plus même en ayant des éducations similaires les hommes entre eux sont déjà différents, et les femmes entre elles sont très différentes, il y a autant de femmes sensibles que de femmes insensibles, il y a autant de bonnes mères que de mauvaises mères, il y a autant d’hommes tendres que d’hommes durs, et il y a autant de bons pères que de mauvais pères. En fin de compte malgré les codes d’éducation différents le résultat lui n’est pas si différent que cela, et le serait-il je ne vois toujours pas pourquoi on devrait punir une fille pour l’éducation qu’on lui donne. Au contraire les lois et les règles devraient lui donner la possibilité de dépasser cette éducation d’élargir son horizon si elle en a envie.

    - Tu dis qu’il faut repenser les choses au 7ème siècle et que les choses ont évoluer depuis : les choses avaient en fait déjà évolué au 9ème siècle quand les femmes sous les omeyades et les abassydes étaient cultivées et on était fier par exemple de posséder une esclave poétesse et qui connaissait la philosophie et la science. Au 10è siècle il y avait déjà à Kairouan des femmes fé9ihèt qui donnaient des conseils juridiques et des femmes médecins à Tunis qui ont fondé des écoles de médecine. L’évolution intellectuelle de la femme n’a pas poussé les ulémas dans les tafssir à faire évoluer l’interprétation des textes, pas plus que ça ne les a poussé à le faire de nos jours après toutes ces évolutions intellectuelles. Soit que le coran ne s’y prêtait pas, soit on ne peut plus faire confiance aux tafassir des ulémas les plus connus en islam.

    - Il faut croire que dieu est juste et qu’il donnera à chacun ce à quoi il a droit : ça c’est l’argument bateau , si c’est pour finir par « si tu as la foi il faut croire que l’islam est juste avec la femme » alors pourquoi te prends tu la tête à détailler toute cette argumentation aspect économique, social familial et je ne sais trop quoi ? Une religion qui ne peut argumenter qu’avec « il faut avoir la foi » est une religion perdante car elle ne peut gagner que face à des musulmans croyants ou face à des gens qui ont déjà la vision des choses telle que vue par l’islam, elle ne peut convaincre personne d’autre de la justesse de cette vision.


    « de ce fait, je pense qu’il y aura toujours des différences de comportements et des détails spécifiques à chaque genre.. »

    => Il y a aussi des différences de comprtement entre les hommes et des différence même physique entre homme, il y a des hommes handicapés et d’autres pas , c’est pas pour ça qu’on donne moins de droits aux handicapés, c’est pas pour ça qu’on donne un privilège aux hommes bien portants, en fait l’homme pourrait être bête comme mes pieds (et à regarder les imbéciles qui s’amassent dans les stades je peux vous dire qu’ils ne valent pas une femme en terme de maturité ) mais il aura toujours plus de droit qu’une femme en islam

    « je ne pense pas que le femme est aujourd’hui mal traité en Islam, seulement il faudra d’abord réaliser que l’Islam dit souvent des choses, et que les musulmans font d’autres choses .. c'est-à-dire que l’Islam ne reçoit pas souvent bonne application de ses règles et de ses principes .. »
    => Ca dieu devait le savoir déjà pourquoi dans ce cas en rajouter et donner des privilèges aux hommes. S’il y avait égalité ça compenserait au moins le manque de respect des règles




    « je dis : il faut repenser la chose au 7 ème siècle .. le femme n’avait pas droit à l’hértage du tout ! il faut apprécier cette règle comme un énorme acquis pour la femme à mon avis .. »
    => Faux puisque Khadija a hérité de ses maris, et fort probablement de ses parents aussi.



    « pour ce qui est de son application aujourd’hui .. il faut avoir un minimum de foi pour discuter des règles religieuses.. moi ma foi me dit que Allah seul décide du « rizq » de chacun de nous, et que personne ne mourra sans avoir perçu tout el rizq que Allah avait écrit pour lui .. le reste c’est des moyens pour l’avoir pas plus .. donc je pense que si tu as la foi tu n’auras aucun mal à faire confiance à Allah, qui est le seul qui décide de tout. »
    => et en clair ça donne quoi ? qu’on ne peut pas discuter des règles qui étaient faite pour le 7ème siècle , comme on ne les a pas discuté durant 14 siècles et qu’on se dise que dieu pourvoira à nos besoins ? ça arrange bien les hommes ça .



