Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Tunisie Hymne

  • Hymnes Nationaux de la Tunisie

    A l'occasion de notre fête de l'indépendance, je vous poste ici les trois hymnes nationaux tunisiens : 

     

    Depuis 1987

    Humat Al-Hima (حماة الحمى), signifiant Défenseurs de la patrie, est l'hymne national de la Tunisie depuis le 12 novembre 1987.

    Avant cette date, on le connaît comme l'« hymne de la révolution » qui est chanté lors des congrès et réunions du Néo-Destour.

    Ce chant est écrit dans les années 1930 par le poète d'origine syrienne et de naissance égyptienne Mustafa Sadiq Al-Rafi'i et mis en musique par son compatriote Mohammed Abdel Wahab avant d'être adapté et adopté en Tunisie durant la lutte pour l'indépendance. 2 vers d'un célèbre poème d'Aboul-Qacem Echebbi sont ajoutés à la fin du texte (« Lorsqu'un peuple veut la vie... »).

     

     حماة الحمى يا حماة الحمى

    هلموا هلموا لمجد الزمــن
    لقد صرخت في عروقنا الدماء
    نموت نموت و يحيا الوطن

    لتدو السماوات برعدها
    لترم الصواعق نيرانها
    إلى عز تونس إلى مجدها
    رجال البلاد و شبانها
    فلا عاش في تونس من خانها
    ولا عاش من ليس من جندها
    نموت و نحيا على عهدها
    حياة الكرام و موت العظام

    ورثنا السواعد بين الأمم
    صخورا صخورا كهذا البناء
    سواعد يهتز فوقها العلم
    نباهي به و يباهي بنا
    و فيها كفا للعلى والهمم
    و فيها ضمان لنيل المنى
    و فيها لأعداء تونس نقم
    و فيها لمن سالمونا السلام

    إذا الشعب يوما أراد الحياة
    فلا بدّ أن يستجيب القدر
    ولا بد لليل أن ينجلي
    ولا بد للقيد أن ينكســر

    Transcription

    Humat al-hima ya humat al-hima

    Halummu halummu li-majdi-z-zaman
    Laqad sarakhat fi 'uruqina-d-dima
    Namutu namutu wa yahya-l-watan

    Litadwi-s-samawatu bira'diha
    Litarmi-s-sawa'iqu niranaha
    Ila 'izzi Tunis ila majdiha
    Rijala-l-biladi Wa shubbanaha
    Fala 'asha fi Tunis man khanaha
    Wa la 'asha man laysa min jundiha
    Namutu wa nahya 'ala 'ahdiha
    Hayata-l-kirami wa mawta-l-'idham
    Chorus
    Warithna-s-sawa'ida bayn al-'umam
    Sukhuran sukhuran kahadha-l-bina
    Sawa'idu yahtazzou fawqaha-l-'alam
    Nubahi bihi wa yubahi bina
    Wa fiha kafa li-l-'ula wa-l-himam
    Wa fiha dhamanun linayl-il-muna
    Wa fiha li'a'da'i Tunis niqam
    Wa fiha liman salamuna-s-salam
    Chorus
    Idha-sh-sha'bu yawman 'arad al-haya
    Fala budda 'an yastajib al-qadar
    Wala budda li-l-layli an yanjali
    Wa la budda li-l-qaydi an yankasir

    Français

    Ô défenseurs de la Nation, allons à la rencontre de la gloire !

    « Mourons s'il le faut pour que vive la patrie ! »
    Clame le sang qui coule dans nos veines.

    Que n'y vive point quiconque refuse d'être au nombre de ses soldats !
    Tenus par notre serment de fidélité à son égard,
    Nous vivrons sur son sol dans la dignité
    Ou nous mourrons, pour elle, dans la grandeur.

    Sois maître de tes destinées, ô mon pays, et sois heureux !
    Car il n'est point de vie pour celui qui est privé de sa souveraineté.
    Mon sang bouillant est tout ce que je possède de plus cher,
    Je suis prêt à en faire sacrifice pour mon pays et pour mon peuple.
    Gloire à toi, Tunisie ! De la grandeur de ton peuple, demeure à jamais fière !
    Regarde tes enfants se lancer, tels des lions,
    À l'assaut de l'ennemi le jour du combat

    Notre héritage, parmi les nations, réside dans la force de nos bras
    Des bras aussi durs que le roc de ces imposants édifices
    Et qui portent haut l'étendard du pays.
    Cet étendard qui fait notre fierté et qui est lui-même fier d'être porté par nous.
    des bras qui nous propulsent vers les plus hauts sommets
    De la gloire et de la grandeur,
    Qui nous garantissent la réalisation de nos vœux,
    Qui font abattre des malheurs sur les ennemis de notre Patrie,
    Mais qui sont pacifiques à l'égard de ceux qui nous veulent la paix.

