La passion d'Amel Mathlouthi pour le théâtre et le spectacle, voit le jour quand elle avait 8 ans. la chanson prend le dessus sur le théâtre et devient petit à petit, un élément incontournable de sa vie, qui peut la faire voyager et qui lui fait découvrir par la suite, un autre monde de sensibilité, de beauté, dont désormais, elle ne peut plus se passer…
Une virée rock à l'âge de 19 ans qui la mène sur scène, après avoir monté un groupe avec des amis à la fac.
En 2002 elle se lance en solo et apprend à s'accompagner à la guitare
Le plus important tournant est sa rencontre avec la musique orientale et le registre engagé et lyrique de Marcel Khalifa le libanais et Chikh Imam l'égyptien qui la dirigeront vers une nouvelle conception de la musique et l’aideront désormais à savoir exprimer sa rage dans la sienne.
Elle a écrit sa première chanson en tunisien en 2004: «Khaief», convaincue de l’importance pour chacun de s’exprimer dans son propre langage et d’affirmer son identité profonde.
Son premier album porte le nom de cette chanson et contient 7 compositions aux styles variés.
son deuxième toujours autoproduit s'intitule Helma et regroupe 8 titres fruits de sa première expérience en tant que musicienne immigrée a Paris.
Le succès est au rendez-vous et après de belles collaborations avec CharlElie Couture, Jean Jacques Milteau et le groupe Meï Teï Shô, une sélection à la première édition du Prix RMC Moyen-Orient en 2006 (filière arabophone de RFI), ainsi que, de nombreuses participations sur des plateaux prestigieux, notamment celui de la fête de la musique 2007 au côté d’Asa et de Yael Naïm au jardin du ministère de la coopération, ou encore celui de «Bal africain à la bastille» au côté de Souad Massi, Ismaël Lo, Alpha Blondy, Johnny Clegg et bien d’autres, elle est en passe de devenir l’une des figures de proue des musiques actuelles arabes.
Ses textes sont autobiographiques et retracent son début d’expérience dans la vie, la vraie, l’impitoyable et l’incroyable…
Les sentiments, l’amour de la vie, la beauté des plus petites choses que l’on ne remarque plus, le désespoir, la frustration face aux maux du monde, le rejet des traditions, des conventions, du «savoir vivre», sont tous présents dans son univers comme autant de voix à portée universelle qui s’élèvent pour faire voir et émouvoir.