    « le mari a le devoir d’obéir à Allah ! qui lui ordonne de bien la traiter, bien lui parler, de veiller à ses dépenses et de l’honorer toute sa vie ! c’est pas rien à mon goût .. c’est juste qu’ils n’ont aps le même rôle c’est tout .. moi je suis juriste, je suis payé beaucoup moins qu’un ingénieur dans ma boite, je pourrais y voir injustice, mais moi j’y vois différence de rôles c’est tout ..

    => la femme a aussi le devoir d’obéir à allah , sauf qu’elle doit en plus obéir à son mari, bien lui parler et bien le traiter, ne jamais se refuser à lui et l’honorer toute sa vie. Au mari on a enlevé le devoir d’obéissance à l’épouse contre de l’argent. Tu vois beaucoup de familles qui arriveraient à survivre de nos jours, si seul l’argent du mari était dépensé et que celui de la femme reste pour elle ? la règle en islam c’est en plus si tu prends de l’argent de la femme tu dois en rendre au bas mot la moitié, qui peut se le permettre aujourd’hui ? pourquoi donc doit-on toujours obéissance dans ses conditions ?



    « quand ça devient insoutenable, il y a toujours le divorce qu’elle peut demander .. selon ce que permet la société de son temps .. »
    => Même à l’époque le mari pouvait divorcer pour moins de raison que cela et avait le recours de se refuser à elle et de la taper/ battre en plus. La femme elle n’avait pas autant de possibilité de divorce et n’avait d’autre recours que sa patience entre temps
    Aujourd’hui qu’est ce qui a changé, le divorce est certes plus facile, mais le mari ne doit toujours pas obéissance à sa femme et elle ne peut toujours pas le taper . Je ne vois pas l’équité ici.




    « : je comprends que ce genre de règles te choque .. dans la mesure où tu as une mentalité de 14 siècles après l’avènement de ces règles .. je sais aussi que l’Islam est valable pour tous les temps et toutes les ères .. mais il faut se rappeler que certaines règles restent évolutives .. il faut mesurer la révolution que l’Islam a faite pour la condition de le Femme à son avènement.. puis prendre la philosophie de l’Islam et l’utiliser pour adapter els règles que se révèlent inapplicables de nos jours ..

    c’est pour ça je crois que ces règles n’ont presque plus d’application actuellement .. et ceux qui les appliquent le font pour des raisons non légitimes, or le principe est clair : al ammelou benneyyet ..

    moi, et tu peux demander à ma femme, je n’y pense même pas ! »

    => Les ulémas ne sont pas d’accord avec toi le droit de taper sa femme existe toujours et le devoir d’obéissance existe toujours. Les textes du coran sont censés être meilleurs et plus progressifs que les individus, ici c’est les individus qui sont plus progressifs que les textes, c’est quand même aberrant !


    je dis : « le divorce en Tunisie est au contraire, du moins à ce que je vois, très acceptable ... je connais beaucoup de cas et crois moi elles et ils sont très bien perçus et ils n’ont aucun problème à se remarier, peut être que je vis dans un quartier peu représenattif .. mais nous sommes bel et bien tunisiens !

    pour ce qui est des stats, il est vrai je ne les ai pas, et je ne les ai même pas cherchées .. c’ets pas que je n’y crois pas, mais c’est que je sais pas ce qu’elles m’apprendraient de plus ..

    »

    => tu vis dans ta bulle, je sors d’un weekend chez une amie près de Monastir sa belle-sœur se faisait battre violemment depuis 20 ans pour des raisons aussi idiote que « y’a plus de sucre à la maison » ! mais elle n’a toujours pas divorcé parce que son entourage est contre. La vision dans les grandes villes (et encore dans les quartiers un peu aisés de ces villes) est bien différente du reste de la Tunisie , il faut comprendre cela.


    « sur ce point je conclue par la réaffirmation que l’Islam doit s’apprécier dans un cadre où l’on l’applique .. ainsi un mari qui obéit à Allah ne fera jamais du tort à sa femme ni à sa sœur .. »

    => Si la femme désobéit à dieu dans son comportement avec son mari, l’homme peut exprimer son désaccord, faire chambre à part, la taper, et divorcer. Si l’homme désobéit à dieu dans son comportement avec sa femme, sa femme peut : exprimer son désaccord, et divorcer sous des conditions dans des cas extrêmes.
    Tu ne trouves pas qu’il y a un léger problème là ? Les lois ici répondent principalement dans les cas où la femme est en tord comme si majoritairement les problèmes dans un couple ne venaient que des femmes.

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