    Lorsqu'un peuple veut la vie, force est au destin de répondre
    Aux ténèbres de se dissiper et aux chaînes de se rompre !

     

    de 1958 à 1987

    Ala Khallidi (ألا خلّدي), signifiant Rendez éternel, est l'hymne national de la Tunisie entre 1958 et 1987. Il est adopté en remplacement de l'hymne beylical après l'abolition de la monarchie le 25 juillet 1957.

    Le secrétariat d'État à l'éducation organise, en 1958, un concours pour le choix d'un hymne national auquel participent 53 poètes et 23 musiciens. Les résultats sont d'abord examinés par une commission du secrétariat d'État qui choisit les travaux du poète Jalaleddine Naccache et du compositeur Salah El Mahdi (alors directeur du conservatoire de Tunis). Ensuite, les œuvres seront présentées (sans révéler l'hymne choisi) au président Habib Bourguiba qui validera le choix. L'hymne deviendra officiel le 20 mars 1958.

     

    ألا خلّدي يا دمانا الغوالـي جهــــاد الوطن

    لتحرير خضـرائنا لا نبالـي بأقسى الـمحـــن
    جهــــاد تــحـــــلّى بنصـــــر مبيــــــن
    على الـغاصبين على الظالـــمين طغاة الزمـــن
    نـخـوض اللهيــــب بروح الـحبيب زعيـم الوطن

    أرى الحكم للشعب فابنوا لنا من المجد أعلى صروح تشاد
    أجيبوا أجيبوا لأوطاننا نـداء اﻷخـوة والاتـحـاد
    وذودوا العدى عن حمى أرضنا وكونوا أسودا ليوم الجلاد

    ورثنا الجلاد ومجد النضال وفي أرضنا مصرع الغاصبين
    وصالت أساطيلنا في النزال تـموج بأبطالنا الفاتحين
    لواء الكفاح بهذا الشمال رفعناه يوم الفدى باليمين

    شباب العلى عزّنا بالحمى وعزّ الحمى بالشباب العتيد
    لنا همّة طالت اﻷنجما تعيد المعالي وتبني الجديد
    فحيّوا اللّوا خافقا في السّمـا بعزّ وفخر ونصر مـجـيد

    Transcription de l'arabe

    'Ala khallidi ya dimana-l-ghawali jihad al-watan
    Litahriri khadhra'ina la nubali bi'aqsa-l-mihan
    Jihadun tahalla binasrin mubin `ala-l-ghasibin `ala-dh-dhalimin
    Tughat-iz-zaman
    Nakhudh-ul-lahib biruh-il-Habib Zai`im-il-watan

    'Ara-l-hukma li-sh-sha`bi f-abnu lana Min al-majdi a`la suruhin tushad
    'Ajibu 'ajibu li'awtanina Nida' al-ukhuwwati wa-l-ittihad
    Wa dhudu-l-`ida `an hima ardhina Wa kunu 'usudan liyawm-il-jilad

    Refrain

    Warithna-l-jilada wa majd an-nidhal Wa fi 'ardhina masra`-ul-ghasibin
    Wa salat asatiluna fi-n-nizal Tamuju bi'abtalina-l-fatihin
    Liwa'-ul-kifahi bihadha-sh-shamal Rafa`nahu yawma-l-fida bi-l-yamin

    Refrain

    Shabab-ul-`ula `izzuna bi-l-hima Wa `izzu-l-hima bi-sh-shabab-il-`atid
    Lana himmatun talat-il-'anjuma Tu`id-ul-ma`ali wa tabni-l-jadid
    Fahayyu-l-liwa khafiqan fi-s-sama Bi`izzin wa fakhrin wa nasrin majid

    Refrain


    de 1846 à 1958

     

    L'hymne beylical est l'hymne national de la Tunisie entre 1846 et 1957.

    Les paroles arabes sont écrites par un poète inconnu et des paroles françaises sont adaptées à la mélodie de l'hymne. La musique aurait été composée par Giuseppe Verdi.

    Cet hymne est remplacé en tant qu'hymne national par Ala Khallidi lors de la déchéance de la monarchie et de la proclamation de la république (25 juillet 1957).

    Les paroles sont les suivantes :

     

    بدوام هذا النّصر و عزّ هذا العصر
    يعيش (اسم الملك) باي طول السّنين والدّهر
    ادّه يا ربّ كمال مع جلال و إقبال
    و أدِم هذا المشير مظهرا لكلّ فخر

    Français 

    Salut au Prince Valeureux
    Ô tout puissant, Ô généreux
    Que l'amour du bien anime
    Le Prince Magnanime

    Sous les lois du progrès
    Son peuple s'est courbé
    Pour lui rendre Justice
    Que son nom retentisse
    Gloire, Gloire et Salut au Bey